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  • : Le blog de l'Union Syndicale Départementale CGT SANTE et ACTION SOCIALE Publique et Privée du département de la Manche (50)
  • : Blog d'information et de communication de l'Union Départementale des Syndicats CGT de la Santé et de l'Action Sociale du secteur Public et du Secteur Privé du département de la Manche (50)
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16 août 2012 4 16 /08 /août /2012 09:44

tract rencontre avec ministre santé

COMMUNIQUE DE PRESSE:

 

FEDERATION CGT DE LA SANTE ET DE L’ACTION SOCIALE

 

Le changement se gagnera

par la mobilisation des salariés

 

La Fédération CGT de la santé et de l’action sociale a été reçue par la Ministre des affaires sociales et de la santé, le jeudi 19 juillet.

 

Si nous accueillons avec satisfaction le changement de ton et de forme dans les relations avec le Ministère (le précédent Ministre Xavier Bertrand n’ayant jamais daigné nous recevoir), sur le fond, nous ne voyons pas s’annoncer les changements tant espérés. Au contraire, ce premier rendez-vous nous laisse entrevoir que la politique comptable de maîtrise des dépenses menée depuis des années dans le secteur sanitaire, social et médico-social va perdurer.

 

La Fédération a réitéré le besoin de mesures urgentes et concrètes pour répondre aux légitimes attentes des salariés sur les salaires, l’emploi, les conditions de travail.

 

Elle a demandé l’ouverture de négociations sur les carrières, les parcours professionnels, la reconnaissance des qualifications, avec une attention particulière pour la catégorie C.

 

Sur les questions de financement, la Fédération a rappelé les engagements de concertation pris lors de la conférence sociale, avant la présentation du PLFSS.

Elle a réaffirmé sa volonté de voir abroger la loi HPST, elle a demandé un bilan de sa mise en oeuvre, l’arrêt immédiat de toutes les restructurations et des partenariats publics/privés qui s’opèrent via les ARS, systématiquement au détriment du service public, et de la réponse aux besoins des usagers. La Fédération a porté à la connaissance de la Ministre plusieurs dossiers illustrant l’impasse dans laquelle la loi HPST, et les modes de financement, plonge nos établissements. Elle a également appuyé la demande d’un suivi particulier du ministère pour l’APHP.

 

La Fédération a exigé le rétablissement de la reconnaissance de la pénibilité des infirmières et leur classement dans un seul corps, en catégorie A. Elle a également demandé la reconnaissance des qualifications et de la pénibilité pour d’autres professions, dans le public comme dans le secteur privé de la santé et du social.

 

Sur la question de l’égalité professionnelle, la CGT a reformulé sa demande d’une loi spécifique.

 

Concernant les conventions collectives, la Fédération s’est élevée contre les attaques et dénonciations menées par les employeurs et a demandé l’arbitrage du Ministère sur la CC 51. Il y urgence à ce que les employeurs de la FEHAP fassent marche arrière et reviennent sur leur dénonciation.

 

Sur le dialogue social, nous revendiquons l’ouverture de négociations sur les droits et moyens syndicaux, l’exigence d’un dialogue social de qualité à tous les niveaux (local, départemental, régional, national), le respect de la loi sur la représentativité et la reconnaissance de la représentativité médicale, la levée de toutes les sanctions en lien avec l’action syndicale.

 

Sur toutes ces sujets, la Ministre nous a écoutés, mais sans donner aucune réponse concrète, hormis sur l’ordre infirmier où elle a confirmé sa volonté de légiférer en rendant l’affiliation non obligatoire. Elle renvoie les discussions et négociations dans le cadre de l’agenda social qui sera établi en lien avec le Ministère de la réforme de l’Etat, de la décentralisation et de la fonction publique.

 

Une mission sera toutefois engagée avec les représentants des salariés sur les grands enjeux du dialogue social et les attentes des salariés.

 

La Fédération CGT de la santé et de l’action sociale regrette l’absence d’engagements concrets et de mesures pourtant urgentes pour répondre aux attentes des salariés. Elle invite ses organisations à créer les conditions, dès cet été, pour aller à la rencontre des salariés, débattre avec eux de leurs préoccupations et des moyens à mettre en oeuvre pour les faire aboutir dès la rentrée.

 

Fait à Montreuil, le 23 juillet 2012

COMMUNIQUE DE PRESSE

Tél : 01 48 18 20 98

Fax : 01 48 57 56 22

E-Mail :com@sante.cgt.fr

Case 538

263, rue de Paris

93515 Montreuil Cedex

 

 

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1 juin 2012 5 01 /06 /juin /2012 10:37

« Il n’y a pas de réussites faciles, ni d’échecs définitifs »

Marcel Proust

 

 

 

Adresse du collectif CGT de la Manche des fonctions publiques aux candidats

aux élections législatives dans la  Manche

Mesdames, Messieurs,

Le collectif CGT de la Manche des Fonctions Publiques a décidé de vous interpeller en tant que candidats aux élections législatives dans la Manche sur la situation grave qui touche leurs services publics, ses missions et les personnels qui les font vivre au quotidien.

Le collectif CGT vous le dit d'emblée : les agents de la Fonction Publique en ont assez !

-        Assez de voir se dégrader leurs conditions de travail sous le poids des suppressions d'emplois, d'une culture de résultats dont l'absurdité se révèle chaque jour un peu plus et d'une gestion de plus en plus individualisée de leur vie professionnelle appuyée sur la mise en concurrence;

-        Assez de voir régresser la qualité des missions dont ils ont la charge, au détriment de l'intérêt général, des usagers et de la République;

-        Assez de voir leur engagement professionnel méprisé , besoin d'une  véritable reconnaissance de leurs qualifications professionnelles et salariales;

-        Assez de voir leur travail ignoré par les assauts répétés de tous ceux qui considèrent la Fonction Publique comme une variable d'ajustement budgétaire.

