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  • : Le blog de l'Union Syndicale Départementale CGT SANTE et ACTION SOCIALE Publique et Privée du département de la Manche (50)
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13 août 2015 4 13 /08 /août /2015 10:58
Pétition : je m'oppose à la fermeture des Urgences et du SMUR de Valognes
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13 juillet 2015 1 13 /07 /juillet /2015 10:43
1ier juillet 2015: nouvelles grilles pour le ISD catégorie A, cadres et cadres supérieurs de santé
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10 juillet 2015 5 10 /07 /juillet /2015 10:16
communiqué de presse intersyndical: les syndicats CGT/FO/SUD/UNSA quittent le CSFPH du 8 juillet 2015
communiqué de presse intersyndical: les syndicats CGT/FO/SUD/UNSA quittent le CSFPH du 8 juillet 2015
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9 juillet 2015 4 09 /07 /juillet /2015 15:59
GREVE  VICTORIEUSE A L'EHPAD DE LA HAYE PESNEL
GREVE  VICTORIEUSE A L'EHPAD DE LA HAYE PESNEL
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6 juillet 2015 1 06 /07 /juillet /2015 13:05
GREVE A L'EHPAD DE LA HAYE PESNEL
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GREVE A L'EHPAD DE LA HAYE PESNEL
GREVE A L'EHPAD DE LA HAYE PESNEL
GREVE A L'EHPAD DE LA HAYE PESNEL
GREVE A L'EHPAD DE LA HAYE PESNEL
GREVE A L'EHPAD DE LA HAYE PESNEL
GREVE A L'EHPAD DE LA HAYE PESNEL

RECIT D'UNE GREVE

Mardi 23 juin 2015

Avec le soutien de l'Union Syndicale Départementale CGT Santé et Action sociale de la Manche, les trois-quarts du personnel de la maison de retraite de La Haye-Pesnel est en grève. Avec banderoles et calicots, ils dénoncent “l’abus de pouvoir” et la “discrimination” dans l’établissement d’hébergement pour personnes âgées dépendante Georges Peuvrel.

 

Pendant qu'une délégation était reçue par la directrice, les trois-quarts du personnel manifestaient contre "l'ambiance délétère" dans la maison de retraite. Ils ont été rejoints par quelques élus.

 

En 2013, la présidente du conseil de vie sociale avait interpellé les autorités de  tutelle pour les avertir du malaise visible du personnel face au comportement de la directrice de la maison de retraite Georges-Peuvrel.  

L’an dernier, ce sont les salariés qui ont directement interpellé notre Union Syndicale afin de dénoncer la discrimination, les brimades incessantes et l’acharnement de la directrice envers certains agents.

Nous avons été reçus ainsi que le président du conseil d’administration par l’Agence Régionale de Santé et le conseil départemental », explique la secrétaire générale de l’USD-CGT santé et action sociale de la Manche.

 

Cette souffrance au travail, dénoncée par cette grève reconductible, s’est depuis traduite par une série d’incidents graves : tentative de suicide reconnue en accident du travail, arrêt de travail.

Malgré cela, la directrice continue de s’en prendre à tour de rôle aux uns et aux autres : agents techniques, aides-soignantes… La goutte d’eau qui a fait déborder le vase, c’est son refus de prolonger le contrat de l’infirmière coordinatrice ».

 

Les représentants du personnel ont demandé la tenue d’un comité d’hygiène et de sécurité, consacré aux risques psychosociaux dans l’établissement. En attendant, les revendications des salariés sont très claires.

Nous ne supportons plus de travailler dans un tel climat délétère dont les répercussions se portent inéluctablement sur la qualité des soins portés aux résidents. Nous refusons catégoriquement de travailler avec la directrice. C’est pourquoi nous demandons purement et simplement son départ. Il faut que les autorités de tutelle prennent leurs responsabilités ! »

Mardi 23 juin 2015

une délégation a été reçue par la directrice, mais à 15h15, elle est ressortie sans aucune avancée.

Le point de non-retour est atteint, on est arrivé à un burn-out du personnel », estimait la secrétaire de l'USD CGT SANTE et Action Sociale à la sortie de l’entrevue entre les représentants du personnel et la directrice,

Les grévistes ne veulent pas lâcher l’affaire sur le dossier de la prolongation de contrat de l’infirmière coordinatrice, indiquant que deux certificats de médecins attestaient de son aptitude à poursuivre sa mission.

