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  • : Le blog de l'Union Syndicale Départementale CGT SANTE et ACTION SOCIALE Publique et Privée du département de la Manche (50)
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28 novembre 2008 5 28 /11 /novembre /2008 10:45

3 décembre 2008 – Elections prud’homales

 

VOTER PENDANT LE TEMPS DE TRAVAIL :

UN DROIT A FAIRE RESPECTER

 

Tout électeur a le droit de voter physiquement le 3 décembre, dans le bureau de vote où il est inscrit (l’adresse figure sur la carte d’électeur).

Ceux ou celles qui ont déjà voté par correspondance peuvent se raviser : c’est leur vote du 3 décembre qui sera pris en compte.

 

Les obligations de l’employeur.

 

Selon le Code du travail :

 

« Le scrutin a lieu pendant le temps de travail, soit à la mairie, soit dans un local proche du lieu de travail (article L.1441-32). »

 

« L’employeur autorise les salariés à s’absenter afin de leur permettre de participer au scrutin. Cette absence ne donne lieu à aucune diminution de rémunération (article L.1441-34). »

 

« Ceux qui, soit par voies de fait, violences ou menaces contre un électeur, soit en lui faisant craindre de perdre son emploi ou d'exposer à un dommage sa personne, sa famille ou sa fortune, l'auront déterminé ou auront tenté de le déterminer à s'abstenir de voter, ou auront influencé ou tenté d'influencer son vote, seront punis d'un emprisonnement de deux ans et d'une amende de 15 000 euros (article L.107 du Code électoral, applicable au scrutin prud’homal selon l’article L.1443-1 du code du travail). »

 

En pratique.

 

L’employeur peut organiser l’exercice de ce droit : vote groupé ou par roulement, etc. Mais les modalités retenues doivent permettre un exercice effectif du droit de vote : délai suffisant pour se rendre au bureau, pas de récupération du temps ou de la charge de travail sous quelque forme que ce soit, pas d’empiétement sur les temps de pose ou de repas, etc.

 

Dans les grandes entreprises, une concertation avec les services municipaux doit permettre d’éviter les « embouteillages » dans les bureaux de vote (circulaire DGT 2008/08, page 38).

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25 novembre 2008 2 25 /11 /novembre /2008 09:57

Les salariés ne doivent pas payer la crise et ses conséquences

 

La crise actuelle n’est pas qu’une crise de la finance. Le ralentissement économique était engagé depuis plusieurs mois. De nombreux économistes parlaient déjà de récession. Cette crise est au cœur des préoccupations des Français. D’ailleurs, de l’aveu même du gouvernement, elle « va avoir des conséquences pour l’ensemble des Français au niveau de l’emploi, du pouvoir d’achat, des impôts, du budget de l’État... ».

 

La crise est-elle finie ?

Après des années d’austérité salariale, de précarisation de l’emploi, de sous-investissements

et de dégradation des conditions de travail, cette crise est vécue comme une double peine pour les salariés.

Avec la recrudescence des ménages ne pouvant plus faire face à leurs crédits, les banques,

malgré tous les artifices qu’elles ont créés, ont été touchées par cette crise.

Entre temps, elles avaient diffusé dans l’ensemble du système mondial, les risques afférents

(titrisation). La récession a fait craindre d’autres défaillances et non-remboursements de crédits.

S’est alors installée une crise générale de confiance, personne ne voulant plus prêter à personne.

La phase suivante a été la chute de la Bourse due aux ventes de tous les fonds qui avaient besoin de liquidités.

La récente remontée des cours de Bourse ne signifie pas que le pire est derrière nous. En effet, tout d’abord les marchés financiers sont très volatiles en ce moment (un jour + 10 %, le lendemain - 12 %). De plus dans les entreprises beaucoup de directions se cachent derrière la crise pour essayer de justifier leurs politiques financières qui conduisent à des suppressions d’emplois, des fermetures de sites, au gel des salaires, la dégradation des conditions de travail...

 

Cette crise est-elle une crise financière ou une crise du système ?

Nous sommes face à une crise du système puisque la finance n’est pas séparable du reste de l’économie.

Pendant des années, les banques, les fonds d’investissements et les actionnaires ont exigé des taux de rentabilité de leurs capitaux largement supérieurs à la croissance de l’économie

réelle. Qui n’a pas entendu  parler de la fameuse exigence de rentabilité de 15 % ou plus ?

Certains fonds d’investissement ont pu afficher des rentabilités de 25 % ou même 30 % !

Depuis des années, les résultats financiers des grands groupes ne cessent de s’accroître. Chaque année les bénéfices réalisés par les entreprises et les dividendes versés aux actionnaires battent des records.

De l’autre côté, la part des salaires dans la valeur ajoutée diminue au profit de la rémunération du capital, représente 170 milliards d’euros.

