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  • : Le blog de l'Union Syndicale Départementale CGT SANTE et ACTION SOCIALE Publique et Privée du département de la Manche (50)
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14 mars 2011 1 14 /03 /mars /2011 13:33

Le Mardi 15 mars 2011

 Contre le projet de loi sécuritaire sur l’hospitalisation psychiatrique

 

 

Pour une psychiatrie démocratique, tournée vers le soin et non vers l’enfermement.

 

Lettre ouverte aux soignants en psychiatrie

 

Il est l’heure, il est temps de retrouver la voie d’une psychiatrie démocratique !

 


Le projet de loi « relatif aux droits et à la protection des personnes faisant l’objet de soins psychiatriques et aux modalités de leur prise en charge » va être discuté à l’Assemblée Nationale à partir du 15 mars prochain. L’ensemble des organisations syndicales de personnels de santé et de psychiatres, mais aussi des associations d’usagers et de citoyens, le syndicat de la magistrature, et plusieurs partis politiques demandent le retrait de ce projet.

 

Si depuis 20 ans s’exprime le « Malaise de la psychiatrie » comme disent les médias, ce projet de loi ne pourra que dégrader encore les conditions de soins des usagers et les conditions de travail des soignants avec pour effet supplémentaire de multiplier les contentieux juridiques.

 

Des équipes aujourd’hui en tension

Aujourd’hui les lieux d’hospitalisation et de consultation sont saturés. L’accès aux soins 24H/24H, l’accueil, l’hospitalité, la continuité des soins, l’accompagnement, la réinsertion ne sont plus les axes de la politique de santé mentale. La pression à l’hospitalisation, la sur occupation des lits, le turnover important qui en découle, la réduction des temps d’échanges cliniques et de régulation génèrent une tension permanente sur les équipes qui se sentent disqualifiées, à l’abandon, voire en insécurité. L’insuffisance de l’offre de soins précoces, la régression progressive de la dimension relationnelle des soins font que les patients n’arrivent aux soins bien souvent que quand leurs actes finissent par imposer une mesure de  placement involontaire.

 

Cela aggrave la représentation répressive du soin psychique, la dimension carcérale de l’institution et compromet les premiers contacts entre la personne malade, les soignants et le dispositif : recours massif à la contention chimique, aux chambres d’isolement et à la contention physique, recours permanent aux « renforts », aux demandes d’admission en UMD, ….En première ligne pour exécuter la contrainte et l’enfermement, les équipes soignantes sont bien conscientes de ne pas répondre correctement, et humainement, aux besoins des patients. Elles subissent la contrainte de devoir « soigner » sous la contrainte et sont les premières exposées.

 

Progressivement le sécuritaire peut apparaître, face à cette situation, comme une réponse immédiate à leurs difficultés, voire trouver là sa justification. La souffrance qui s’exprime est pourtant d’ordre éthique.

 

Et demain sous haute tension

La réforme de la loi de 90 a pour projet de faire de la contrainte une modalité ordinaire d’accès aux soins, et de soin. Elle prévoit de faciliter le recours à l’hospitalisation sous contrainte tout en 2 verrouillant davantage les modalités de sortie. La réponse au constat, alarmant, de l’augmentation des procédures d’admission sous contrainte depuis une vingtaine d’années n’est autre que l’extension de la contrainte aux structures ambulatoires et au domicile !

Compte tenu de l’encombrement des services hospitaliers, intra et extra hospitaliers, les « soins sous contrainte » à domicile vont rapidement se généraliser. Et compte tenu de la pénurie d’effectifs ces « soins » se résumeront vite à l’administration de traitements médicamenteux,retard de préférence.

 

Cette intrusion « banalisée » des soignants au domicile et dans leur corps portera gravement atteinte à la liberté d’aller et venir et à la vie privée du patient et de son entourage, aux droits de l’homme et du citoyen.

 

En outre, le directeur de l’établissement, obligatoirement informé en cas de « non respect du protocole » pourra ordonner la réintégration du patient. Demain les soignants devront, sur injonction du directeur, aller chercher, en toute légalité, les patients à leur domicile et leur imposer, de force, une hospitalisation ! Seront-ils évalués, voire rémunérés demain en fonction de leur pourcentage de réintégrations réussies dans cette mission de police ? Et par la suite, passeront-ils leur temps à scruter des écrans pour pister les bracelets de géo localisation qui « faciliteront leurs tâches » de contrôle et de main mise permanente sur les patients ?

 

Les soignants doivent refuser d’accompagner des pratiques de régression et de glisser progressivement vers des fonctions d’auxiliaires de police. Ils ont besoin de temps relationnel et de moyens pour soigner. Ils ont besoin de formations et de mises à disposition de lieux d’accueil diversifiés pour assurer leurs missions. Ils ont besoin de liberté pour faire progresser le soin.

 

Le projet de réforme sera débattu les 15, 16 et 17 mars à l’Assemblée Nationale. Le jour de l’ouverture des débats, nous appelons tous les soignants en psychiatrie à se mobiliser:

 

 

-pour exiger le retrait du projet de loi ;

-pour l’abrogation de la loi du 27 juin 1990 ;

-pour une loi globale d’orientation de la politique de Psychiatrie et Santé Mentale qui assume, démocratiquement, soin psychique et droits de l’homme et du citoyen et qui assure les moyens de la mettre en oeuvre.

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14 mars 2011 1 14 /03 /mars /2011 13:32
FEDERATION CGT DE LA SANTE

ET DE L’ACTION SOCIALE

COMMUNIQUE DE PRESSE

 

Les ordres, même gratuits

les salarié-es et la CGT

n’en veulent pas !

 

A l’heure actuelle, le Gouvernement communique sur le montant de la cotisation à l’Ordre Infirmier (IDE). Mais, Madame BERRA et Monsieur BERTRAND, plutôt que dépenser votre énergie à persuader l’ordre infirmier de baisser le tarif de la cotisation, qu’il a fixé lui-même, vous devriez plutôt mettre fin aux ordres professionnels et, ainsi, répondre aux attentes d’une très large majorité des personnels concernés.

