La lutte des infirmières
finlandaises
Après une grève de plusieurs semaines, de septembre à novembre 2OO7, avec le syndicat TEHY les infirmières finlandaises ont gagné une augmentation salariale de 24 % soit une augmentation de 400 à 600 € mensuel.
12 000 infirmières se sont mobilisées pour dénoncer des revenus inférieurs de 20% à la moyenne de leurs collègues européennes.
Leur détermination a été payante, elles ont obtenu une revalorisation progressive de leur salaire allant de 22 à 28 % sur 4 ans, dont une augmentation de 10 % la première année, assortie d’une prime de fin d’année de 270 €.
Cette victoire pourrait bien redonner de l’espoir aux infirmières Françaises, qui elles aussi étaient en luttes au printemps dernier pour la reconnaissance de leur qualification à Bac +3, soit niveau licence.
Suite à leurs actions et à celles des paramédicaux, le ministère s’est engagé à « ouvrir la réflexion » sur l’intégration d’un cursus universitaire.
La ministre Mme Bachelot avait expliqué à l’occasion d’une rencontre avec la Fédération le 5 septembre, que les possibilités de reclassement pourraient s’envisager dans le cadre d’un donnant donnant, notamment sur le temps de travail et les droits à la retraite.
Pour la CGT, la revalorisation des salaires des infirmières s’entend dans le cadre d’une remise à plat des grilles salariales pour revoir à la hausse les niveaux de qualification et l’augmentation du pouvoir d’achat, tant dans la fonction publique que dans le secteur privé.
D’ailleurs, le 20 novembre, l’action intersyndicale dans la Fonction
Publique a largement engagé le bras de fer avec le gouvernement.
Les 8 organisations de la Fonction Publique se sont engagées à
amplifier la mobilisation des salariés de la fonction publique dès le
début du mois de décembre, en l’absence d’ouverture de négociation.