Les choix patronaux aidés par les pouvoirs publics, qui consistent à privilégier la rentabilité du capital et le versement de milliards d’€ sous forme de dividendes aux actionnaires (93,1 milliards d’€ en quatre ans en France) n’ont pu se réaliser qu’au détriment des revendications des salariés et des besoins sociaux de la population, ce qui explique d’ailleurs le caractère structurel de cette crise.

L’écrasement du niveau des salaires, comme des qualifications, la remise en cause du système solidaire et intergénérationnel de la Sécurité Sociale comme de la retraite par répartition, la dégradation des conditions de travail dont l’une des conséquences se caractérise par exemple par une espérance de vie plus courte des ouvriers par rapport aux cadres dirigeants ou aux professions libérales, la précarisation à outrance des emplois, la destruction massive des emplois industriels, le sous investissement dans l’appareil de production et la recherche, l’exonération sans limite ni contrôle des cotisations sociales accordées aux entreprises, la pression exercée sur les dépenses publiques et la mise en concurrence des salariés dans le monde, sont les principaux facteurs de cette crise.

Nous entrons dans une phase de stagnation économique qui, sans mesures correctives, risque de durer au moins 18 mois ou 2 ans.

Elle s’accompagnera de la fermeture d’entreprises, de restructurations.

On peut même penser que des employeurs vont prendre prétexte de cette crise pour procéder aux licenciements qu’ils ne pouvaient pas effectuer.

 

D’où provient la crise financière ?

Aux USA, il existe peu de logements sociaux, type HLM. C’est un modèle de société où on a fait miroiter aux salariés modestes qu’ils pourraient tous être propriétaires en s’endettant sur plus de trente ans (c’est ce type de système qui était dans le programme du candidat Sarkozy).

Le système de prêt des subprimes est un mécanisme de crédit hypothécaire à taux variables

qui permet aux ménages les plus modestes d’emprunter.

Or, avec le ralentissement de la croissance aux USA et l’évolution des taux d’intérêts, les propriétaires ayant souscrit ce type de crédit se sont retrouvés dans l’incapacité de le rembourser. Parmi eux, beaucoup sont des salariés précaires menacés d’expulsion de leur logement. On parle de plusieurs centaines de milliers.

Les banques se sont retrouvées avec leurs filiales ou organismes de crédits face à de gros défauts de paiements. Les organismes financiers ont transformé en titres ces dettes des ménages pour pouvoir les vendre sur les marchés financiers.

 

Quelles sont les conséquences pour les salariés ?

Et les petits épargnants et leurs retraites ?

Avec cette crise, des millions de petits épargnants ont vu la valeur de leurs économies diminuer fortement.

Quand des centaines de milliards d’euros ou de dollars s’évaporent, il y a nécessairement des conséquences. Dans les grandes entreprises américaines, la fermeture signifie que les salariés perdent leur emploi, leur retraite et se retrouvent C’est pour éviter que cette tragédie se reproduise à l’échelle planétaire que les États sont obligés de venir au secours des institutions bancaires et organismes financiers qui symbolisent le libéralisme économique à outrance.

Les USA, par l’intermédiaire de la Banque fédérale américaine, ont mis sur pied un plan de 700 milliards de dollars.

Au niveau européen, on parle également de plusieurs centaines de milliards d’euros pour couvrir les pertes des Banques :

France 360 milliards d’euros, Allemagne 480 milliards d’euros, Autriche 100 milliards d’euros... Au total, pas moins de 2 500 milliards d’euros sont mobilisés.

Les responsables politiques de ces pays s’engagent à assumer les pertes des banques au frais du contribuable.

 

D’où sortent les sommes considérables mobilisées par les États ?

C’est l’État qui emprunte à la place des banques. Car sur les marchés financiers les banques

ne se font plus confiance et refusent de se prêter de l’argent.

Pour que le système fonctionne, l’État qui est un acteur crédible aux yeux des marchés financiers, devient le garant des banques. C’est donc l’État qui va emprunter de l’argent pour les banques. En contrepartie, l’État entre dans le capital de ces banques, il en devient copropriétaire sans pour autant forcément avoir le pouvoir comme en cas de nationalisation.

Depuis des années les gouvernements successifs, les entreprises et les capitalistes les plus

libéraux nous martèlent que les caisses de l’État et des entreprises sont vides. Pourtant, pour sauver le système financier, les États trouvent soudainement la possibilité de soulever des centaines de milliards d’euros.

Pourquoi ces sommes n’ont jamais été et ne sont toujours pas disponibles pour augmenter

les salaires, améliorer les conditions de travail, pour mettre en place une vraie politique environnementale, pour résorber la faim ou améliorer la santé dans le monde ? De plus en plus de citoyens s’interrogent, et le sentiment d’injustice monte.