Parfaitement lucides sur les causes profondes de la situation qu'ils connaissent et à l'image des autres salariés, ils récusent les politiques d'austérité qui n'ont d'autres objectifs que de répondre aux exigences des marchés financiers et des plus fortunés. Ils ne sauraient être le prétexte fallacieux d'une pseudo nécessité de réduction des dépenses publiques, alors même que l'État a volé au secours des banques en mettant à leur disposition des milliards d'euros, comme ce fut le cas lors de « la crise des subprimes ». Avec légitimité, ils considèrent que ce n'est pas à eux de payer une crise dans laquelle ils n'ont aucune responsabilité.

Placés au cœur de l'appareil d'État et particulièrement attachés aux valeurs du service public, de justice et de solidarité sociale, ils sont à même de mesurer l'urgence et la possibilité que d'autres choix prévalent.

Au regard de cette situation, et sans être exhaustif, le collectif CGT souhaite que vous fassiez connaître aux agents des Fonctions Publiques vos choix et propositions sur 3 sujets : l'emploi, le statut, les salaires et le pouvoir d'achat.

 

EMPLOI :

Depuis la mise en place de la RGPP qui consacre le recul dogmatique du service public, la Fonction Publique n'a eu de cesse d'année en année d'être la cible privilégiée en matière de suppression d'emplois. Beaucoup des missions du service public ne sont plus correctement exercées ou sont en péril. Les conditions d'accueil se dégradent dangereusement, générant des incidents multiples avec le public. Le maillage territorial, garant de l'accessibilité de tous les citoyens au service public et de leur égalité est mis à mal par les suppressions de services et les restructurations incessantes.

Exemples :

Suppression d'une brigade des Douanes à Carteret, ne subsistent que deux brigades garantissant les missions douanières pour tout le département: Granville et Cherbourg.

Suppression de 150 postes sur la base de défense de Cherbourg avec délocalisation du savoir-faire au Centre Ministériel de Gestion du Personnel à Rennes.

Fermeture de lits et services pour cause de diminution de personnel médical et para-médical dans les hôpitaux.

Fermeture de multiples classes dans le département de la Manche. Nous demandons le gel de toutes les fermetures de classes prévues et demandons la réouverture de sections de lycées professionnels indispensable à la relance industrielle.

La CGT revendique l'arrêt des suppressions d'emplois et des contre réformes ainsi que l'ouverture de négociations afin que les services publics disposent de moyens humains et nécessaires à l'accompagnement efficace de toutes les missions dans de bonnes conditions pour les personnels et les usagers.

STATUT :

Le statut général des fonctionnaires constitue un acquis historique mettant en œuvre les droits et devoirs des fonctionnaires afin d'assurer des missions d'intérêt général dans des conditions d'égalité de traitement des citoyens. C'est avant tout une garantie pour la population. Or, celui-ci,depuis des années,est mis à mal par une remise en cause des droits et garanties collectives au profit d'une gestion de plus en plus individualisée.

La CGT revendique donc le respect de nos statuts.

SALAIRES/POUVOIR D'ACHAT :

La grille indiciaire de la Fonction Publique n'a cessé d'être maltraitée du fait des politiques salariales. Le début de carrière des agents de catégorie C est au niveau du SMIC. La catégorie B débute à 101%, la catégorie A à 116% !

Pour ne remonter qu'à l'année 2000, la valeur du point d'indice, socle des rémunérations de tous les agents, a perdu 11,8% par rapport à l'inflation.

Le pouvoir d'achat des fonctionnaires ne cesse d'être amputé d'année en année. Cette situation plonge nombre d'agents dans d'importantes difficultés personnelles. La journée de carence imposée scandaleusement par l'ancien gouvernement, au nom d'une pseudo-égalité toujours tirée vers le bas, outre qu'elle pénalise des salariés déjà fragilisés par la maladie, accroît ces difficultés.

La CGT demande de mettre fin au gel des salaires, de procéder aux augmentations indispensables et de programmer un plan de reconstruction de la grille indiciaire en reconnaissant les qualifications actuelles. Le salaire minimum doit être porté à 1 700 euros bruts et tout fonctionnaire doit se voir garantir une amplitude de rémunération d'au moins un à deux pour une carrière complète.

Les agents des Fonctions Publiques ont comme réputation d'être porteurs de valeurs élevées du service public. Ce n'est pas la moindre des raisons qui les amènent à s'engager toujours fortement dans les luttes syndicales pour la satisfaction de leurs revendications. Ils seront donc très attentifs aux réponses que vous apporterez et que nous ne manquerons pas de leur faire connaître.

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15 mai 2012 2 15 /05 /mai /2012 11:57

Déclaration de la Commission exécutive confédérale

Place au changement par le progrès social

 

Une majorité de citoyens a élu un nouveau Président de la République le dimanche 6 mai 2012.

La participation importante des électrices et électeurs témoigne de leur mobilisation pour intervenir sur les choix à venir.

Le résultat de l’Election présidentielle exprime un « désaveu » pour Nicolas Sarkozy. Sa politique autoritaire et antisociale, son passage en force sur la réforme des retraites et sa façon de gouverner sont maintenant clairement sanctionnés.

La CGT s’en félicite.

L’influence des thèses racistes et xénophobes a été omniprésente tout au long de la campagne. La CGT poursuivra son combat contre la division, les idées d’extrême-droite et les discriminations, pour « le travailler et vivre ensemble ».

L’élection de François Hollande est aussi l’expression d’une forte aspiration à un changement de politique économique et sociale. Elle s’était déjà exprimée dans les mobilisations sociales en 2009, 2010 et dernièrement lors du 1er mai 2012 contre les discriminations et pour la justice sociale.