 

L’ordre IDE ne recueille que 10 % d’adhérents, c’est un désaveux collectif de l’ensemble d’une profession. De plus, ces ordres professionnels, très coûteux, ont fait la preuve de leur inutilité. En aucun cas, ils ne répondent aux aspirations et aux besoins des professionnels.

 

Pour les IDE, comme pour les autres professions ayant un ordre : «l’ordre même gratuit, les salariés n’en veulent pas ! » 

 

La profession infirmière ne peut pas être organisée par une structure privée (exerçant des missions de service public), sans contrôle de l’Etat, garant de toutes les évolutions de santé.

 

Il y a quelques jours, au sujet des ordres professionnels, la secrétaire d’Etat à la Santé a évoqué qu’il fallait laisser travailler tranquillement les salariés. La CGT a les solutions : « supprimer les ordres », mais aussi : améliorer les conditions de travail, améliorer la reconnaissance professionnelle, notamment par de véritables augmentations de salaire, reconnaissance de la pénibilité et suppression du droit d’option pour les IDE qui génère beaucoup de stress chez les professionnels, car ils n’ont pas toutes les cartes en main pour un choix éclairé et refusent massivement ce chantage odieux.

 

Montreuil, le 3 mars 2011

 

 

 

Tél : 01 48 18 20 98

Fax : 01 48 57 56 22

E-Mail : com@sante.cgt.fr

Case 538

263, rue de Paris

93515 Montreuil Cedex

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3 mars 2011 4 03 /03 /mars /2011 14:07

Développement Professionnel Continu (DPC)

 

Inconnu du langage courant jusqu’en juillet 2009, le DPC a vu le jour, dans le cadre de la Loi n° 2009- 879 du 21 juillet 2009 portant réforme de l’hôpital et relative aux Patients, à la Santé et aux Territoires (HPST).

 

Dans son article 59, le DPC est défini comme sui t : « Le développement professionnel continu a pour objectifs l’évaluation des pratiques professionnelles, le perfectionnement des connaissances, l’amélioration de la qualité et de la sécurité des soins ainsi que la prise en compte des priorités de santé publique et de la maîtrise médicalisée des dépenses de santé ».

 

L ’évaluation des pratiques professionnelles (EPP) et la formation médicale continue (FMC) sont désormais intégrées dans un dispositif unique : le développement professionnel continu (DPC) qui rentrera en vigueur le 01 janvier 2012.

 

Initialement destiné aux médecins, il devient applicable à toutes les professions de santé.

 

Il s’applique :

Aux Médecins

Aux Chirurgiens-dentistes

Aux Pharmaciens

Aux Sages-femmes

Aux Préparateurs en Pharmacie

Aux Auxiliaires Médicaux(1)

Aux Aides - soignant s et Auxiliaires de Puériculture.

 

L’EPP avait été instaurée par la loi du 13 août 2004 et rendue obligatoire pour tous les médecins, mais pas pour les autres professionnels de santé. Avec le DPC c’est chose faite !

 

Dans le cadre de la réduction des dépenses de santé et de ses conséquences sur l’offre et la qualité des soins, le Ministère, via la Haute Autorité de Santé (HAS), a souhaité se donner bonne conscience en instaurant l’analyse professionnelle par rapport à des recommandations de bonnes pratiques, puis en mettant en œuvre des actions d’amélioration. Dès juin 2005, la HAS a souhaité que l’EPP soit étendue à l’ensemble des

professionnels de soins et elle a incité les pouvoirs publics et les professions concernées à s’engager sans tarder dans cette direction.

 

Chaque professionnel, qu’il soit médical ou paramédical, libéral ou salarié, est aujourd’hui soumis à la nouvelle obligation de développement professionnel continu (DPC). «Obligation individuelle qui s’inscrit dans une démarche permanente ».

Pour que cette obligation soit remplie, le programme annuel ou pluriannuel doit répondre à une orientation nationale ou à une orientation arrêtée au niveau régional. Le ministre chargé de la santé définit, chaque année, par arrêté, une liste de ces orientations nationales. Ces dernières peuvent être complétées par des orientations régionales fixées par l’agence régionale de santé (ARS), en cohérence avec le projet régional de santé.

 

On assiste à une étatisation de la formation. Le Ministère et les ARS prennent la main sur la formation professionnelle.

 

Les OPCA (ex. ANFH) deviennent des « prestataires de service ». Ils ne pourront se substituer à l’OGDPC (Organisme Gestionnaire du DPC) pour enregistrer les organismes de DPC.

Ils pourront, néanmoins, conclure par convention un partenariat avec l’OGDPC.

 

Pour y parvenir, le législateur a mis en place plusieurs instances aux contours extrêmement flous.

Le Conseil National du DPC, composé de 5 col lèges (médecins, chirurgiens-dentistes,

sages-femmes, pharmaciens et paramédicaux ) + une commission de coordination.

Trois missions sont assignées à ce conseil national :

_ donner un avis au ministre en charge de la santé sur les (1) Les auxiliaires médicaux sont définis par le livre III du code de la santé publique et regroupent les infirmiers (titre I), les masseurs-kinésithérapeutes, les orthoprothésistes et pédicures-podologues (titre II), les ergothérapeutes et psychomotriciens (titre III), les orthophonistes et orthoptistes (titre IV), les manipulateurs d'électro- radiologie médicale (titre V), les audioprothésistes, opticien-lunetiers, prothésistes et orthésistes pour l'appareillage des personnes handicapées (titre VI) et

les diététiciens (titre VII).

 

_ d’assurer le secrétariat du conseil de gestion, des commissions scientifiques indépendantes et du Conseil national du développement professionnel continu ;

_ de gérer les moyens  nécessaires au fonctionnement du Conseil national du DPC

_ d’assurer la mise en place d’un système d’information relatif au DPC de l’ensemble des

professionnels de santé.