 

Quelques exemples de la rentabilité pour les actionnaires

(rémunération moyenne 2003-2007 en %)

 

Air France                   15,7

 


Areva                            9,6

 


Axa                             12,1

 


Bonduelle                   14,1

 


Bouygues                   17,4

 


Ciments Français      16,8

 


Dassault                     12,5

 


Eiffage                        24,1

 


France Telecom         18,9

 


Gaz de France           12,9

 


Lafarge                       12,6

 


LVMH                          16,0

 


Michelin                      13,7

 


Renault                       19,2

 

(Source : Flasch économie,

4 novembre 2008 n°499 Natixis.

 

Que propose la CGT ?

Depuis plusieurs années, la CGT dénonce les politiques d’entreprises basées sur le tout financier.

L’objectif de rentabilisation maximale du capital à court terme de la part des actionnaires, directions des entreprises, rentre en contradiction totale avec le développement social, humain, environnemental... :

Ø      la CGT réclame un droit de véto suspensif des comités d’entreprises sur les licenciements collectifs. Une période de six mois serait ouverte pour dégager, avec les pouvoirs publics et les Directions, des solutions alternatives aux suppressions d’emplois. Ce serait une première étape vers une véritable « Sécurité sociale professionnelle » ;

Ø      la CGT propose une révision générale des mécanismes d’aides aux entreprises. Plus de 65 milliards d’euros en 2007 doivent être réorientés sur la base de critères transparents pour promouvoir des investissements économiques et industriels. Ces sommes doivent être contrôlées ;

Ø      la CGT revendique la fin de l’austérité salariale. La consommation des ménages est le moteur économique de la France (plus de 50 % du Pib), on ne peut pas relancer l’économie sans augmenter les salaires et les retraites ;

Ø      la CGT agit pour promouvoir l’investissement dans l’appareil de production et l’emploi qualifié, stable et bien rémunéré. Elle préconise la mise en place d’un pôle public de financement qui agirait dans l’intérêt économique général et d’une réforme de l’impôt sur les sociétés ;

Ø      la CGT se bat pour la mise en place d’une vraie politique industrielle au niveau français et européen, pour sortir des stratégies financières qui dictent la vie des salariés dans les entreprises.

 

C’est le travail des salariés qui crée de la richesse et non la spéculation sur les

marchés financiers. De l’argent, il y en a et il pourrait y en avoir beaucoup plus si tous les salariés travaillaient.

 

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24 novembre 2008 1 24 /11 /novembre /2008 10:13
LES ELECTION PRUD'HOMMALES AURONT LIEU LE 3 DECEMBRE 2008
PRUD'HOMMES 2008 : LA CGT, UNE FORCE A VOS CÔTES

Les Prud’hommes : qu’est-ce que c’est ? A quoi ça sert ?

 

ÄConflits liés aux congés payés, salaires, primes, licenciement individuel… Le Conseil de prud'hommes règle les litiges individuels qui surviennent entre salariés ou apprentis et employeurs, à l'occasion du contrat de travail ou d'apprentissage…

 

ÄLa juridiction prud’homale est la seule dont les juges sont issus du monde du travail et élus au suffrage universel par leurs pairs. C’est un cas unique en Europe. Elle est composée pour moitié de salariés syndiqués (pour lesquels nous allons voter) et pour l’autre moitié d’employeurs.

 

ÄTous les salariés de droit privé (même ceux exerçant dans un service public) peuvent y avoir recours pour faire respecter leurs droits, quels que soient leur nationalité et leur statut (CDD, intérimaires,…).

 

 

Qui vote ?

Tous les salariés de droit privé (y compris ceux des services publics), travaillant en France (y compris donc les étrangers), de plus de 16 ans (y compris les apprentis), ayant déjà exercé un emploi (y compris ceux qui sont actuellement au chômage à condition d’être inscrit à l’ANPE) et n’étant pas privés de leurs droits civiques (même en ayant eu des problèmes avec la justice), qu’ils soient présents ou absents de l’entreprise (y compris donc les salariés en arrêt maladie, en congés, mis à pied, en grève…).

 

 

 

Les bonnes raisons de les saisir

 

Précaires, salariés vulnérables… trop de victimes du non respect de leurs droits ne saisissent pas les prud’hommes, alors que :

 

Ä82% des jugements rendus sont favorables au salarié. Non seulement nous pouvons y faire rétablir nos droits, mais on peut également y gagner des compensations financières importantes.

 

ÄPour les salariés, souvent confrontés à la multiplication des contrats précaires, les prud’hommes permettent de plus en plus d’obtenir des emplois stables (requalification de CDD ou de missions intérim en CDI).

Les prud’hommes permettent aussi d’empêcher les licenciements abusifs

(et/ou d’obtenir de fortes compensations financières).