Un contexte, a priori plus favorable à la satisfaction des revendications, est créé. Il doit se traduire par des décisions nouvelles, propres à changer le quotidien des salariés, retraités et privés d’emploi, à donner confiance aux jeunes dans leur avenir alors que les exigences patronales et celles des marchés financiers sont toujours aussi présentes.

L’intervention et l’action syndicale doivent être renforcées. Dans l’immédiat, tous les syndicats doivent refuser l’extension de la flexibilité exigée par le MEDEF au travers des accords dits « compétitivité emploi ».

Un véritable changement passe par la création d’emplois, l’augmentation des salaires, la reconnaissance et la revalorisation du travail, de son contenu et de sa finalité, le développement des services publics sur l’ensemble du territoire, un haut niveau de protection sociale et une véritable politique industrielle.

La réponse aux enjeux économiques et sociaux passe par une autre répartition des richesses au service du développement humain durable.

L’avenir de l’Europe ne peut se construire par la mise en concurrence sociale et fiscale entre pays, il faut une Europe solidaire et sociale axée sur la croissance et la coopération et non sur l’austérité généralisée imposée à l’ensemble des salariés.

La CGT continuera à être active pour le progrès social indispensable pour sortir de la crise et entend créer les conditions de l’action syndicale unitaire pour y parvenir.

Dans cette situation nouvelle et ouverte, la CGT appelle les salariés, les retraités, les privés d’emploi à rester mobilisés, à s’organiser, à se syndiquer à la CGT pour poursuivre leur action au travail, dans la vie, dans la cité pour faire aboutir leurs revendications.

Montreuil, le 9 mai 2012

 

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3 mai 2012 4 03 /05 /mai /2012 08:54

Déclaration 1er Mai 2012

 

Un grand 1er mai revendicatif

 

Dans plus de 300 rassemblements et manifestations, la CGT a recensé une participation de plus de 750 000.manifestants.  C’est la démonstration que les salarié-e-s, retraité-e-s, les privé-e-s d’emploi, sont déterminé-e-s à voir leurs actions conduites dans leurs entreprises, leurs secteurs professionnels, leurs bassins d’emploi, déboucher sur des avancées sociales.

Les dernières provocations du candidat sortant sur le thème du « vrai travail », cinq ans après sa volonté de « remettre la France au travail » ont renforcé la mobilisation des salarié-e-s. Les centaines de milliers de manifestant-e-s n’ont laissé ni la droite, ni l’extrême droite salir cette journée internationale de luttes, forte de plus d’un siècle d’histoire du mouvement ouvrier, de résistances et de conquêtes sociales. Le mécontentement traduit dans les urnes lors du premier tour des élections présidentielles s’est exprimé dans la rue, pour sanctionner les politiques anti sociales et l’inégalité de la répartition des richesses. Ils ont exprimé aussi leurs attentes fortes pour aujourd’hui et l’avenir de la jeunesse.

Comme en 2002, 2007, ce premier Mai a été marqué par les élections présidentielles. A chaque fois, notre organisation a pris ses responsabilités pour défendre les intérêts des salariés. C’est pourquoi au lendemain du 1er tour, la CGT s’est tournée vers la réussite d’un puissant 1er Mai.

C’est l’attachement aux valeurs de progrès social et de solidarité entre les travailleurs qui ont encore une fois prévalu devant le danger des divisions et des politiques anti-sociales. A l’évidence l’analyse et les critiques de la CGT du bilan du Président Sarkozy ont marqué l’opinion publique et nos dix exigences pour sortir de la crise doivent guider maintenant les politiques économiques et sociales.

Dans de nombreux pays d’Europe, comme en Allemagne, Espagne, Grèce, Royaume-Uni, Italie, les salariés se sont aussi mobilisés pour réagir aux politiques d’austérité renforcée par le pacte Sarkozy-Merkel. Deux mois après la dernière journée d’action Européenne du 29 Février à la veille du sommet européen, les salariés européens doivent renforcer leur solidarité et peser ensemble pour de nouvelles conquêtes sociales.

Toutes les organisations de la CGT engagées dans cette journée internationale de luttes

peuvent se féliciter de cette réussite.

La CGT va poursuivre ses explications auprès des salariés, en les invitant à adhérer à notre syndicat pour qu’ils puissent revendiquer et réagir à leurs conditions de vie au travail et en dehors. Elle va prendre les initiatives pour que les politiques à venir rétablissent la justice sociale, en valorisant le travail par l’augmentation des salaires, des pensions et des minima sociaux, en renforçant la protection sociale par une fiscalité conditionnée aux  politiques d’emploi et aux politiques salariales et de répartition des ri chesses créées dans les entreprises.

pour la manche :

cherbourg 4000

st lo 800

coutances 150

granville 600

avranches 250

 

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10 avril 2012 2 10 /04 /avril /2012 13:54

FN ou F-HAINE

FATALEMENT NAUSEABOND

 

De plus en plus de jeunes seraient, semble-t-il, tentés de voter pour le Front National, la plupart afin de manifester leur mécontentement face à la politique des partis traditionnels, d’autres parce qu’ils n’acceptent pas les différences, d’autres encore, pour se sentir davantage en sécurité…

Les Jeunes CGT t’apportent un éclairage sur ce qu’est en réalité le FN.

La justice sociale ne trouvera sa voie, ni dans les promesses, ni dans les actes de ce parti.

 

Le Front National utilise un discours de proximité. Il prétend être l’unique mouvement politique qui se préoccupe des soucis de la population. En réalité, il récupère les peurs de chacun-e (perdre son emploi, se faire agresser) et amplifie le sentiment d’insécurité. Il identifie et nomme les « responsables » de cette anxiété ambiante : les étrangers, les femmes actives et celles qui veulent disposer librement de leur corps, les partis politiques démocratiques, les délinquants, la jeunes des quartiers ...