 

Mercredi 24 juin

Quelques grévistes tiennent en matinée un stand sur le marché hebdomadaire pour alerter la population sur la situation. Ils font signer une pétition dans laquelle ils exigent « qu’une solution soit apportée afin de travailler dans de bonnes conditions physiques et mentales ». Plus de 1 000 personnes ont déjà signé cette pétition. L’infirmière coordinatrice reçoit ce jour le courrier lui confirmant qu’elle ne pouvait pas conserver son poste après le 1er août.

 

Jeudi 25 juin.

La tension continue de monter. Les grévistes bloquent une des sorties de l’établissement. La directrice appelle les gendarmes. le directeur de la délégation  départementale de santé  (ARS) contacte la secrétaire de l'USD CGT Santé et Action Sociale en vue d’une rencontre en fin de la semaine suivante.

 

Vendredi 26 juin.

Lors d’une rencontre le matin, la directrice propose à l’infirmière coordinatrice de prolonger son activité de six mois, « mais sans aucune perspective de poursuivre ensuite » . L’entrevue a été stoppée au bout de 15 minutes. « Nous réfléchissons aux suites à donner à cette proposition, mais en tout état de cause, notre mouvement de grève se poursuit car nos revendications ne concernent pas uniquement la situation de l’infirmière coordinatrice ». L’après-midi, deux conseillers départementaux  rencontrent la direction afin d’étudier les possibilités de sortie de crise « qui ne pourra se faire que par des concessions mutuelles, notamment la réintégration de l’agent » déclare le maire.

Samedi 27 et dimanche 28 juin. Pause dans le mouvement

Lundi 29 juin:

Les grévistes installent des tentes devant la maison de retraite pour une présence 24 h sur 24. La directrice doit rencontrer les familles des résidents, probablement pour leur exposer la situation. A 10 h 30 a lieu un CHSCT consacré aux risques psychosociaux dans l’établissement. A 16 h, manifestation au départ de la maison de retraite en direction du centre-bourg. Familles des résidents et élus sont invités à se joindre au cortège.

 
mardi 30 juin:
une centaine de personnes, personnel gréviste de l’Ehpad, familles de résidents, ont manifesté en soutien au mouvement de grève lancé depuis mardi 23 juin.

Parti de la maison de retraite, le cortège est descendu dans le centre du bourg pour parcourir la rue de la Libération. Auparavant, les familles avaient été convoquées par la directrice, pour leur exposer la situation. Une entrevue qui n’a guère satisfait ces dernières qui reprochent à la directrice « son manque de relationnel avec les résidents et leurs familles.

Jeudi 2 juillet

L’après-midi, quelques membres du personnel investissent le rond-point du carrefour du Scion afin d’exprimer leur colère vis-à-vis de la directrice et réclamer sa démission. Sous le regard des gendarmes, ils distribuent des tracts aux automobilistes pour les alerter de la situation.

Vendredi 3 juillet

Le directeur général adjoint des services « Cohésion sociale et territoriale » au conseil départemental de la Manche et le représentant de l’Agence Régionale de Santé, rencontrent à la maison de retraite l’ensemble des parties concernées; tour à tour la directrice,  les représentants des familles, les élus et enfin le personnel.

« Après 11 jour de grève et dans l’insécurité dans laquelle règne cet établissement durant cet épisode de chaleur, il était temps que vous débarquiez » leur fait remarquer le maire et président du conseil d’administration.

« Nous sommes venus écouter toutes les parties et faire des propositions en restant respectueux des cadres réglementaires » répond le représentant du Conseil départemental. C’est ainsi que l’on apprend par la voix d'une aide-soignante de… Sartilly, que la situation sur place ne serait pas aussi au beau fixe que ne le prétend la directrice :

« Dire qu’à Sartilly tout va bien est faux ! Il y a là-bas énormément d’arrêts de travail depuis que Mme B. en est la directrice ».

Et la secrétaire de l'USD Santé et Action Sociale CGT au nom des salariés d’enfoncer le clou :

« Nous sommes aujourd’hui au point de non-retour entre le personnel et la directrice. Or un employeur à un devoir de protection pour la santé mentale et physique des employés. Ce n’est pas le cas ici ».