 

ÄMême les salariés en CNE, pour lesquels la loi prévoyait pourtant le licenciement sans justification, ont obtenu satisfaction avec leur requalification en CDI.

Contrairement aux idées reçues, ce n’est pas forcément une justice lente : dans les cas d’urgence, il existe une procédure en référé, très rapide.

 

ØLes élections prud’homales vont être un test de représentativité pour les

organisations syndicales des salariés. Elles sont un moment important du droit d’expression des salariés.

 

ØLe 03 décembre 2008, le vote CGT sera le moyen le plus efficace de faire s’exprimer l’aspiration de chacun à plus de droits et de garanties, tout au long de son parcours professionnel.

 

ØLe vote Cgt sera aussi la meilleure façon pour des milliers de salariés de faire entendre leurs revendications autour de l’exigence de remettre le progrès social au cœur des enjeux de la société.

 

ØSans aucun doute possible, le score de la Cgt comptera dans le rapport de forces pour porter les revendications sur le pouvoir d’achat, l’emploi, les salaires, la protection sociale et les retraites.

 

Faire respecter le droit de vote est un acte important pour faire vivre la démocratie dans l’entreprise

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24 novembre 2008 1 24 /11 /novembre /2008 09:55

OUI A LA RECONNAISSANCE DE LA PENIBILITE

DANS LA SANTÉ ET L’ACTION SOCIALE

NON AU RECUL DE LA LIMITE D’AGE DE LA RETRAITE

DES SALARIÉS DU PRIVÉ

ET DE LA FONCTION PUBLIQUE HOSPITALIÈRE

 

 

Sans négociations avec les représentants des salariés,

l’Assemblée Nationale a voté un texte « régressif » dans le cadre du Projet de Loi de Financement de la Sécurité Sociale (PLFSS), qui repousse la limite de départ à la retraite des salarié-es du privé à 70 ans.

Le texte du PLFSS repousse aussi les limites d’âge inférieures à 65 ans dans la Fonction Publique !

En effet, aujourd’hui, pour de nombreux personnels dits en « services actifs » comme les aides-soignantes, sagesfemmes, infirmières, buandier-es…le départ est possible à 55 ans avec une retraite à 60 ans d’office. Ce dispositif permet une reconnaissance de la pénibilité du travail. Selon les statistiques, 1 aide-soignante sur 3, et 1 infirmière sur 5 partent en retraite pour invalidité avant 55 ans, avec des retraites de misère ! En effet, les conditions de travail ne se sont pas améliorées avec les réductions budgétaires drastiques des établissements et la pénurie organisée de personnel qualifié.

Si cependant ce texte ne modifie pas, pour le moment, les repères en matière de retraite à 60 ans et 65 ans, et 55 ans pour les départs anticipés pour travaux pénibles de la Fonction Publique, il accrédite l’idée que la solution du financement des retraites doit reposer essentiellement sur les salarié-es, au dépend de leur santé et de la paupérisation des retraité-es.

Au lieu d’allonger indéfiniment la période d’activité, la priorité est d’assurer aux salariés des carrières complètes et d’intégrer périodes d’apprentissage, de recherche d’un premier emploi et d’études dans la durée de cotisation exigée, et de reconnaître les métiers pénibles et astreignants avec une possibilité de départ anticipé.

La Fédération de la Santé et l’action Sociale appelle les salarié-es à se mobiliser afin d’obtenir le droit à une véritable retraite solidaire à 60 ans, et à 55 ans pour les métiers ou travaux pénibles.

Elle invite les salarié-es de la Santé et de l’Action Sociale :

A participer toutes les initiatives organisées dans les territoires pendant la semaine du 24 au 30 novembre, et notamment le 26 novembre, temps fort de l’action.

Dans le secteur privé : à se saisir du vote CGT pour les élections prud’homales du 3 décembre 2008

Pour les agents de la Fonction Publique Hospitalière à participer au vote à la Caisse de retraite CNRACL, avant le 2 décembre 2008.

 

Fait à Montreuil, le 18 novembre 2008

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24 novembre 2008 1 24 /11 /novembre /2008 09:49

Psychiatrie

La CGT Santé informe la population

 

Depuis des années la politique déployée dans nos hôpitaux et structures psychiatriques s’apparente à un étranglement politique et financier.

Le but est de provoquer l’asphyxie des structures hospitalières dans lesquelles nous travaillons.

 

1-     Progression budgétaire inférieure à la progression des dépenses, en psychiatrie les dépenses sont constituées pour l’essentiel de dépenses de personnels. Cela a entraîné des suppressions de postes, des déqualifications ; Aujourd’hui les unités de soins fonctionnent en sous effectif, en effectif minimum de sécurité…le travail de réflexion pluridisciplinaire sur les cas cliniques a de plus en plus de difficulté à être effectué.