 

Le FN est-il dangereux pour les salariés ?

Le FN d'aujourd'hui comme celui d'hier est un parti toujours aussi dangereux pour la cohésion sociale, le vivre ensemble et la démocratie dans la société civile comme dans l'entreprise.

À commencer par son positionnement contre la démocratie d'une école pour tous et de sa vision de la justice qui réhabiliterait la peine de mort, tout un programme antisocial et liberticide.

 

Le FN reste bien d'essence libérale en matière économique et sociale.

En matière de retraite par exemple: son programme entend en effet supprimer toute notion d'âge légal. D'ailleurs, ce parti qui prétend défendre la classe ouvrière a été absent durant le conflit de 2010 contre la réforme sur les retraites sauf pour s’offusquer que la réquisition des salariés de Grandpuits n’ait pas eu lieu plus tôt. De plus ce parti d'extrême droite prône la préférence

nationale en matière du versement des prestations sociales au "Français de souche". Un sens détestable de la Solidarité qui nous rappelle une période sombre de notre histoire commune.

 

Et si la crise était de la faute à l’Euro ?

Le FN clame dans les médias que la situation, la crise que subis le peuple Français, c’est de la faute à la monnaie Européenne. Mais alors pourquoi l'Angleterre est dans la même situation que la France, voire pire depuis quelques semaines, alors qu’elle n’a pas adopté l’€uro.

 

 

« En période de crise, la misère est très mauvaise conseillère. »

 

Ce que ne veut pas reconnaître le FN, c'est le problème des recettes et pas des dépenses en matière de dépenses publiques. Leurs idées libérales les portent à ne surtout pas dénoncer les cadeaux fiscaux faits aux riches et aux patrons.

Il y'a certes beaucoup de choses à dire sur la politique monétaire de l’Europe mais l'Euro sert ici d'épouvantail pour faire diversion sur la perte du pouvoir d’achat des travailleurs, des retraités et des privés d’emploi. Encore un mensonge mais se diluant facilement dans l’opinion publique.

 

Pourquoi la CGT est en ligne de mire du FN ?

L’extrême droite a toujours tenté d’infiltrer les syndicats par leurs corps militants. La CGT ne partage ni les idées ni les valeurs du FN, c’est donc sa stratégie de faire imploser la CGT par l’intérieur et lui laisser le champ libre pour imposer ses idées libérales et fascistes.

 

D’ailleurs dans les interventions des leaders de ce parti, rien n’est jamais évoqué sur l’amélioration des conditions de travail, la santé et la sécurité des salariée-s mais généralement sur la « préférence nationale » pour l’octroi des emplois en France.

Selon son programme, les syndicats seraient « archaïques et non représentatifs, ils feraient partie de ces maux qui asphyxient l’entreprise Française ».

Tout un programme libéral et patronal, il veut « simplifier » le code du travail pour imposer des négociations de branches essentiellement. A coup sûr facteur d’inégalités face à un code du travail unique, défenseur des droits collectifs des salarié-e-s et rappeler les obligations des employeurs en matière de risques liés aux conditions de travail, pour la protection de droits minimaux contre les licenciements.

 

En conclusion :

Il n’y a pas un portrait type de l’électeur d’extrême droite. Celui-ci attire les voix de personnes en situation sociale précaire. En cette période de crise, la misère est très mauvaise conseillère. Il recueille aussi les suffrages des électeurs aisés, voire fortunés. Si certains électeurs partagent étroitement les vues de ce parti

d’extrême droite, d’autres se tournent vers lui pour exprimer un vote protestataire, un vote de rejet. Mais, l’extrême droite n’est vraiment pas la solution dans une démocratie moderne !

 

Croire et voter « extrême droite », surtout quand on est jeune, revient à voter contre soi-même, à construire petit à petit sa propre prison, mais aussi à condamner ses ami-e-s, ses parents, ses enfants, ses voisin-e-s au fascisme. L’histoire a parlé sur ce terrain là !

 

Malgré l’incertitude, la peur, le sentiment d’insécurité, les Jeunes CGT s’engagent à construire des luttes et des solidarités collectives, meilleurs remparts contre la démagogie.

Il faut garder à l’esprit qu’avec l’extrême droite, tu seras toujours la proie du système libéral, celui qui broie les solidarités, freine l’émancipation et s’accapare les richesses n

 

2012, 2013, 2014, 2015,2016, 2017, 2018,

Ne confie pas ton avenir à l’extrême droite, l’histoire a déjà parlé!

 

Jeunes CGT - 263 rue de Paris - 93516 Montreuil Cedex

( 01 48 18 84 79— www.jeunes.cgt.fr-jeunes@cgt.fr

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6 avril 2012 5 06 /04 /avril /2012 10:36

CFDT – CFTC – CGC - CGT – FO – FSU – Solidaires – UNSA

APAJH – APF - CFPSAA – FNATH – UNAPEI - UNAFAM

 

Triple peine pour les travailleurs handicapés de la fonction publique !

 

En refusant de donner au FIPHFP  les moyens de réaliser ses missions, alors qu'il prône une politique exemplaire d'emploi pour les personnes handicapées, le gouvernement inflige une triple peine aux agents handicapés des fonctions publiques.

L’Établissement Public Administratif FIPHFP créé par la loi de 2005 a pour mission d’aider les employeurs publics dans la mise en œuvre de leur politique d’insertion et de maintien dans l’emploi des travailleurs handicapés. Il reçoit leur déclaration et collecte les contributions des employeurs qui sont en deçà des 6 %.

L’accompagnement des employeurs dans le conventionnement, le suivi des conventions, la plate forme des aides, la communication, l’information des employeurs, l’actualisation des aides… sont les missions majeures du Fonds.