 

Pour l’exercice de ses attributions, l’organisme gestionnaire du DPC peut notamment :

1) Acquérir les biens meubles et immeubles nécessaires

2) Conclure des conventions avec tout organisme public ou privé gestionnaire de crédits de formation des professionnels de santé, notamment les établissements de santé ainsi

que les OPCA

3) Réaliser ou faire réaliser des études sur les coûts du DPC.

Le financement des programmes de formation sera assuré par l’OGDPC pour les libéraux et professionnels des centres de santé et par les employeurs des établissements publics et les employeurs du secteur privé.

La formation continue devient le DPC.

C’est une réforme majeure qui remplace tout le dispositif de formation actuel.

Ces dispositions portent d’énormes enjeux, tant sur le plan financier de la formation continue, que sur les contenus de formation des professions de santé. Ce qui va impacter fortement les politiques sanitaires et sociales dans les prochaines années.

De plus, elles vont être très rapidement liées avec les mesures instituant des coopérations entre professionnels de santé, la réingénierie des programmes de formation initiale des professions paramédicales, en lien avec la réforme de la première année de médecine (rentrée septembre 2010) et celle à venir d’une éventuelle année commune des professions paramédicales.

 

A terme, la question se pose si les formations initiales des professions paramédicales, sous la forme actuelle, perdureront. Il y a risque aussi d’éclatement des diplômes nationaux car, dans le projet de décret sur « la transmission d’informations certifiées relative aux titres de formation délivrés aux professionnels de santé et aux personnes susceptibles de concourir au système de soins », il est envisagé la certification de « bouts de métier ». Ce qui pourra conduire à la déréglementation des professions de santé dans le but de moins payer les qualifications reconnues collectivement au profit des compétences individuelles.

 

Pour la CGT, la formation professionnelle continue est une nécessité pour la garantie de la qualité et la sécurité des soins. Les évolutions médicales et technologiques doivent être prises en compte dans l’évolution professionnelle de chaque agent.

 

Pour une bonne qualité des soins, notre système de santé doit avoir des professionnels de santé qualifiés et bien formés tout au long de leur carrière.

 

Les Commissions de Soins Infirmiers, de Rééducation et Médico-Technique (CSIRMT), les Unions Régionales des Professions de Santé (pour les Libéraux) sont consultées dans les régions sur les plans de formation entrant dans le orientations nationales de DPC,

_ donner un avis sur la qualité et l'efficacité du dispositif

_ proposer des pistes d'amélioration.

 

Cinq commissions scientifiques indépendantes,  propres à chaque catégorie, qui proposent les orientations nationales du DPC, évaluent techniquement et scientifiquement  les organismes, répondent aux demandes d’expertise.

L’Organisme Gestionnaire du DPC qui prend la forme juridique d’un Groupement d’Intérêt Public (GIP) et reste aux seules mains de l’Etat et de l’Union Nationale des Caisses d’Assurance Maladie (UNCAM).

Il comporte un conseil de gestion ainsi que les  commissions scientifiques indépendantes.

Il est chargé :

_ d’enregistrer et de publier tous les organismes de DPC

_ de collecter les contributions versées par les caisses nationales d'assurance maladie et par l ’Etat , par les établissements de santé publics et privés, les centres de santé, et  les employeurs des professionnels de santé salariés, ou celles provenant de tout autre type d’organisme au titre du financement du DPC

_ d’assurer le paiement des organismes de DPC

_ de verser des indemnités pour perte de ressources aux professionnels de santé libéraux ayant participé aux programmes de DPC

 

DPC. Les Organisations Syndicales de salariés (non représentées dans les CSIRMT) sont exclues des principales instances du DPC. Elles ne sont représentées que dans le collège des paramédicaux du Conseil National du DPC et ne pourront plus avoir un droit de regard, voire être partie prenante, sur l’évolution des contenus professionnels et pédagogiques et leur financement dans les OPCA .

 

Adossées à ce DPC, les structures ordinales se voient confier, une fois de plus, des missions de contrôle.

 

Elles s’assurent de l’engagement des auxiliaires médicaux (qui en sont pourvus) dans la procédure de DPC, en procédant à une vérification annuelle du respect de cette obligation sur la base des attestations transmises par les organismes de DPC (« le cas échéant » l’employeur).

 

Si l’obligation individuelle de DPC n’est pas satisfaite, le conseil de l’ordre adresse à l’auxiliaire médical concerné, une lettre recommandée. Celui-ci dispose d’un délai de deux mois pour fournir un justificatif ou une réponse motivée.

 

L’ordre apprécie la nécessité de mettre en place une procédure d’accompagnement personnalisé de DPC. En cas d’échec de cette procédure, l’absence d’engagement de l’auxiliaire médical dans le DPC constitue un cas d’insuffisance professionnelle, au sens des articles R. 4311-53 et R.4323-2 du Code de la santé publique.

 

Dans ce cas, la structure ordinale peut sanctionner le professionnel si l’obligation n’a pas été accomplie.

 

Ces textes laissent trop de place aux Ordres, qui nous le voyons bien ne sont pas l’outil de reconnaissance des paramédicaux et de leur place dans le système de soins mais bien

l’outil de mise en place de la RGPP (missions de service public confiées à des structures privées).

 

Sur le fond, de telles missions ne peuvent pas être confiées à une structure privée comme les ordres professionnels . Les décrets d’application relatifs à la mise en place d’une inscription automatique - inscrits dans la HPST - ne sont toujours pas parus et des

engagements avaient été pris par l’ex Ministre de la santé pour ne plus rendre l’adhésion obligatoire pour les infirmières salariées.

 

Position prise contrainte et forcée au regard de l’ampleur du boycott organisé par la profession.

 

A ce jour, moins de 15% des infirmières seraient inscrites au tableau national de l’ordre !

 

Il est nécessaire que les professionnels continuent d’afficher leur opposition à la structure, mais il faut aussi continuer de refuser que de telles missions soient confiées à ce genre de structure.

 

La formation continue des professionnels de santé doit rester une obligation pour les employeurs.

 

Si un contrôle doit être organisé pour vérifier si chaque professionnel de santé en exercice reçoit une formation continue professionnelle suffisante au regard de la mission qu’ils remplissent, alors, cette responsabilité doit incomber aux pouvoirs publics.

