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  • : Le blog de l'Union Syndicale Départementale CGT SANTE et ACTION SOCIALE Publique et Privée du département de la Manche (50)
  • : Blog d'information et de communication de l'Union Départementale des Syndicats CGT de la Santé et de l'Action Sociale du secteur Public et du Secteur Privé du département de la Manche (50)
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15 juin 2009 1 15 /06 /juin /2009 13:57


 Signez et faites signer la Pétition .....
L’hôpital public est votre hôpital, défendez le avec nous !
 

Faites "chauffer" vos carnets d’adresses mail !


 Cette pétition nationale est mise à la disposition de la population par plusieurs organisations syndicales de salariés, différentes organisations syndicales de médecins, des collectifs et le mouvement de défense de l’hôpital public (MDHP). La CGT a décidé de s’associer à cette démarche.
 

En effet, depuis plusieurs mois, notre organisation multiplie, avec d’autres, des initiatives d’actions, de rencontres, de réunions, d’assemblées générales envers les personnels et les citoyens sur les effets néfastes de la loi « Hôpital, patients, santé et territoires » et pour un système de santé plus juste et plus solidaire.

L’objectif de cette pétition est de recueillir plusieurs milliers de signatures. La CGT réclame l’ouverture immédiate d’un débat réellement démocratique sur le devenir du système de santé, de la sécurité sociale et la place du service public hospitalier.

Défendez-le parce qu’ il assure des soins de qualité pour tous quels que soient les moyens de chacun.


Pour signer et faire très largement signer la pétition :

"L'hôpital public est votre hôpital, défendez-le avec nous".


 

Cliquez sur le lien :

http://www.sante.cgt.fr/spip.php?article4037 
 

Faites largement circuler cette information dans vos carnets d'adresses respectifs, familles, collègues...
 
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15 juin 2009 1 15 /06 /juin /2009 13:54

Loi Bachelot :

Malgré le passage en force au Sénat,

le débat n'est pas clos


Visiblement l'échéance électorale des européennes et la perspective d'un remaniement
  ministériel ont constitué la motivation essentielle de la procédure d'urgence pour la loi  «Hôpital, Patients, Santé, Territoires ». Cette procédure a abouti à une précipitation pour  la discussion des amendements, afin d’obtenir un vote dans la nuit du vendredi 5 juin.

La commission mixte paritaire, constituée de 7 sénateurs et 7 députés, doit se réunir dans  les jours à venir. Quel en sera le résultat? L'option d'un retour au texte initial semble être  la solution la plus probable. Où est la démocratie ?

Le mouvement de protestation contre cette loi n'a, pourtant, jamais été aussi large,  puisque un certain nombre de soutiens initiaux sont devenus critiques. La politique du  passage en force et le refus de tout débat démocratique deviennent de plus en plus  inacceptables.

En tout état de cause, il paraît difficile d'appliquer une loi alors que la majorité de ceux qui  devront la mettre en oeuvre ont annoncé clairement qu'ils refuseront de le faire.

Au-delà de la loi Bachelot, les déclarations de Nicolas Sarkozy, au congrès de la Mutualité  début juin, sont éclairantes :

« Les ressources de la solidarité nationale ne sont pas  infinies. La croissance de notre économie, même quand nous serons sortis de la crise, ne  permettra sans doute pas aux régimes de protection sociale de base de couvrir  l'intégralité des nouveaux besoins ».

Les conséquences d'une telle évolution sont  particulièrement inquiétantes, pour les patients, dont le reste à charge augmentera  inéluctablement. L’ensemble des citoyens sera concerné.

Tout cela se passe dans un contexte où le plus grand plan social actuel de la France  concerne les hôpitaux, avec la programmation de la diminution de près de 20 000 emplois,  c'est-à-dire 20 usines Continental ! Comment l'accepter dans la conjoncture sociale  actuelle, et face aux difficultés rencontrées par les personnels hospitaliers pour assurer le  fonctionnement quotidien dans les établissements ?

La période de l'été risque d'être très difficile dans les hôpitaux avec de multiples  fermetures de lits. Le projet de loi de financement de la sécurité sociale, proposé à la  rentrée, ne sera vraisemblablement pas à la hauteur des besoins. La Fédération CGT de la  Santé et de l'Action Sociale mettra toutes ses forces pour continuer et amplifier les  actions dans les semaines et les mois à venir, pour la défense du service public hospitalier  dans le cadre d'un système de sécurité sociale solidaire disposant des ressources  nécessaires à la hauteur des besoins de la population.