 

Le FIPHFP doit également répondre aux charges supplémentaires consécutives à la Conférence du Handicap de 2011 en matière d’accessibilité et d’apprentissage ; la réponse à ces nouvelles missions a augmenté son périmètre d’intervention de façon conséquente.

Aujourd’hui les 264 conventions signées avec les employeurs et les institutions, les conventions d’accessibilité, le volume d’aides traitées par la plate forme témoignent d’une montée en charge importante de l’activité de l’EPA. La mise en œuvre prochaine de la loi Blanc permettant la saisine directe du fonds occasionnera également de nouvelles charges importantes.

 

Pour y faire face des décisions de mutualisation, de réorganisation ont déjà été prises avec le même effectif en personnel. Les organisations syndicales et les associations siégeant au Comité National avaient alerté la direction sur la situation déséquilibrée entre ce surcroît de charges et un budget de fonctionnement bien en deçà des besoins.

 

Un audit, demandé en 2011, a d’ailleurs mis en évidence la nécessité d'augmenter d'une quinzaine le nombre d’agents affectés à ces activités, dans le cadre d’une convention avec la Caisse des Dépôts.

 

Ce chiffre a été ramené à 8 équivalents temps plein (hors loi Paul Blanc et accessibilité) par l'EPA dans le cadre d'un effort de mutualisation et d'organisation du travail. Il  permettrait d’améliorer les missions suivantes :

 

Ø      Le travail Des Délégués inter-régionaux au handicap (DIH), véritables chevilles ouvrières du FIPH en régions ;

Ø      le suivi d’une centaine de conventions au plan national et local (via les comités locaux) qui aurait pu libérer un financement supplémentaire de 45 millions €;

Ø      le pôle statistique, budget, pilotage ;

Ø      le traitement de 250 contentieux de recouvrement ;

Ø      la réponse par le gestionnaire aux appels téléphoniques, actuellement de 57% aujourd’hui par faute de moyens, à plus de 80%, objectif repris dans la convention ;

Ø      le contrôle interne et la maîtrise d’ouvrage informatique qui permettraient des gains de productivité.

 

 

En refusant tout ce renfort en personnel, le ministère du budget va bloquer cette évolution, et pire va laisser dans la souffrance au travail, des collaborateurs à la limite de leurs possibilités !

Les organisations syndicales et associations ne l’acceptent pas. Ce refus entraînera inéluctablement une nouvelle dégradation des conditions de travail des personnels affectés à ces missions et conduira le FIPHFP à réduire ses activités en faveur de l’insertion des agents handicapés.

 

 

 

Les travailleurs Handicapés des fonctions publiques ne doivent pas faire les frais de cette politique guidée par le strict principe de l’application de la RGPP (Révision Générale des politiques publiques). Ils sont en effet victimes :

 

 

ñ     de la baisse des recrutements dans la fonction publique par la suppression d’un poste sur deux libéré par départs à la retraite,

ñ     du désengagement progressif de l'État de ses responsabilités dans le suivi des demandeurs d'emploi handicapés,

ñ     et maintenant de l'absence de moyens suffisants accordés au FIPHFP pour remplir ses missions.

 

Les agents de la fonction publique confrontés au handicap ne doivent pas subir une triple peine !

 

 

Les organisations syndicales et les associations réaffirment leur opposition à la convention proposée au Comité National. Elles ont, avec les employeurs, voté unanimement le rejet des propositions d'arbitrage rendues par le premier ministre, insuffisantes pour permettre au FIPHFP de remplir pleinement et plus sereinement les missions qui lui ont été confiées par la loi de 2005. Elles ont quitté la séance à l'issue de ce vote.

 

Le 14 mars 2012

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9 mars 2012 5 09 /03 /mars /2012 11:55

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6 mars 2012 2 06 /03 /mars /2012 14:46

Déclaration liminaire  CGT

au Conseil Supérieur de la Fonction Publique Hospitalière

du 23 Février  2012

 

 

Nous voici réunis pour notre premier Conseil Supérieur de la Fonction Publique Hospitalière    de l’année. Même si nous sommes déjà vus en février, nous ne dérogeons pas à la tradition  habituelle en ce début d’année, de vous souhaiter à chacune et chacun « le meilleur » pour  2012.

 

Toutefois entre le désir, l’envie ou l’espoir d’une vie et d’un monde « meilleur » que nous réclamons tous, il y a la réalité qui s’impose à nous, traversée par les choix politiques des gouvernements dont le nôtre, pour accéder ou non aux revendications de bien-être des citoyens et salariés que nous sommes.

 

Et sur ce point, l’année 2012 s’annonce déjà comme une année encore plus difficile qu’en 2011 pour la population. La situation de l’emploi en France, et dans les territoires d’Outre-mer, est tendue. Chaque jour, des établissements ferment leurs portes et  accroissent  ainsi le taux de chômage. La crise qui atteint l’Europe, plus largement le monde entier, n’est pas dernière nous mais devant nous. Elle n’est pas le fruit des salariés et des peuples, elle est due à un système capitaliste effréné dans lequel l’argent est érigé en dogme. Et ceci au détriment des valeurs que la CGT pense fondamentales, incontournables, comme la nécessité de maintenir ou de conforter les mesures de protection sociale et de solidarité entre les peuples, les citoyens, seul  « bouclier » pour  protéger les personnes d’un système financier sans foi, ni loi. D’ailleurs, pour dénoncer les mesures d’austérité qui s’appliquent partout, une initiative européenne de journée de mobilisation soutenue par les organisations syndicales, dont le CGT, est prévue ce 29 février.