 

C’est une mission de service public :

sa gestion et son financement doivent relever du public et de la solidarité nationale.

Le financement des structures ordinales ne repose que la base de la cotisation obligatoire qui est versée par les professionnels. Pour la CGT, la gestion d’une profession

de santé, et son financement doit reposer sur le service public et sur l’impôt solidaire.

 

De nombreuses questions restent en suspend ?

Sur le financement, quel sera la participation imposée aux employeurs des établissements publics et privés ?

Quelle possibilité de formation restera aux établissements ?

Quid des plans de formation liés aux orientations des établissements et des demandes

individuelles des agents ?

De quels moyens disposeront l ’OGDPC, les différentes commissions et les ARS pour assurer ces missions ?

De quelle autonomie les OPCA disposeront-ils ?

 

C’est pour toutes ces raisons évoquées et toutes ces  interrogations que l’UFMICT-CGT et la Fédération CGT de la Santé et de l’Action Sociale ont refusé d’apporter leur soutien à cette nouvelle « réforme » de la formation professionnelle, tant au Haut Conseil des Professions Paramédicales, qu’au Conseil Supérieur de la Fonction Publique Hospitalière.

 

L’accès à la formation est un enjeu majeur pour les établissements sanitaires et sociaux mais aussi pour les professionnels. Les évolutions technologiques pour une meilleure prise en charge du patient nécessitent une maîtrise encore plus performante et des réponses a d a p t é e s . La formation professionnelle doit permettre à chaque salarié de progresser au cours de sa vie professionnelle.

 

Malheureusement, les objectifs de ce DPC s’inscrivent, une fois de plus, dans un contexte de restrictions budgétaires dans lequel le Gouvernement veut imposer ses mesures pour parvenir à ses fins.

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3 mars 2011 4 03 /03 /mars /2011 09:09

Défendons nos Conventions

Collectives !

 

 

RASSEMBLEMENT AU HAVRE

MERCREDI 9 MARS 2011 à partir de 9 H

Musée André Malraux -

2 Boulevard Clémenceau

 

Où en sommes-nous de notre Convention Collective 66 ?

 

Le 13 juillet 2010 lors de la dernière Commission Paritaire, les syndicats employeurs (SYNEAS et FEGAPEI) ont annoncé qu’ils transmettraient à la mi-octobre un texte global de révision de la convention collective 66, dans le cadre de l'article 3 (3 mois pour entamer la négociation, 3 mois pour conclure).

En février 2011, rien n’est encore sorti du côté des syndicats employeurs. Deux réunions ont été arrêtées pour les 10 et 25 mars 2011 avec la DGT (Direction Générale du Travail), les syndicats employeurs et les syndicats salariés.   

Depuis plus de deux ans, les mobilisations des salariés ont contraint les employeurs à reculer sur leur projet régressif de la Convention.

 

Réaffirmons notre volonté de vouloir une réelle amélioration de la convention collective en exigeant :

 

·                   Maintien du caractère national, garant des missions de service public, du caractère non lucratif de notre secteur.

·                   Maintien de la structuration autour des qualifications, des diplômes nationaux et des métiers reconnus dans la Branche.

·                   Maintien et amélioration des salaires, liés au déroulement de carrière, à l’ancienneté…

·                   Maintien et généralisation pour tous des congés annuels supplémentaires, traduisant la reconnaissance des conditions d’exercice professionnel, de travail et de la pénibilité dans notre secteur.

 

 

Où en sommes-nous de notre Convention Collective 51 ?

 

Après 7 mois de négociation, nous sommes obligés de constater que les propositions de la FEHAP dégradent fortement nos garanties collectives (reprise d’ancienneté, ancienneté, indemnité de licenciement, indemnité de départ à la retraite, heures supplémentaires, jours fériés…).

 

 

Le 11 janvier 2011, lors de la Commission Paritaire, la FEHAP a repoussé la dernière négociation au 8 mars 2011 en laissant planer le spectre de la dénonciation totale ou partielle, si aucun accord n’est trouvé avec les organisations syndicales !!!

 

Partout, le capitalisme financier comme un rouleau compresseur provoque « la baisse du coût du travail comme si la seule solution c’était de faire des économies sur le dos des salariés !!! »

 

L’avenir de la 66 et de la 51 est totalement lié !!!

 

Le mercredi 9 mars 2011 matin, le SYNEAS (un des syndicats employeurs de la 66) organise une réunion de ses adhérents. De nombreux employeurs du département y seront présents.

 

Nous appelons donc les salariés à se rassembler à cette occasion pour montrer leur détermination quant à l’avenir de leurs conventions collectives !!!

 

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1 mars 2011 2 01 /03 /mars /2011 09:40

FEDERATION CGT DE LA SANTE

ET DE L’ACTION SOCIALE

 

C’est l’ensemble de la loi « Hôpital,

Patients, Santé et Territoires »,

qui doit être remis en chantier !

 

Le projet de loi « Fourcade » démontre que les critiques que la CGT avait émises, lors de la préparation de la loi « Hôpital, Patients, Santé et Territoires étaient fondées.

 

L’absence de véritable concertation et la volonté d’imposer des modes de gouvernance issus des entreprises de production avaient amené notre organisation à la conclusion que cette loi n’était pas amendable et devait être retirée.

 

Aujourd’hui, nous constatons que le texte soumis à la discussion au Parlement va vider de son contenu la partie de la loi concernant la médecine de ville.