La mobilisation reste à l'ordre du jour, sous des formes variées. De nombreuses luttes sont  menées dans les établissements, et la journée d'action du 13 juin verra des  rassemblements spécifiques du secteur de la santé et de l'action sociale. Les  revendications sont nombreuses sur les conditions de travail, la reconnaissance, les  qualifications, les salaires... Une pétition nationale pour la défense de l'hôpital public est  également lancée à l'initiative d'organisations diverses avec l'objectif d'obtenir  rapidement plus d'un million de signatures. La CGT s’inscrit  totalement dans cette  démarche.

Montreuil, le 8 juin 2009

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15 juin 2009 1 15 /06 /juin /2009 13:42

INFORMATIONS TIREES DU PRE-PROJET MINISTERIEL

SUR LA FUTURE LMD

 

 

 

PROGRAMME DE 1992

PROGRAMME DE 2009

DUREE TOTALE

37,5 mois

4760 heures

6 semestres universitaires de 20 semaines (soit 34 mois)

4200 h auxquelles s’ajoutent 900 h de travail personnel non accompagné.

DUREE DES CONGES

27 semaines (5 l’été et 2 à Noël et de printemps) réparties en 3,5 années d’études

28 semaines (8 semaines l’été, 2 à Noël et aux vacances de printemps) réparties en 3 années d’études

FORMATION THEORIQUE

2240 heures : 64 semaines, organisées en Soins Infirmiers+ Modules transversaux

2100 h : 60 semaines, organisées en 6 Unités d’enseignement (UE) centrées sur 10 compétences :

UE 1 : sciences humaines sociales et droit

UE 2 : sciences biologiques et médicales

UE 3 : sciences et techniques infirmière (fondements et méthodes)

UE 4 : sciences et techniques infirmières (interventions)

UE 5 : intégration des savoirs et posture professionnelle infirmière

UE 6 : méthodes de travail

 

 

METHODES PEDAGOGIQUES : REPARTITION CM/ TD/ TP

 

 

 

 

En fonction du projet pédagogique

 

Prescription pour l’ensemble des UE.

Cours Magistraux 18%

Travaux Dirigés 25%

Travail Personnel accompagné 7%

 

FORMATION CLINIQUE/ STAGES

2380h : 68 semaines obligatoires en fonctions des disciplines :

-         2 stages en médecines

-         2 stages en chirurgie

-         2 stages en santé mental ou psychiatrie

-         1 stage en pédiatrie ou pédopsychiatrie

-         2 stages en Santé publique

-         2 stages en gériatrie ou gérontopsychiatrie

-         1 stage en réanimation, ou urgences, ou soins intensif, ou bloc opératoire

-         3 stages choisis par l’étudiant : 5 semaines de stages optionnel, 8 semaines de stages pré-pro et 5 semaines de stage de DE

2100h : 60 semaines obligatoires dans 4 types de stages :

-         1 stage en médecine, ou chirurgie, ou obstétrique

-         1 stage en psychiatrie ou en santé mentale

-         1 stage en soins de longue durée, ou soins de suite, ou de réadaptation

-         1 stage en soins à domicile, ou lieux de vie, ou lieux de travail

-         2 stages aux choix de l’étudiant

ORGANISATION ET VALIDATION DE LA FORMATION

En année avec conditions de passage d’année + épreuves du DE, TFE et MSP

En semestres

Validations de 30 ECTS / semestre (European Credits Tansfert System) 

Pas d’épreuve finale : 180 ECTS pour obtenir le DE

Pas de MSP

 

  Concrètement :

 

-          Nous perdons 2 mois de stages. Mais surtout  la diversité « des savoirs faire et des savoirs être » nés de ces différents lieux de stage.

-          Cette diminution va à l’encontre du sens de l’Histoire. Pour tenir compte de l’évolution des compétences, le temps de formation à toujours augmenté : 22 mois en 1961, 22 mois en 1972, 33 mois en 1979, 39 mois en 1992, 34 mois en 2009. On perd 5 mois d’études.

-          Une licence professionnelle ou un grade licence ne permet pas la poursuite automatique vers les masters, puisque l’entrée se fait sur la base d’une sélection sur dossier.