2-     Suppression de 31 000 lits entre 1992 et 2006 et depuis la situation n’a cessé de s’aggraver. On en serait à plus de 35 000 lits fermés depuis 1992.

3-     Diminution de la durée moyenne de séjour de plus de 50 % entre 2000 et 2008… le travail se réduit à une recherche de réponse urgente.

4-     Les délais d’attente pour les consultations de psychiatres et psychologues dépassent parfois les 3 mois, faute de moyens ; la population n’est pas soignée comme elle le devrait. Les conséquences de ces délais sont catastrophiques pour les patients et leurs familles, leur entourage.

 

A travers ces quelques lignes et ces quelques exemples nous voulons faire comprendre à la population qu’il n’y a pas de fatalité dans les divers événements récents (comme à Grenoble) ou plus anciens de ces dernières années :

- Une infirmière tuée dans la Loire en 1999 à l’hôpital Saint Jean Bonnefonds (qui depuis a fermé).

- Un infirmier tué dans le Rhône en 2001 au Vinatier, une infirmière très gravement blessée, qui est actuellement en retraite pour invalidité.

- Une infirmière et une aide soignante tuées dans les Pyrénées Atlantiques en 2004 à Pau.

Sans oublier bien sûr tous les collègues blessés, traumatisés, dans l’exercice de leur fonction comme dernièrement à l’hôpital psy de St jean de Dieu.

 

Oui le manque de moyens est criminel…quand on n’est pas en mesure d’assurer la sécurité des personnels comment peut on assurer celle des patients ?

Non il n’y a pas de fatalité, toutes ces victimes, et nous mettons au rang de victimes les patients, sont victimes d’un système qui se préoccupe plus de faire diminuer les coûts de fonctionnement des hôpitaux et structures psychiatriques. 

Population comme professionnels, nous sommes les victimes d’ajustement budgétaire….

….qu’il nous faut combattre ensemble.

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7 novembre 2008 5 07 /11 /novembre /2008 09:45

 

Rencontre des cinq confédérations syndicales, de l’Unsa

 et de la Mutualité sur le projet de loi de la Ministre de

la santé
.

 

Les confédérations CGT, CFDT, FO, CFTC, CGC, UNSA et FNMF se sont rencontrées lundi 3 septembre 2008, en fin d’après midi, afin d’avoir un échange sur leurs analyses du projet de loi «  hôpital, patient, santé territoire » de la ministre de la santé.

Ce projet de loi qui vise à réorganiser le système de santé et de Sécurité Sociale,  pour permettre au gouvernement de peser sur les dépenses de santé, doit faire l’objet d’un débat parlementaire en janvier 2009.

 A la suite d’un débat de fond qui a durée 4 heures,  les organisations syndicales et la Mutualité ont acté un avis partagé et très critique sur le projet de loi.

Le débat a montré que toutes les organisations présentes n’avaient pas, sur toutes les questions débattues, les mêmes propositions alternatives au projet de loi de la Ministre de la santé. Cependant elles ont aussi constaté la possibilité de convergences réelles et la nécessité de donner des suites à cette première réunion.

Il faut tout de même noter l’attitude de FO qui reste réservée  sur la nécessité d’organiser le système de santé et de sécurité sociale de manière plus cohérente pour qu’il gagne en efficacité. Cependant FO a décidé de participer aux deux prochaines réunions prévues les 24 novembre et 10 décembre 2008.

Les organisations ont retenu le principe que ces deux réunions devaient avoir pour objet de dégager des propositions communes pour peser sur le débat parlementaire prévu en janvier 2009. Trois grand sujets de discussion ont été retenus : l’hôpital public et le rapport entre public et privé, l’offre de soins (Installation des médecins, forme de rémunération), les agences régionales de santé.

Depuis la rentrée de septembre, la CGT a multiplié les initiatives (débat à la CEC, conférence de presse présidée par B. Thibault, matériel mis à la disposition des organisations, réunion avec les secrétaires régionaux) et les contacts avec plusieurs collectifs intervenant sur le champ de la santé et de la Sécurité Sociale.

Dans ce contexte la rencontre d’hier soir, son issue, les perspectives qu’elle peut ouvrir sont à apprécier positivement.

 

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4 novembre 2008 2 04 /11 /novembre /2008 16:30


COMMUNIQUE DE LA CGT:

RETRAITE:

70 ANS, UNE PERSPECTIVE INACCEPABLE



Le texte voté dans la nuit de vendredi à samedi à l’Assemblée Nationale à propos des âges limites de départ à la retraite suscite une légitime inquiétude.