 

Dans ce contexte, la CGT relève plusieurs éléments essentiels :

v    Avant tout, le seul point pour lequel il existait un large consensus sur cette loi était que, pour la première fois, une loi traitait de l’organisation du système de santé de manière globale sans séparer la médecine de ville et l’hôpital. Si le projet actuel est validé, la loi HPST perd toute légitimité dans ce domaine.

v    Ensuite, la mise en place du versant hospitalier étant fortement contestée sur le terrain, il est donc nécessaire de le remettre en discussion. Cela est d’autant plus indispensable que la situation est explosive sur le terrain, avec notamment, la contestation de nombreuses décisions autoritaires prises par les Agences Régionales de Santé et des situations de tension quotidienne dans les établissements en rapport avec le nouveau mode de gouvernance qui réduit l’expression démocratique à sa plus simple expression. D’ailleurs, un signe est significatif : de plus en plus de directeurs d’hôpitaux sont en grande difficulté et considèrent qu’ils ne peuvent pas assumer correctement leurs missions.

v    Enfin, les personnels sont à bout. Elles et ils subissent des contraintes qui ne leur

v    permettent plus d’assurer correctement leurs métiers. Face aux contraintes budgétaires, les pressions quotidiennes représentent des sources d’épuisement professionnel et génèrent des situations de harcèlement. La situation se dégrade de jour en jour et les conflits se multiplient.

 

La CGT interpelle le gouvernement et les parlementaires, afin que l’ensemble de la loi HPST soit revu. Il en va de l’avenir de notre système de santé, qui répond de moins en moins aux besoins de l’ensemble de la population.

 

Fait à Montreuil, le 28 février 2011

COMMUNIQUE DE PRESSE

Tél : 01 48 18 20 98

Fax : 01 48 57 56 22

E-Mail :

com@sante.cgt.fr

Case 538

263, rue de Paris

 

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28 février 2011 1 28 /02 /février /2011 15:56

Négociations ARRCO et AGIRC

Compte rendu succinct de la réunion du 24 février 2011

 

 

Une fois de plus, il est démontré que l'action syndicale, et plus particulièrement l'appel de la CGT de ce jour à des rassemblements devant les chambres patronales, modifie le cours des événements.

 

Ce n'est pas un hasard si les organisations syndicales parties prenantes des négociations se sont montrées beaucoup plus vindicatives et convergentes lors de cette cinquième séance.

Il y avait vraiment de quoi après la présentation par le Medef de sa position sur les cotisations et sur le rendement des régimes.

 

Sans surprise, le Medef a rappelé sa farouche opposition à une augmentation des cotisations. Pour justifier de cette position, le représentant patronal a rejoué l'air du coût du travail trop élevé en France et des entreprises croulant sous les « charges » et autres prélèvements qui grèvent leur compétitivité.

 

Se refusant obstinément à une augmentation pourtant indispensable des cotisations, le Medef a présenté avec beaucoup de précautions oratoires un scénario porteur de nouvelles baisses des pensions servies par les régimes complémentaires. Rappelons ici que le nombre de retraités est en constante augmentation et que faute d’augmentation des ressources des régimes, les pensions des retraités actuels et futurs sont appelées à baisser.

 

La CGT a fait valoir qu’il était possible de financer les régimes complémentaires afin de garantir à chacun un niveau de vie équivalent à celui du temps de l’activité. Elle a rappelé que le niveau des dividendes distribués avait encore progressé de 13 % en 2010, en pleine période de crise, pour atteindre 250 milliards d’euros, soit plus que la totalité des dépenses de retraite en France, tous régimes confondus.

 

Elle s’est insurgée contre la baisse du taux de remplacement du salaire d’activité par la pension de retraite. Ainsi, à l’Arrco, pour une carrière de 40 ans et un taux contractuel de cotisation de 6%, le taux de remplacement instantané est passé de 26,9 % en 1993 à 19,80 % en 2010, soit une baisse de 26,34 %. Sur la même période, à l’Agirc, le taux de remplacement a baissé de près de 30 %.

 

Les autres organisations syndicales ont exprimé des positions très proches, considérant qu’on ne pouvait engager des discussions sur la base de ce blocage patronal sur les ressources. Elles ont, elles aussi, contesté un scénario qui verrait les salariés et les retraités de nouveau sacrifiés.

Le Medef s’est retrouvé en difficulté devant ce front syndical très large. Il a dû renoncer à présenter de nouvelles remises en cause des droits familiaux et conjugaux. Pour mémoire, il avait demandé que soient chiffrées l’ouverture de la réversion à 60, voire 62 ans (au lieu de 55 ans à l’Arrco), ainsi qu’une baisse du taux de réversion de 60 à 54 % dans les 2 régimes.

 

Après une suspension de séance, il a annoncé que les débats reprendraient le 9 mars avec un projet d’accord qui serait « remis sur table ».

 

La mobilisation de ce jour a déjà eu un premier effet positif sur ces négociations. Il n’est pas trop tard pour informer les salariés et travailler à de nouvelles initiatives d’ici le 9 mars prochain.

 

Pour rappel, les organisations de la CGT disposent de matériaux pour aller à la rencontre des salariés dans les entreprises : le tract confédéral, le diaporama, le hors série de la NVO « La bourse ou la vie » ainsi que ceux mis à disposition par l’Ugict.

 

La prochaine réunion se tiendra le 9 mars prochain.

 

La délégation CGT, conduite par Eric Aubin, était composée de Sylvie Durand, Anne Leloarer, Alain Drieu et Gérard Rodriguez

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21 février 2011 1 21 /02 /février /2011 15:07

INFOS RETRAITES

ET DROIT D'OPTION

 

Nous sommes très nombreux à nous interroger sur la retraite : sur ce qui a changé depuis la réforme (loi 2010-1330 du 9 novembre 2010) et, pour les infirmières, sur les conséquences de ces réformes sur le droit d'option (choix entre catégorie A et B).

 

Pour les IDE, le droit d'option qui découle de la loi "Bachelot" est un véritable chantage entre reconnaissance de la pénibilité et possibilité de retraite à 55 ans ou augmentation de salaire.

 

Ce tract a pour objectif d'éclaircir quelques points :

 

 

A quel âge peut- on partir en retraite ?

-          pour la catégorie sédentaire :

o        - Le recul de l'âge légal : l'âge légal de départ en retraite passe de 60 à 62 ans d'ici à 2018: + 4 mois par an à partir du 1er juillet 2011.

-          pour la catégorie active :

o        - Le recul de l'âge légal : l'âge légal de départ en retraite passera de 55 à 57 ans d'ici à  2018: + 4 mois par an à partir du 1er juillet 2011.