-          Avec des stages de 8 semaines en moyenne, peut-on penser qu’un stage aussi long reste apprenant ? Le risque c’est que les dernières semaines l’étudiant pourrait devenir juste une force de travail supplémentaire, ce qui n’est pas le but d’une formation…

-          Uniquement les diplômés de 2012 serons reconnus catégorie A (aménagée au niveau de la grille salariale).Pour les autres, les diplômés entre 1995 et 2011  une passerelle sera éventuellement  prévue pour le passage en cat A, et pour les diplômés  d’avant 1995, pas de passerelle en réflexion à ce jour.

-           L’étudiant aura pour tous ces stages  « un Carnet de suivi » dans lequel tout son parcours sera noté (appréciation, compétence, comportement…).Avec obligation de l’amener à chaque stage.

 

Nous espérons que ces informations vous permettrons de mieux appréhender cette question là.

 

Le 03 juin 2009

 

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15 juin 2009 1 15 /06 /juin /2009 13:34

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9 juin 2009 2 09 /06 /juin /2009 14:37

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4 juin 2009 4 04 /06 /juin /2009 14:34
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2 juin 2009 2 02 /06 /juin /2009 11:57
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22 mai 2009 5 22 /05 /mai /2009 11:27
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22 mai 2009 5 22 /05 /mai /2009 09:33

CGT

       Santé Action Sociale

 

SUD

            Santé Sociaux
Région Basse Normandie

 

 

 

Communiqué de presse

 

 

Les organisations syndicales CGT et Sud de Basse Normandie dénoncent avec force l’intervention des forces (dites) de l’ordre lors de la journée d’action du 19 mai.

Au moment où une délégation des personnels de santé était reçue par la Direction de l’ARH, alors qu’une délégation des personnels de l’action sociale allait être reçue à la DRASS, le Directeur Régional de l’action sanitaire et sociale appelait les CRS pour faire évacuer les manifestants et refusait de participer à la réunion avec les représentants syndicaux de l’action sociale.

La seule réponse aux revendications des personnels de l’action sociale et de la santé est l’envoi de CRS. Preuve de la volonté du gouvernement du fameux « dialogue social » tant prôné par le Président de la République.

Aucunes réponses concrètes aux revendications des personnels de la Convention Collective 66, au refus du projet de loi « Bachelot » et de la mise en place des Agences régionales de Santé (ARS).

Refus des responsables de prendre en compte les demandes d’amélioration des conditions de travail et de soins exprimées par les personnels de santé et médicaux, demandes devant se traduire dans les budgets actuels des Hôpitaux ou services.

 

Nos organisations syndicales dénoncent les violences commises sur les étudiants et les personnels lors de cette journée dont les luttes convergent pour la défense des services publics ( santé, action sociale, éducation, recherche, emploi …).

 

Nous donnons rendez vous à tous le mardi 26 mai dans le cadre de l’appel national interprofessionnel pour poursuivre la lutte sur toutes les revendications.

 

 

 

 

Caen, le 20 mai 2009
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22 mai 2009 5 22 /05 /mai /2009 09:32

Motion déposée à l'ARH le 19 mai 2009
par les syndicats CGT et SUD
Santé et Action Sociale de Basse Normandie


Notre secteur professionnel de la santé est au coeur des enjeux humains de ce 21ième siècle débutant.

Pour assumer nos missions auprès des populations, des moyens budgétaires, des capacités supplémentaires, de la proximité, des professionnels qualifiés et reconnus sont nécessaires.

C'est un investissement indispensable pour trouver des solutions durables dans le contexte actuel de crise économique, financière et sociale.

Le projet de loi Hôpital Patients Santé et territoires organise l'hôpital comme une entreprise et, à terme vise à remettre en cause le service public hospitalier. Et pour la psychiatrie, c'est la destruction de la politique de secteur, le durcissement des mesures sécuritaires de placements sous contrainte et la stigmatisation des patients.

Nous refusons que les contraintes budgétaires actuelles aboutissent à des suppressions de postes de soignants pour des motifs purement financiers. En effet, cela retentirait inéluctablement sur la qualité des prises en charges thérapeutiques et de l'offre de soins de l'hospitalisation publique ainsi que sur la sécurité des soignants et des patients.

Nous refusons les options sécuritaires dont le principe et les conséquences qui en découlent notamment par rapport à la gestion des hospitalisations d'office. La psychiatrie est une discipline médicale et ne doit pas être utilisée à des fins de maintien de l'ordre.

Fortement attachés à l'hôpital public et à ses missions de soins pour tous, d'enseignement et de recherche, nous exprimons notre refus d'une gestion hospitalière qui privilégierait les contraintes financières  aux exigences de soins.

Caen, le 19 mai 2009    

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