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Blog d'information et de communication de l'Union Départementale des Syndicats CGT de la Santé et de l'Action Sociale du secteur Public et du Secteur Privé du département de la Manche (50)

POLITIQUE SALARIALE CCNT du 15 mars 1966 : L’heure n’est pas à la renonciation !

Fédération CGT de la Santé et de l'Action Sociale

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

POLITIQUE SALARIALE CCNT du 15 mars 1966

L’heure n’est pas à la renonciation !

 

 

Avant la tenue de la Commission Nationale Paritaire de Négociations (CNPN), la CGT, fidèle

à sa volonté unitaire, avait initié une rencontre de préparation avec les autres

organisations syndicales de salariés. Seule FO a répondu à l’invitation. La CFTC et la CFE-CGC

se sont excusées.

  

La CNPN du 12 février 2013 avait pour seul ordre du jour : la politique salariale.

  

D’entrée, les syndicats d’employeurs ont mis sur la table une proposition d’augmentation

du point de 0,5 %,  soit deux centimes supplémentaires, passant ainsi 

la valeur du

point de 3,74 à 3,76 €  

 

… en argumentant comme à leur habitude : la Direction Générale

de la Cohésion Sociale (DGCS) ayant limité à 1,4 % l’augmentation de la masse salariale

(annonce faite à la conférence salariale du 4 janvier dernier), le SYNEAS et la FEGAPEI ont

arbitrairement avancé un Glissement Vieillesse Technicité (GVT) à 0,98 % qu'ils ont

soustrait du 1,4 % pour obtenir un "généreux 0,5 %" !

 

Toutes les organisations syndicales de salariés ont dénoncé ce chiffrage incompréhensible

et largement surévalué du GVT.

 

La CGT a rappelé la perte de pouvoir d’achat des salariés du secteur social et médicosocial: 25 % en quatorze années selon l’INSEE et la DARES... et nul n’a contesté ce chiffre.

La valeur du point devrait donc être de 4,74 €. En fait, cet euro qui manque s’est

transformé en deux centimes !

 

Seules la CGT et FO ont réactivé l’avenant à 3,84 €.

 

Pour relancer une alternative unitaire, la CGT a alors suggéré un point à 3,80 €, valeur

permeGant au moins l’alignement du salaire conventionnel au niveau du SMIC actuel.

 

Il aura suffi aux employeurs de reprendre leur proposition de départ pour que la CFDT, la

CFE-CGC et la CFTC abandonnent aussitôt la proposition unitaire et se déclarent signataires

de l’avenant à deux centimes.

 

Nous regretons cette attitude qui divise et dessert les salariés. Elle tourne le dos à la

construction d’une mobilisation la plus large et la plus unitaire possible, indispensable pour

faire aboutir les revendications salariales.

 

La signature de cet avenant de misère, fondée sur le renoncement, n’est pas concevable

pour la CGT. Elle ne signera donc pas l’avenant n° 234 du 12 février 2013.

 

 

Montreuil, le 05 mars 2013

 

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