 

Nous entamons aussi une année à élections, dont la présidentielle qui va peser sur le débat politique en  s’accompagnant de son cortège de promesses et de discours des candidats. Dernier exemple, la récente déclaration du chef de l’État, pendant un meeting, dans le cadre de sa campagne pour l’élection présidentielle sur les corps intermédiaires « Qui s’interposent parfois entre l’État, qui prétendent souvent parler au nom des Français et qui en réalité confisquent la parole des Français ?» qui font, selon lui, « écran entre le peuple et le gouvernement ».  C’est une attaque contre les acteurs essentiels de médiation et de dialogue social, indispensables à la démocratie dans notre pays, que nous sommes, nous les organisations syndicales. Ces propos démontrent la schizophrénie d’un président qui se targuait en 2008 de dire «  Bâtir la confiance, c’est faire confiance à la société civile française, aux associations, aux syndicats, à tous les corps intermédiaire ». 

 

Comment ne pas penser que les prochains mois vont être difficiles en termes de relation sociale,  s’il y a constamment un discours ambivalent de la part du Président qui représente l’État, sur le rôle que nous avons à jouer, nous les partenaires sociaux ? Pour la CGT,  nous espérons que cela ne va pas emboliser ou nuire les dossiers que nous avons à travailler en commun.  Car les « présidents passent », avec parfois des alternances politiques, mais les organisations syndicales sont toujours présentes  dans la continuité pour défendre les aspirations des salariés auprès des pouvoirs publics et privé.

 

Et pour bien « travailler ensemble » pour notre instance, nous souhaitons que le ministère tienne ces engagements en termes de planning prévisionnel de nos réunions, en respectant notre règlement intérieur. Nous ne tolérerons plus en 2012 les réunions de dernières minutes,  annoncées une semaine à l’avance, ainsi que l’envoi de documents virtuels la veille de nos rencontres. Autre problème, pour cette réunion, quelques-uns d’entre nous n’ont reçu aucun envoi papier des points abordés ce jour. Le ministère a peut-être décidé d’équiper les membres de ce conseil d’outils informatiques (ordinateur & imprimante) et nous nous réjouissons de ce choix. Cela dit, pour l’instant, nous n’avons pas encore reçu le matériel, donc l’envoi par courrier semble encore nécessaire,  pour que nous soyons tous au même niveau d’information. 

 

Et pour bien « fonctionner ensemble », nous exigeons du ministère une clarification rapide de la situation des nouveaux droits syndicaux pour les organisations syndicales, suite aux élections professionnelles, afin de nous donner les moyens d’accomplir nos missions de représentants du personnel. Nous ne pouvons pas nous satisfaire d’une simple instruction délivrée en décembre dernier dans les établissements. À ce jour, elle pose un énorme problème en terme de légalité et laisse les directeurs se « dépatouiller » avec les organisations syndicales, sans décret publié en la matière, et la récente conclusion du tribunal administratif suite au référé du syndicat CGT de  l’Hôpital d’Hyères en est la preuve. Pour nos syndicats, dans les établissements, cela se solde souvent par des situations d’immobilisme, voire de recul des droits syndicaux, qui ne permettent pas d’assurer pleinement leur fonction d’élus des salariés.

 

Voilà quelques préalables pour notre organisation syndicale  pour aborder cette nouvelle année sous de meilleurs hospices et espérer « travailler et fonctionner ensemble dans de meilleures conditions dans  le respect de chacun ».

 

Notre Fédération CGT de la Santé et de l’Action Sociale a rencontré, en ce début d’année, les syndicats et militants de la CGTG en Guadeloupe. Elle a visité l’Hôpital de Marie Galante, seul établissement de cette île qui risque de perdre des services et des activités. Un mouvement de protestation composé d’organisations syndicales et d’usagers, dont la CGTG, est mobilisé pour la défense de l’hôpital depuis plus de 80 jours.  Au CHU de Pointe à Pitre, des journées de mobilisation ont eu lieu, ainsi que dans différents établissements de l’Ile.

 

Nous nous sommes rendues, ensuite, en Martinique à l’assemblée générale de la CGTM, où étaient présents des syndicats et militants de toute la Martinique ainsi que des délégations de  la Guadeloupe CGTG et de l’UTG de Guyane.

 

Nous avons appris qu’une étude effectuée par l’ARS de Martinique montre que le coefficient géographique devrait être de 30,4% et applicable depuis 2011. Nous attendons toujours une  réponse du ministère sur le sujet, depuis novembre, après les déclarations de Monsieur X. Bertrand, mais nous n’avons rien vu venir pour l’instant. Les présidents des CME des CH du Lamentin, de Trinité et du CHU de Fort de France ont démissionné ce 15 février et ont organisé avec la CGTM une opération de sensibilisation de la population, qui risque de se poursuivre  en mars s’il n’y a pas de solutions apportées à leurs revendications.

 

Nous avons pu constater que la situation des départements d’Outre-mer est particulièrement préoccupante. Les réformes gouvernementales telles que : la loi Hôpital Patient Santé et Territoires, la tarification à l’activité, la Révision Générale des Politiques Publiques, impactent avec encore plus d’acuité ces territoires. Le dialogue social entre les tutelles, les organisations syndicales, les usagers y est particulièrement compliqué.

 

Des restructurations et regroupements d’établissements sont en cours sous la responsabilité des  ARS et du ministère de la Santé, elles se font souvent sans tenir compte des propositions des organisations syndicales et des usagers qui défendent un accès aux soins de qualité pour tous. Il s’agit, comme en métropole, d’éviter une politique uniquement guidée par une logique comptable qui  veut  « marchandiser » la  santé.

 

Les salariés et les usagers ne peuvent faire les frais des réformes gouvernementales qui, au  lieu d’améliorer les conditions de travail et la prise en charge des personnes, les détériorent. Dans ce contexte de crise, au contraire, il y a nécessité de maintenir et d’élargir un service public de haute qualité à toute la population.  