 

Ce texte permet à des salariés de pouvoir poursuivre leur activité au-delà des âges limites en vigueur sans voir leur contrat de travail unilatéralement rompu par leur employeur sous prétexte qu’ils ont atteint la limite d’âge. Si cependant il ne modifie pas pour le moment les repères en matière de retraite, des 60 ans et 65 ans, auxquels tient particulièrement la CGT, il accrédite l’idée que la solution se trouve dans la remise en cause de ces repères collectifs.

 

Par contre, cette mesure traduit bien la réalité d’aujourd’hui. De moins en moins de salariés auront les pleins de leurs droits à 60 ans et une retraite suffisante à 65 ans, ils devront chercher à poursuivre leur travail, voire cumuler retraite et emploi. C’est la logique du PLFSS en cours de discussion. C’est inacceptable.

Au lieu d’allonger indéfiniment la période d’activité, la priorité est d’assurer aux salariés des carrières complètes et d’intégrer périodes d’apprentissage, de recherche d’un premier emploi et d’études dans la durée de cotisation exigée.

 

Il faut par ailleurs reconnaître les métiers pénibles et astreignants et leur accorder une possibilité de départ anticipé.

 

Montreuil, le 3 novembre 2008
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4 novembre 2008 2 04 /11 /novembre /2008 09:05

 

     Communiqué de la Fédération CGT-FAPT

 

 

 

Suspension du projet de privatisation de La Poste

 

Un encouragement à amplifier l’action

 pour assurer l’avenir du service public et des postiers

 

 

Le conseiller du Président de la République vient d’annoncer la suspension du projet d’ouverture du capital.

 

 C’est une première victoire à mettre au profit de la très forte mobilisation des postiers et des usagers.

 

 La CGT y voit un encouragement à poursuivre et à amplifier les initiatives d’actions engagées pour assurer l’avenir du service public et des postiers.

 

  Le gouvernement doit maintenant renoncer définitivement à toute privatisation de La Poste et ouvrir un grand débat public pour répondre à toutes les attentes des usagers.

 

La Poste doit maintenant renoncer à tous ses projets de réorganisations internes qui ne font qu’accompagner une privatisation qui n’est plus à l’ordre du jour et ouvrir de véritables négociations sur les revendications de ses salariés.

 

L’action décidée par l’ensemble des fédérations de La Poste pour le samedi 22 novembre trouve toute sa légitimité pour gagner. C’est ce que la CGT proposera de décider avec les autres organisations syndicales (CFDT, SUD, FO et CFTC) lors de la rencontre du 3 novembre.

 

La mobilisation de toutes et de tous, impulsée par les organisations syndicales, associatives et politiques signataires de l’appel du comité national pour la défense de La Poste reste à l’ordre du jour.

 Les initiatives prises par les différentes composantes doivent se poursuivre et se renforcer.

Le 4 novembre prochain, la fédération CGT-FAPT remettra au Président de la République les 300 000 signatures  recueillies sur sa pétition nationale.

 

La fédération CGT-FAPT appelle ses organisations à développer les initiatives de signatures de la pétition « Non à la Privatisation » et à prendre toutes les mesures pour assurer la réussite de la nouvelle grande journée d’action et de manifestations du 22 novembre.

 

Cette victoire est un encouragement à  s’engager et à développer l’action partout.

Rien n’est fatal ni inéluctable.

Ensemble nous sommes capables de gagner sur les revendications.

 

Fédération nationale des salariés du secteur des activités postales et de télécommunications CGT

263, rue de Paris - Case 545 - 93515 Montreuil Cedex - Tél. : 014818 54 00 - Fax : 0148 59 25 22 - C.C.P. Paris 20376 D

http://www.cgt-fapt.fr I e-mail : fede@cgt-fapt.fr

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3 novembre 2008 1 03 /11 /novembre /2008 16:05

INFOS EN DIRECT SUR LA SANTE PRIVEE

 

Si l’actualité nous place au cœur des maisons de retraite avec la question récurrente de la maltraitance des personnes âgées, nous ne pouvons faire l’impasse sur une politique de désengagement par l’état en moyens financiers et humains.

 

Ceci étant, toutes les maisons de retraite ne sont pas comparables, qu’elles soient publiques, privées non lucratives ou privées lucratives. Après le ras le bol exprimé par les salariés du groupe KORIAN en juin, c’est à présent le groupe MEDICA France, avec plus de 120 établissements et ces 6000 salariés, avec un chiffre d’affaires de 385 millions d’euros (+ 101 millions d’euros de chiffre d’affaires en 2 ans).

 

Un conflit a éclaté dans une maison de retraite dans le 20E arrondissement de Paris, la MAPI Les Amandiers, qui a pour revendications :

 

-          Uniformisation des salaires (d’une part tout ce qui touche l’application de la convention collective et d’autre part ce qui est relatif au complément contractuel)

-          13e mois

-          Subrogation des arrêts maladie

-          Heures supplémentaires

 

Faute d’accord, la grève suivie à 95% a commencé le 10 octobre 2008, les grévistes ont mis en place un service minimum et dès le 2e jour une quarantaine de résidents sur 124 ont été transférés sur d’autres établissements MEDICA France.