 

 

Combien de temps faut-il cotiser ?

Allongement de la durée de cotisation. Pour toucher une retraite à taux plein, la durée de cotisation est portée à 41 ans en 2012  soit 164 trimestres jusqu'à 166 trimestres à partir de 2018.

 

 

Comment "comptent" les enfants ?

-          enfants nés avant 2004 durant la carrière fonction publique  = comptent 4 trimestres en temps et en cotisation

-          enfants nés après 2004 durant la carrière fonction publique   = comptent 2 trimestres en temps et en cotisation

 

 

Et les temps partiels ?

-          les temps partiels parentaux comptent 100% de cotisation

-          les temps partiels pour convenances personnelles : la cotisation  est au prorata du temps travaillé (exemple : 5 années de 80% comptent pour 4 ans à temps plein)

 

 

Et les congés parentaux ?

Ces périodes sont prises en compte gratuitement (pas de versement de cotisation) dans le calcul de la durée de service dans la limite de 3 ans par enfant.

 

- Les enfants ouvrant droit sont les enfants légitimes, naturels ou adoptifs nés ou adoptés à compter du 1er janvier 2004.

Les périodes concernées sont :

-          le temps partiel de droit pour élever un enfant jusqu’à ses trois ans,

-          le congé parental jusqu’aux 3 ans de l’enfant,

-          le congé de présence parentale,

-          la disponibilité pour élever un enfant de moins de 8 ans.

 

Le service militaire ?

Le service national, même effectué avant l'entrée dans la vie active, est ajouté à la durée de service pour le calcul de la pension.

 

Qu'est-ce que c'est que la décote ?

Si vous n'avez pas atteint la durée d'assurance requise (tous régimes confondus) au moment où vous faites valoir vos droits à la retraite, une décote sera appliquée au calcul de votre pension.

Le coefficient de décote est évolutif :

-          0.75% par trimestre manquant en 2011

-          0.875 % en 2012

-          1% en 2013

-          1.125% en 2014

-          1.25% en 2015 et ensuite.                Le maximum de décote est de 25 % (5 années)

 

Le personnel de catégorie active bénéficie d'une majoration de sa durée d'assurance d'un an pour 10 ans travaillés.

 

Annulation de la décote

Il n'y a pas de décote lorsqu'un agent part à son âge limite, même s'il n'a pas le nombre de trimestres nécessaires pour obtenir une pension maximum.

La loi de 2003 prévoyait que :

-          Pour les personnels sédentaires, l'âge limite était de 62,5 ans en 2010 et augmentait progressivement pour s'établir à 65 ans en 2020.

-          Pour les personnels dits actifs dont la limite d'âge était de 57.5 ans en 2010 et  augmentait progressivement pour atteindre 60 ans en 2020.

 

Les nouvelles limites d'âge : à compter du 1er juillet 2011

-          pour les personnels sédentaires nés à compter du 1er janvier 1956, de 65 à 67 ans

-          pour les personnels dits actifs à compter du 1er janvier 1961, de 60 à 62 ans

-          pour les personnels nés avant ces dates, la limite d'âge évoluera de manière croissante dans la limite de 62 et 67 ans.

 

Qu'est ce que le minimum garanti ?

Avant la réforme des retraites de 2010, les agents bénéficiaient de ce minimum dès qu’ils atteignaient l’âge d’ouverture des droits (55 ou 60 ans), même s’ils n’avaient pas tous leurs trimestres.

Depuis  l’article 45 de la loi 2010-1330 portant réforme des retraites, il faut avoir tous ses trimestres ou attendre l’âge légal du taux plein pour bénéficier du minimum garanti.

Le montant du minimum garanti de pension dans la fonction publique est de 1067 €.

 

Le calcul de la pension

Le calcul de la pension est dégressif d’année en année. Il faudra donc travailler plus longtemps pour bénéficier d’une retraite à taux plein soit 75% de son salaire.

Avant la réforme de 2003, il fallait travailler 37,5 années pour prétendre à une pension équivalente à 75 % de son salaire, soit un taux de l’annuité égal à 2% (37,5 X 2 % par an = 75%)

L’augmentation de la durée de cotisation fait baisser le taux de l’annuité (Tx) au fil des années :

Il est passé de 2 % en 2003, à un Tx = 1,852 % en 2010.  Tx = 1,840 % en 2011 Tx = 1,829 % en 2012.

- Fraction de trimestre supérieure ou égale à 45 jours = 1 trimestre validé.

- Fraction de trimestre inférieure à 45 jours = 0 trimestre validé.

 

 

Date de versement de la pension

L’article 46 de la nouvelle loi portant réforme des retraites a aussi modifié les règles de versement de la pension en supprimant le paiement de la rémunération du mois complet lors d’un départ en retraite en cours de mois.

Ainsi, la pension n’est versée qu’à compter du 1er jour du mois suivant la cessation de l’activité.

 

Recul de l'âge légal de départ à la retraite

A compter du 1er juillet 2011, l’application de cette réforme aura des conséquences importantes pour les agents de la fonction publique hospitalière sur le recul progressif de l’âge légal du départ à la retraite :

v      de 55 à 57 ans pour les agents de la catégorie active et les infirmier(e)s qui feront le choix de rester en catégorie B

v      de 55 à 60 ans pour les infirmier(e) s qui feront le choix de passer en catégorie A

v      de 60 à 62 ans pour les agents en catégorie sédentaire et les nouveaux infirmiers qui sont actuellement en formation et termineront leur formation en 2013.

L’âge légal augmentera chaque année de 4 mois, à partir de la génération née en 1951.

1) Pour les agents hospitaliers sédentaires et les nouveaux IDE : administratifs, techniques ouvriers, les nouvelles infirmières diplômées en 2013 : Passage de 60 à 62 ans :

Les salariés nés après le 1er juillet 1951, partiront à 60 ans et 4 mois (dès 2011)

Les salariés nés après le 1er janvier 1952, partiront à 60 ans et 8 mois.

Les salariés nés après le 1er janvier 1953, partiront à 61 ans.