 

L’éloignement géographique, voire l’isolement de ces territoires, mais aussi de certaines régions de la métropole, requière des dispositions particulières à prendre en compte. En effet, ces populations sont plus touchées par le chômage, les emplois précaires et l’accès au service public. Les conditions météorologiques (zone sismiques & cycloniques) et de transport des citoyens sont souvent complexes, il est nécessaire d’y répondre par des mesures spécifiques tant en termes d’accueil que d’offre de soins. Ceci pour mieux répondre aux besoins de la population en toute sécurité. Il en est de même pour les départements de Mayotte et de la Réunion qui ne sont pas exempts de problématiques similaires bien que différentes.

 

Dans les établissements de santé et d’action sociale, les schémas de restructurations, de  regroupements et de fermetures de services et de lits s’accélèrent dans toutes les régions de  France.  Ils sont à leur paroxysme et entrainent la multiplication de luttes des salariés pour ne pas  subir, « encore »,  une dégradation de leurs conditions de travail et de prises en charge de la population. Certaines sont gagnantes, comme celle au CHS Guillaume Régnier de Rennes qui a empêché le projet initial les concernant, elle a permis la réouverture de lits avec le maintien des emplois. La CGT reste mobilisée avec les syndicats de tous nos territoires pour offrir aux salariés, aux populations, d’autres alternatives et choix possibles, en matière de Santé, de protection Sociale, que ceux  imposés dans la période.

 

Les récents suicides de personnels, comme à Lille, ainsi que leur augmentation dans notre secteur démontre un « mal-être au travail » indigne d’un pays comme le nôtre. La France, souvent prise comme modèle pour son système de santé, devient « un modèle peu recommandable » générant des souffrances sur les lieux de travail, avec des répercussions  importantes sur la vie familiale.

 

Quelques mots aussi  sur :

 

Salaires, nous ne pouvons pas envisager que pour cette nouvelle année ne soit pas rapidement revu la question de la revalorisation de notre pouvoir d’achat. Nos salaires stagnes, voir régressent alors que le coût de la vie augmente et rend la « vie chère ». De plus, il est intolérable, et nous l’avons déjà dénoncé, la situation particulière des agents en catégorie C de la Fonction Publique Hospitalière, plus impactés par la crise, ces fonctionnaires rejoignent «  les nouveaux pauvres » dans notre  société.

 

La journée de carence dans la Fonction publique, nous réaffirmons notre désaccord contre cette mesure qui est une attaque supplémentaire faite aux acquis des personnels.

 

L’expérimentation en psychiatrie de prise en charge des patients par des pairs, nous nous sommes déjà exprimés sur ce sujet au dernier CSFPH de décembre, la CGT demande le retrait de cette initiative.

 

Le report des congés annuels en cas de maladie, nous désirons avoir des précisions sur les dispositions que va mettre en œuvre le ministère sur le sujet.

 

Notre déclaration liminaire ressemble dans sa teneur à de nombreuses déclarations précédentes  que nous avons déjà  faites dans cette instance pour dénoncer les  conditions d’exercices des salariés. Le  constat et l’impact des mesures gouvernementales dans les  établissements ainsi que  sur  les personnels sont toujours aussi négatifs et destructeurs. 

 

« Même si les années se suivent, elles ne se ressemblent pas »

 

Le CGT attend  de cette année 2012 des changements notoires pour notre pays, comme un système de santé et de protection sociale basés sur la solidarité répondant selon « les  besoins et les moyens de chacun ».  

 

Car à force de ne pas écouter les « forces intermédiaires » qui veulent faire prendre en compte les revendications des salariés, «  la parole des Français » va se faire entendre dans la rue « sans intermédiaire » et « rien ne pourra alors s’interposer entre le peuple et le sommet de l’État"

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24 février 2012 5 24 /02 /février /2012 13:52

TROP, C’EST TROP !

 

Le 29 FEVRIER 2012,

AGISSONS ENSEMBLE

EN FRANCE ET EN EUROPE

 

L’accord « emploi-compétitivité », annoncé par Sarkozy fin janvier, n’est, ni plus ni moins, que la fin du contrat de travail.

Il consisterait pour un employeur à négocier un accord collectif, autorisant la baisse des salaires ou la révision du temps de travail au nom de la préservation de l’emploi, sans que le salarié n’ait plus de recours pour exiger le respect de son contrat de travail.

Alors, qu’aujourd’hui, tout salarié peut exiger le respect de son contrat de travail sur ses horaires et sa rémunération demain, sous couvert d’un accord compétitivité signé dans son entreprise le salarié se verrait privé de tout recours. Il n’aurait d’autre choix que d’accepter le chantage emploi contre nouveaux  horaires ou/et baisse de salaire sinon c’est le licenciement sans recours.

 

Ceci est l’une des plus graves remises en cause du droit du travail depuis 1936 et des conventions collectives. Il s’agit d’une inversion du principe de faveur, et le contrat de gré à gré aurait une valeur supérieure à celle du contrat collectif qu’est la Convention Collective, et même que le droit du travail.

 

Cette annonce constitue le dynamitage des grilles de salaires, de toute durée du travail, comme de toute garantie collective.

Comme si cela ne suffisait pas, le gouvernement veut stigmatiser les chômeurs en les soumettant à l’obligation de subir la première offre d’emploi venue y compris si elle ne correspond en rien à leurs qualifications.

 

« Vous êtes ingénieur ? Vous serez livreur de pizza ! »

 

Refusons la TVA sociale

 

La TVA est l’impôt le plus inégalitaire. L’augmenter, c’est diminuer encore le pourvoir d’achat du plus grand nombre de salariés, retraités, et privés d’emploi. C’est aussi fragiliser la Sécurité Sociale.

 

Allons-nous nous taire,

laisser faire sous prétexte de période électorale ?