 

Beaucoup de moyens de pression ont été utilisés par la direction : intimidations, vigiles devant les différents accès de l’établissement empêchant les salariés grévistes d’entrer dans leur propre structure, attestations calomnieuses, plaintes pour différents faits au commissariat de police (violence, maltraitance …), présence d’un huissier de justice en continu qui suivait les grévistes dans tous leurs déplacements et ne retenant, bien évidemment, pas les faits rapportés par la CGT,  Tribunal de Grande Instance de Paris à deux reprises …

 

4 grévistes depuis le 24 octobre ont décidé d’entamer une grève de la faim, faute de la politique de la sourde oreille pratiquée par la direction (J5 ce 28 octobre).

 

Un médiateur a été désigné le 24 octobre, il a pris contact avec les deux parties, de manière individuelle dans un premier temps, et recevra les deux parties en plénière le 29 octobre 2008 à
10 h 15 au sein de l’établissement.

 

La 3e réunion des NAO est prévue pour le 12 novembre, la question salariale est bien au cœur de tous les salariés de tous les établissements et proposons :

 

ACTIONS POUR SOUTENIR NOS NEGOCIATEURS ET FAIRE ABOUTIR NOS REVENDICATIONS

 

Nous pensons opportun et proposons que les salariés d’Ile de  France et alentours viennent soutenir les négociateurs au siège de Médica France à Issy les Moulineaux le 12 novembre prochain à partir de
10 h 00 et que les établissements plus éloignés géographiquement agissent sur des actions locales au sein de leur établissement le même jour.

 

Merci de nous faire remonter vos intentions et n’oubliez pas que ceux qui gagnent sont ceux qui luttent !!!!

 

Dominique CHAVE – Secrétaire Fédéral UFSP en charge de l’activité CGT au sein du groupe Médica France.

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3 novembre 2008 1 03 /11 /novembre /2008 15:54

A nos collègues salariés des établissements sanitaires et sociaux

Chèr-e collègue de travail,

Aux côtés des salariés, la CGT revendique une autre politique sanitaire et sociale pour répondre à vos attentes.. Notre mission principale est l’amélioration des conditions de travail, la mise en place d’un plan emploi/formation, la reconnaissance des qualifications par la revalorisation salariale…

L’histoire sociale nous démontre que la mobilisation des salariés sous différentes formes telles que les grèves, les manifestations et toutes les actions de sensibilisation envers les pouvoirs publics et la population, peuvent obliger les gouvernements à tenir compte des revendications des salariés et des usagers.

Oui, une réforme du système de santé est nécessaire pour mettre en place de nouveaux financements*, mais elle doit rompre avec la logique de rentabilité et de marchandisation de la santé en améliorant le partage des richesses. Evoluer pour mieux répondre aux besoins de santé de tous, être plus proche, plus solidaire, passe par le développement de tous les services, et plus particulièrement par la redéfinition d’un service public fort, pivot du système de santé et d’action sociale.

>> Le projet de loi « Hôpital, Patients, Santé, Territoires » s’attaque au service public

Le projet de loi « Hôpital, Patients, Santé, Territoires » a été présenté au Conseil des Ministres le mercredi 22 octobre 2008 et, courant janvier 2009, il sera débattu à l’Assemblée Nationale. Cette nouvelle réforme envisage un bouleversement radical du paysage sanitaire, social et médico-social, public et privé. Elle aura un impact sur tous les établissements de France. Loin de répondre aux difficultés de notre secteur de santé et d’action sociale, elle se fonde sur une logique essentiellement comptable et marquera une accélération de la privatisation du système de santé en s’accompagnant de réductions d’emplois. Cette loi s’inscrit dans la continuité des réformes engagées, qui ont fait preuve de leurs inefficacités pour répondre aux attentes des salariés et des usagers. Ces réformes sont d’ailleurs la source des problèmes que nous rencontrons aujourd’hui dans notre quotidien.

>> Le manque de personnel est une cause majeure des dysfonctionnements dans les services

La prise en charge de nos concitoyens, avec le souci de faire au mieux pendant leurs séjours dans nos établissements, est un exercice que nous nous évertuons d’effectuer au mieux tous les jours. Mais cette mission, nous l’accomplissons difficilement avec des conditions de travail qui se dégradent de jour en jour. Parfois, c’est le manque de professionnels formés et qualifiés dans les services qui pose question, mais dans la plupart des établissements, c’est le manque criant de personnel qui fait le plus souvent défaut avec des ratios d’encadrement insuffisants.