Une situation comprise par le représentant du conseil départemental :

“on se trouve ici dans une situation de rupture et non dans celle d’un compromis ou d’une médiation qui serait de nature à remettre tout le monde autour de la table. Dès lors, un autre parcours professionnel doit être envisagé pour la directrice ».

Or pour prononcer sa suspension dans le cadre d’une procédure disciplinaire (à l’initiative du Centre national de gestion qui a recruté la directrice), il est rappelé qu’il y a « des règles à respecter avec des faits objectivables. Comme pour tout agent de la fonction publique, la directrice a aussi des droits. Et une telle procédure peut durer dans le temps ».

Or du temps, les salariés ne veulent pas en accorder à la directrice et réclament toujours son départ immédiat : « nous ne voulons plus travailler avec elle, ce n’est plus possible !».

Outre la question du départ de la directrice, les représentants de l'ARS et du Conseil départemental ouvrent la voie à la prolongation de deux ans souhaitée par l’infirmière-coordinatrice dont le refus de la directrice dans ce dossier a constitué l’élément déclencheur de la grève. Tous deux indiquent aussi attendre les conclusions du cabinet mandaté afin de cerner les risques psychosociaux dans l’établissement. Enfin, pour remettre de la sérénité, ils proposent d’effectuer un travail autour de l’organisation des fiches de postes selon les qualifications et les compétences de chaque agent. « Il faut mettre en place un projet d’établissement avec des objectifs qui se fera sans la directrice ».

Poursuite du mouvement

Sortis un instant afin de discuter de ces propositions, les agents grévistes sont finalement revenus quelques minutes plus tard annoncer qu’ils comptaient poursuivre le mouvement lundi 6 juillet tout en exigeant des réponses claires et écrites ce même jour de la part des autorités de tutelle concernant l’identité de la personne qui serait amenée à remplacer la directrice.

Les salariés ont également exigé la réintégration de l’infirmière coordinatrice et demandé à ce qu’aucune retenue sur salaires ne soit effectuée imputant la responsabilité de cette grève à l’attitude la directrice. « Vous comme nous, avons à prendre une décision rapide dans l’intérêt de tous » déclare le représentant du conseil départemental après quatre bonnes heures de discussions.

 

lundi 6 juillet

Le personnel entame la troisième semaine de lutte.
Nous avons rencontré le conseil départemental et l'ARS. 
Des engagements ont été pris:
  •   prolongation d'activité de l'IDE,
  •   nomination d'un remplaçant à la direction en attente de pouvoir mettre un directeur par intérim,
  •   mise en place d'un projet d'établissement.
Dans l'attente d'un écrit de leurs parts , nous poursuivons le mouvement.

 

Mardi 07 Juillet

Enfin le mardi 7 juillet, un courrier, adressé au Président du Conseil d'Administration et aux personnels, est rédigé:

  • La désignation d’un directeur intérimaire de l’EHPAD à compter du 11 juillet jusqu’au 31 juillet afin d’accompagner le retour à un fonctionnement normal de l’établissement. Cette mission a été confiée à M. Amar Bensmina, directeur des EHPAD de Bréhal et d’Agon-Coutainville. Sa durée tient compte du délai incompressible nécessaire au Centre National de Gestion des personnels de la fonction publique hospitalière chargé d’évaluer avec précision la situation de l’établissement et de statuer sur la situation administrative de la directrice.

  • La prolongation d’activité de l’infirmière coordinatrice pour une durée de deux au-delà de son 60e anniversaire, sur une fonction d’infirmière.

  • L’organisation d’un audit portant sur les risques psycho-sociaux au sein de l’établissement conformément à la demande exprimée lors du dernier CHSCT.

  • L’organisation d’un audit organisationnel dans le cadre du renouvellement du projet d’établissement (organisations, fonctionnement, fiches de postes, protocoles).

  • L’organisation d’une inspection conjointe par les services de l’ARS et du conseil département

Le mot de conclusion de la secrétaire générale USD-CGT:

« Nous sommes satisfaits que nos revendications aient été entendues à l’issue d’un si long conflit. Nous remercions tout particulièrement tous ceux qui se sont associés à notre mouvement : familles du personnel, familles des résidents, élus et tous ceux qui sont venus nous manifester leur sympathie. C’est bien la preuve que c’est dans la solidarité que l’on parvient à aboutir à quelque chose ».

Tous ensemble, nous avons GAGNE

après plus de 15 jours de conflit

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