Les salariés nés après le 1er janvier 1954, partiront à 61 ans et 4 mois.

Les salariés nés après le 1er janvier 1955, partiront à 61 ans et 8 mois

Les salariés nés après le 1er janvier 1956, partiront à 62 ans. (en 2018).


2) Pour les agents catégorie active : ASHQ, aides soignantes, manips radio, infirmier(e)s restant en catégorie B, kiné,…: Passage de 55 à 57 ans :

Les salariés nés après le 1er juillet 1956, partiront à 55 ans et 4 mois (dès 2011)

Les salariés nés après le 1er janvier 1957, partiront à 55 ans et 8 mois.

Les salariés nés après le 1er janvier 1958, partiront à 56 ans.

Les salariés nés après le 1er janvier 1959, partiront à 56 ans et 4 mois.

Les salariés nés après le 1er janvier 1960, partiront à 56 ans et 8 mois.

Les salariés nés après le 1er janvier 1961, partiront à 57 ans. (en 2018).

LE CAS DES INFIRMIER(E)S ET DU DROIT D'OPTION.

 

Les Infirmier(e) s doivent choisir entre Catégorie B et Catégorie A avant le 31  mars 2011

Ce choix a des conséquences en terme de droits à la retraite,

· les IDE qui font le choix de rester en catégorie B conservent la majoration d'une année pour 10 ans travaillés mais leur salaire de fin de carrière sera moins augmenté, (indice de fin = indice majoré 562 soit 2602 €)

· Les infirmiers qui optent pour le reclassement en catégorie A perdent définitivement la possibilité de se prévaloir des périodes de services, quelle que soit leur durée, qu’ils ont accomplies dans un ou des emplois classés en catégorie active (exemple emploi d'Aide-soignant) (article 37 de la loi n°2010-751 du 5 juillet 2010). Cette perte concerne l’ensemble des bénéfices relatifs à la catégorie active, à savoir :

- Age anticipé d’ouverture des droits à la retraite

- Limite d’âge inférieure

- Majoration de durée d’assurance (un an pour dix ans de services actifs)

(L'indice terminal sera l'indice majoré 604 soit  2796 €.)

 

Chaque IDE a jusqu’au 31 mars 2011 pour se décider individuellement sur l’une des 2 options.     C’est un véritable chantage à la pénibilité, puisque l’acceptation de la catégorie A entraîne un abandon de la reconnaissance de la pénibilité et de la possibilité de partir à la retraite de façon anticipée.

Nous sommes nombreux à souffrir du dos ou des articulations… nos métiers sont également rendus pénibles par le stress quotidien et les horaires en équipe. De nombreux soignants partent à la retraite avant l’âge légal à cause de problèmes de santé.

Avec cette nouvelle réforme, beaucoup seront pénalisés car ils n’auront pas une retraite pleine !!
 

De plus, le logiciel qui devait nous aider à prendre cette décision n'est toujours pas disponible. Il est donc très difficile de prendre une décision "éclairée".

 

Pour les IDE spécialisés et les cadres, le reclassement  se fera à compter de juillet 2012  avec une nouvelle augmentation d'indice en juillet 2015.

Indices IDE 2ème grade   en 2015  (IDE, IBODE et  puéricultrices): de 390 – 604(2796€)

Indices IDE 3ème grade (IADE, IBODE, Puéricultrices)   en 2015 : de 403-631 (2921€)

Indices IDE 4ème grade (IADE)   en 2015 : de 525-642 (2972€)

 

La CGT n'a pas signé ce protocole et, aujourd’hui, nous en constatons les méfaits.  CETTE REFORME EST UN CHANTAGE. CE QUI EST URGENT, C'EST L'AUGMENTATION DE NOS SALAIRES ET DE NOS PENSIONS. C'est vital pour beaucoup d'entre nous qui n'arrivons plus à faire face aux dépenses de la vie courante. Elle est aussi le garant d'une juste reconnaissance de nos qualifications.

 

Dans la Fonction Publique Hospitalière, l'augmentation de 0,5 % en juillet 2010 est dérisoire. D’autant qu’il y a diminution du pouvoir d’achat de près de 8%, et une diminution salariale liée à l’augmentation de la cotisation retraite.

 

L'emploi qualifié doit aussi être une priorité. Une pénurie de personnel qualifié a été organisée dans le cadre de réductions budgétaires drastiques et les emplois, comme les contrats précaires, se multiplient quels que soient les secteurs. Ces 10 dernières années, en lien avec l’augmentation des besoins de prises en charge, l’activité des établissements hospitaliers a évolué de 30 %, alors que la progression des emplois a été de 10 % (réduction du temps de travail inclus).

                                          *      *      *         

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31 janvier 2011 1 31 /01 /janvier /2011 10:35

Communiqué

 

 

Deuxième séance de négociations

sur les non-titulaires

à la Fonction publique

 

 

 

Cette deuxième séance de négociations sur les agents non-titulaires a eu lieu le 26 janvier.

 

A cette occasion, la CGT a brièvement – mais clairement et fermement - rappelé ses priorités.

En particulier, en s’appuyant sur une lettre de Georges Tron envoyée récemment aux organisations syndicales, elle a réaffirmé 2 point essentiels et incontournables :

 

ð Dans sa correspondance, le Secrétaire d’Etat déclare être résolument attaché à « l’occupation des emplois permanents par des fonctionnaires ».

En plein accord avec ce socle du Statut Général, la CGT a, de nouveau, souligné que ce n’est pas étendre les cas de recours au non-titulariat qui est nécessaire mais, tout à l’inverse, que c’est bien de les réduire de manière drastique qui est indispensable.

 

ð Toujours à partir du même principe que la norme - toujours d’actualité – de l’emploi dans la Fonction publique est bien statutaire, la CGT a redit que le « dispositif de titularisation » devait être ouvert à tous les agents non-titulaires exerçant leurs fonctions sur un besoin permanent quelle que soit la nature et le financement de leurs contrats.