>> L’équilibre budgétaire au détriment de la masse salariale : l’emploi seul variable d’ajustement

On annonce déjà, pour nos secteurs sanitaires, sociaux et médico-sociaux (public et privé non lucratif), la perte de milliers d’emplois avec, en parallèle, l’intensification du travail. Aucun département et aucune région ne sont épargnés, personne ne sera oublié dans cette course effrénée de réduction des dépenses budgétaires. Pour exemple : Au CHU de Nantes, 400 emplois sont menacés (la direction recherche 200 candidats au départ volontaire), au CH du Havre, 500 emplois doivent être supprimés, à Bitche, 40 emplois se perdent dans le rachat de l’hôpital. Sur l’ensemble du territoire, la menace pèse sur au moins 15 000 emplois**, alors qu’il serait nécessaire de créer 100 000 postes pour que nos établissements puissent remplir correctement leur mission. Les emplois précaires, qui sont maintenant monnaie courante dans nos établissements, sont les premiers à en faire les frais.

>> Des budgets à la hauteur des enjeux sont nécessaires

Dans 75%** des établissements, les réformes des modes de financements ont induit des déficits. Les directions sont contraintes, faute de moyens supplémentaires, de mettre en place des plans sociaux ou de remettre en cause les 35 H pour retrouver l’équilibre budgétaire. Le gouvernement n’apporte aucune solution à nos difficultés. Pire, il propose d’aller plus loin dans le démantèlement de l’offre de soins et la prise en charge. L’objectif de concentration des activités, par territoire, sur un seul site, nécessitera la fermeture de nombreux services et établissements. Cela organisera la mobilité et le transfert du personnel et des équipements, l’éloignement des lieux de soins et de la prise en charge éducative, thérapeutique, sociale et médico-sociale des usagers.

>> La santé, « notre santé à tous », n’est pas à vendre, elle n’a pas de prix !

La volonté gouvernementale d’un retour à l’équilibre pour la sécurité sociale en 2012 et l’absence de nouvelles recettes prévues dans le PLFSS 2009 (projet de loi de financement de la sécurité sociale) impliquent la recherche d’économies et le transfert de charges vers l’usager et les collectivités territoriales. Sous la pression du patronat, le gouvernement remet en cause les principes fondateurs du système de santé et de sécurité sociale basé sur la solidarité.

La CGT affirme que la sécurité sociale ne souffre pas d’un excès de dépenses, mais d’une faiblesse structurelle de recettes.Assurer le financement durable des besoins sociaux passe avant tout par la recherche de nouvelles recettes et un autre partage des richesses. Concernant nos retraites, la volonté du gouvernement et du patronat de poursuivre l’allongement de la durée de nos cotisations est inacceptable, alors que la pénibilité au travail est un problème essentiel dans nos métiers. De nombreux salariés usés quittent ou ne terminent pas leur carrière dans nos établissements. Dans ce contexte, participer aux scrutins, voter CGT dès maintenant aux prochaines élections CNRACL pour la Fonction Publique, Prud’homales pour le secteur privé, sera perçu comme un signe fort en faveur des salariés.

>> Ensemble, faisons-nous entendre !

Nous avons notre mot à dire. Comment ne pas s’interroger sur l’empressement de l’Etat à voler au secours des banques en débloquant des centaines de milliards d’euros, alors que depuis des années on nous répète que « les caisses sont vides », qu’il n’y a pas de moyens pour trouver les fonds nécessaires à l’équilibre du budget de la sécurité sociale et des caisses de retraite. De nombreuses mobilisations et luttes sont en cours dans les territoires pour s’opposer aux attaques visant à fragiliser notre système sanitaire et social. Agissons nombreux, salarié-e-s, syndiqué-e-s, militant-e-s, usagers, pour améliorer notre quotidien au travail et les prises en charge. C’est peut être le moment, pour ceux qui n’ont pas encore franchi le pas, de se syndiquer, de rejoindre la CGT. Plus nombreux, donnons-nous tous les moyens d’organiser la contre offensive, de nous opposer aux projets régressifs pour notre société.La CGT est déterminée à construire un mouvement unitaire et rassemblé de grande ampleur, pour contrecarrer la politique actuelle. Nous lançons un appel à l’ensemble des autres organisations syndicales. Comptant sur vous, pour nous rejoindre dans notre lutte et participer au vaste chantier qui nous attend « être acteur et agir pour notre avenir ».

Bien cordialement.

 

*voir les propositions de la CGT sur notre site internet de la confédration : Des explications http://www.cgt.fr/spip.php ?page=article_dossier1&id_article=35063 Une vidéo http://www.cgt.fr/spip.php ?page=article_dossier1&id_article=35067 D’autres informations sur http://www.sante.cgt.fr/ **enquête budgétaire CGT – juin 2008 sur les budgets présentée dans les établissements public et privé
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