 

C’est la question que  nous devons nous poser ! Les mauvais coups continuent de pleuvoir contre le monde du travail, le Medef et le gouvernement actuel ont décidé d’aller jusqu’au bout pour nous imposer une régression sociale sans précédent !

 

Les chefs d’états et le gouvernement s’apprêtent à signer un nouveau traité le 1er mars, en dehors de toute consultation démocratique. Celui-ci vise à imposer des politiques d’austérité salariale, et le recul des garanties collectives dans tous les pays.

Comme si cela ne suffisait pas le totalitarisme s’impose en Europe et donc en France. Sans consultation populaire, ni implication du parlement européen, le conseil européen  vient de s’engager dans un accord international visant à couler dans le bronze la « règle d’or » budgétaire et à organiser l’austérité pour les salariés afin de satisfaire les marchés financiers et les banques.

 

C’est la première fois que la CES (confédération européenne des syndicats) s’oppose clairement à un traité européen. Dans ce contexte d’austérité en Europe, elle appelle tous les syndicats à une journée d’actions et de grève le 29 février 2012. Aussi agissons massivement pour montrer aux gouvernants d’aujourd’hui et de demain qu’ils doivent d’abord compter avec les salariés.

 

Dans la suite des mobilisations qui se multiplient  en Europe contre les plans d’austérité

, les syndicats préparent unitairement la mobilisation dans chaque pays pour le 29 février :

 

France : Rassemblements, manifestations interprofessionnelles : FSU, CGT,  UNSA,

SOLIDAIRES

 

Belgique : Rassemblement devant le conseil de l’union Européenne,  mobilisations

régionales ciblant les lieux symboliques de la finance : FGTB,CSC-CGSLB

 

Italie : Manifestation à Rome : CGIL,CISL,UIL

 

Allemagne : Action à Francfort devant la banque centrale européenne, distributionde

tract dans lesentre- prises : DGB

 

Chypre : Rencontre avec les ministères  et les parlementaires, information  sur les lieux

de travail : SEK

 

Espagne : Manifestations  dans les différentes villes Espagnoles, Assemblée de

délégués syndicaux, Rassemblement devant la représentation de la commission

européenneà Madrid : CCOO-UGT-USO-ELA

 

Pologne : Action décentralisées de fédérations sectorielles ainsi qu’au niveau des

entreprises, conférence de presse : OPZZ-Solidarnosc

 

Turquie : Démarches auprès du gouvernement  : HAK-IS

 

Suisse : Organisation d’actions sur des chantiers dans les trois régions linguistiques :

SGB/USS

 

en préparation sur la journée d’action : Portugal et Pays Bas

 

Consultez le site de la CES : etuc-ces

 

 

RASSEMBLEMENTS  SUR LE DEPARTEMENT

DE LA MANCHE

LE MERCREDI 29 FEVRIER 2012

CHERBOURG place de la mairie à 10 H 30

SAINT-LO place de la mairie à 10 H 30

 

 

 

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22 décembre 2011 4 22 /12 /décembre /2011 10:36

FEDERATION CGT DE LA SANTE

ET DE L’ACTION SOCIALE

 

COMMUNIQUE DE PRESSE

 

5 JANVIER 2012

 

Pour exiger le respect de la démocratie et l’amélioration des droits syndicaux des représentants que vous avez élus !!!

 

Les élections professionnelles ont eu lieu dans la Fonction Publique Hospitalière, le 20 octobre 2011. Avec 165 728 voix et un score de 33,61 %, la C.G.T. a été désignée largement la première organisation syndicale.

 

Les dernières réunions qui se sont tenues au ministère pour définir les conditions de l’exercice des droits syndicaux dans la Fonction Publique Hospitalière nous inquiètent au plus haut point.

A partir d’une mesure juste de la représentativité syndicale, il était permis de croire à des conditions et règles nouvelles, pour un dialogue social rénové (accords de Bercy).

 

Le ministère tente par tous les moyens, de réduire l’exercice du droit syndical, il introduit des règles variables selon les organisations syndicales, pour calculer le nombre de mises à disposition nationales. Ainsi, avec 2870 voix, certaines organisations syndicales bénéficieront d’une mise à disposition, alors qu’il en faudra 6370 pour que la C.G.T. bénéficie d’une mise à disposition nationale.

 

Le ministère refuse de recalculer le nombre de mises à disposition nationales (M.A.D). Il maintient le nombre de M.A.D au niveau de celui de 1986.

Par ailleurs, le ministère exclu d’intégrer dans le calcul du temps mutualisé, les droits syndicaux refusés par les établissements de plus de 500 salariés.

Ainsi, quand les gros établissements refusent du temps syndical, ils font des économies en bafouant nos droits !

Alors que dans les établissements de moins de 500 salariés paient les heures syndicales refusées aux agents.

 

Les règles que le ministère tente de dicter, vont même jusqu’à remettre en cause le bon fonctionnement des C.H.S.C.T ceci pour une période transitoire, dont la durée est indéterminée puisque les textes ne sont pas parus.

Le pouvoir d’intervention des C.H.S.C.T. sera considérablement réduit, sans pouvoir décisionnel, (demande d’expertise par exemple…).

Enfin, cela va retarder d’autant la mise en place des nouveaux mandats.

 

Le résultat des élections est bafoué, la loi contournée. C’est inacceptable !

 

Nous devons exiger plus de démocratie, l’extension des droits syndicaux pour le public comme le privé.

 

Nous devons faire connaître notre mécontentement à tous les niveaux. C’est la raison pour laquelle le Comité National Fédéral réuni les 15 et 16 décembre 2011, appelle l’ensemble des syndicats à intervenir le 5 janvier 2012 de 12 à 14 heures avec les salariés, auprès des directions d’établissements, des A.R.S. pour exiger les conditions d’une vraie démocratie sociale !

 

Fait à Montreuil, le 21 décembre 2011

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