 

La CGT a insisté également sur la mise en place de moyens de contrôle et de sanctions financières, la création d’une prime de précarité, la fin du système du « reçu-collé » dans la Fonction publique territoriale, la question du titulariat dans certaines institutions dérogatoires…

 

La réunion a duré toute la journée.

 

D’ores et déjà, 3 nouveaux rendez-vous sont programmés : les 3, 7 et 10 février.

 

Avant la première de ces prochaines rencontres, le projet de document servant de base aux négociations sera amendé par la Fonction publique.

 

Même si elles sont encore notoirement insuffisantes, le gouvernement fait des concessions. Nous devons donc poursuivre et amplifier notre campagne.

 

Une intersyndicale de la Fonction publique se tiendra le 1er février en fin d’après-midi.

 

 

 

Montreuil, le 28 janvier 2011

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31 janvier 2011 1 31 /01 /janvier /2011 10:23

 

COMMUNIQUE CGT

 

Pénibilité : un projet de décret inacceptable !

 

 

Alors que durant le conflit sur les retraites, l’exigence de la reconnaissance de la pénibilité par un départ anticipé était fortement revendiquée, le gouvernement refuse toujours de prendre en compte les propositions des organisations syndicales, et son projet de décret durcit les conditions qu’il avait énoncées dans la loi.

 

Le gouvernement maintient son approche médicale. Seules les personnes lourdement atteintes physiquement par les conséquences d’un accident de travail ou d’une maladie professionnelle (AT/MP) pourront partir à … 60 ans. Il faudra donc justifier d’un taux d’incapacité de travail d’au moins 20%, dont 10 % relevant d’un seul et même  AT /MP.

Pour les personnes ayant une incapacité de 10% à 20%, la situation est encore plus  rude. Pas de cumul possible des taux et il faudra avoir été exposé durant 17 ans à des conditions de travail pénibles. C’est bien plus de temps qu’il n’en faut pour qu’une personne soit cassée par son travail. Et le parcours du combattant se poursuit… Une commission pluridisciplinaire, sans représentant des salariés, sera chargée d’accepter ou de refuser l’entrée dans le dispositif, ce qui laisse la place à l’arbitraire.

 

Ce projet de décret est inacceptable !

La CGT exige de toute urgence l’ouverture de négociations pour la prise en compte de la pénibilité pour la retraite. L’action des salarié(e)s en direction du gouvernement, comme de leurs employeurs, est indispensable.

Des initiatives sont en cours, comme chez les dockers, et sont prévues dans plusieurs autres secteurs d’activité, notamment le 28 avril.

 

Montreuil, le 21 janvier 2011

 

 

 

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28 janvier 2011 5 28 /01 /janvier /2011 10:51

CGT ACTION SOCIALE

DE BASSE-NORMANDIE

 

 

Défendons nos Conventions Collectives !

 

RASSEMBLEMENT A DEAUVILLE

VENDREDI 4 FEVRIER

RDV 8h Parking piscine municipale de Caen

 

Si nos conventions collectives 51 et 66 sont restées debout malgré la volonté affichée des organisations employeurs de les démanteler,  c’est parce que les salarié(e)s ont su, depuis plus de trois ans, se mobiliser pour défendre leurs acquis conventionnels tout en réclamant des améliorations, notamment sur le plan salarial.

Les attaques portées par les employeurs contre nos conventions collectives découle de l’exigence d’abaisser le « coût » du social, jugé trop onéreux dans le cadre de la politique néo libérale menée par le gouvernement Sarkozy-Fillon.

ARS (agence régionale de santé), CPOM (contrat pluriannuel d’objectifs et de moyens), GCSMS (groupement de coopération sociale et médico-sociale), etc. sont autant d’outils pour généraliser la « rationalisation budgétaire » dans notre secteur, c’est-à-dire pour le soumettre à des restrictions budgétaires drastiques.

D’ores et déjà, nous assistons dans nos établissements à des évolutions dans ce sens : fusions-absorptions, baisses des budgets, suppressions de postes, fermeture de services voire d’établissements.

 

La grande casse du social et médico-social a déjà commencé !

Nos conventions sont la prochaine cible !

 

Soumis à des pressions de plus en plus fortes des pouvoirs publics, notamment en raison des effets de la crise financière crée par et pour les speculateurs, les organisations employeurs (FEGAPEI, SYNEAS, SOP, FEHAP, Fédération des CLCC)   accélèrent le mouvement  pour parvenir à démanteler nos conventions collectives  : elles donnent des gages !

Elles organisent actuellement le « tour des popotes » de leurs instances régionales pour  vendre leurs projets de « rénovation » à leurs propres adhérents pas toujours très enthousiastes à l’idée de mettre le feu dans notre secteur... Une fois ce soutien acquis ils tenteront alors d’imposer leurs objectifs, y compris par un coup de force comme dans la CC51 où les employeurs, en guise d’intimidation, menace de dénoncer la convention.

 

Le SYNEAS (CC66) a programmé 11 réunions dans les régions pour conclure le tour de France le 9 mars 2011 au HAVRE.

La FEHAP (CC51) pour sa part animera 20 réunions dans les régions dont de Deauville le 4 février.

 

Rappel des objectifs employeurs

v     La fin du caractère national des conventions.

v     La fin des diplômes et la possibilité d’embaucher des salariés sans qualification.

v     L’introduction du salaire au mérite.

v     La suppression des congés d’ancienneté et la diminution de la reprise d’ancienneté à l’embauche.

v     Le ralentissement et le tassement des grilles de salaires.

v     La suppression des congés trimestriels

v     Remise en cause des droits syndicaux

 

Le vendredi 04 février dès 9h00 la FEHAP tient une assemblée générale pour la Basse et Haute Normandie à l’Hôtel MERCURE à DEAUVILLE-PONT l’EVEQUE.

 

Nous appelons les salarié(e)s  a débrayer dans les établissements et à participer à ce rassemblement : POUR LA DEFENSE ET L’AMELIORATION DE NOS CONVENTIONS !

 

Le rendez vous pour organiser les départs est fixé à 8h00 devant la piscine de CAEN

 

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