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  • : Le blog de l'Union Syndicale Départementale CGT SANTE et ACTION SOCIALE Publique et Privée du département de la Manche (50)
  • : Blog d'information et de communication de l'Union Départementale des Syndicats CGT de la Santé et de l'Action Sociale du secteur Public et du Secteur Privé du département de la Manche (50)
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19 janvier 2010 2 19 /01 /janvier /2010 14:26
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18 janvier 2010 1 18 /01 /janvier /2010 10:38

Communiqué commun

Confédération,

Fédération Cgt santé et action sociale

 

 

La Pénibilité n’est monnayable ni pour les infirmières

ni pour les autres salariés

 

 

A la veille du RDV 2010 sur les retraites, la reconnaissance de la pénibilité par un départ anticipé en retraite est plus que jamais urgente.

 

D’un côté Xavier DARCOS, ministre du Travail, parle « d’aborder sans tabou les questions de la pénibilité ». Au même moment la ministre de la Santé, Roselyne BACHELOT, par un chantage scandaleux  au nom de la reconnaissance justifiée de la qualification, remet en cause la reconnaissance de la pénibilité pour les infirmières, les kinés, manipulateurs radio et assistantes sociales du secteur public.  En échange de la reconnaissance du niveau  de formation Bac +3 (licence) ces paramédicaux perdraient ainsi le bénéfice du départ en retraite anticipée à 55 ans.

 

Pourtant, tout justifie le maintien de ce dispositif : travail de nuit, travail posté, port des patients, produits toxiques, pénurie organisée de personnels, charge émotionnelle (souffrance, mort), responsabilités… Un cinquième des infirmières et un tiers des aides soignantes partent en invalidité avant l’âge de 55 ans sans compter les conséquences que cela peut avoir  sur la qualité des soins apportés aux patients.

 

Ce n’est que justice sociale de maintenir la reconnaissance de la pénibilité dans ce secteur, de l’élargir aux salariés de la santé privée ainsi qu’à tous les salariés qui travaillent dans les mêmes conditions et dont l’espérance de vie moyenne est amputée de plusieurs années.

 

Le secteur de la santé, fortement féminisé, ressent de plus cette remise en cause comme discriminatoire à l’égard des femmes.

 

Pour toutes ces raisons, la Confédération Cgt et sa Fédération de la Santé/Action Sociale appellent les salarié(e)s, du privé comme du public, à se mobiliser pour le maintien et la conquête de cette reconnaissance de la pénibilité par un départ anticipé à la retraite.

 

Montreuil, le 14 janvier 2010

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12 janvier 2010 2 12 /01 /janvier /2010 11:26

 

FEDERATION CGT DE LA SANTE ET DE L’ACTION SOCIALE
Représentativité syndicale de la CGT

Le Ministère rappelé à l’ordre !!!

 

La Ministre de la santé voulait exclure la CGT des réunions en cours, concernant les Directeurs d’Hôpital (DH) et les Directeurs d’établissements sanitaires, sociaux et médico-sociaux (D3S) dans le cadre de la mission DHOS CNG.

 

La Fédération CGT de la Santé et de l’Action Sociale a donc été contrainte de déposer des recours au Tribunal Administratif de Paris, pour s’y opposer.

 

Par ordonnance du 7 janvier, le juge des référés ordonne que le Ministère intègre la CGT dans ces réunions.

 

Cette décision confirme les arguments portés par la CGT, depuis des années, tant au Conseil Supérieur de la Fonction Publique Hospitalière, que dans de multiples courriers et démarches.

 

L’entêtement du Ministère à exclure notre Fédération est sanctionné. La volonté de choisir les interlocuteurs n’est pas acceptable, le juge l’a rappelé. Il est regrettable de devoir en arriver à faire appliquer, par la justice, la loi au Ministère.

 

Le recours sur le fond se poursuit. Nous attendons avec sérénité son aboutissement qui sera, sans nul doute, dans la logique de l’ordonnance en référé.

 

D’ici là, le collectif Directeurs UFMICT CGT participera à toutes les réunions de concertations et de négociations qui auront lieu pour les différents corps des personnels de direction, Directeurs d’Hôpital, Directeurs d’établissements sanitaires, sociaux et médico-sociaux, et Directeurs de soins, et continuera à se mobiliser dans l’intérêt des personnels de toutes les catégories.

 

La CGT est représentative de l’ensemble des personnels de la fonction publique. La justice l’a confirmé.

 

Elle est représentative, non seulement de l'ensemble de la fonction publique hospitalière, mais l'est également partout, dans chaque entité, dans chaque corps.

 

Aucune discussion, fut-elle présentée comme informelle, ne peut avoir lieu sans qu'elle soit invitée, à quelque niveau que ce soit : local, départemental ou national, à partir du moment où d’autres organisations sont sollicitées.

 

Nous y serons particulièrement attentifs.

 

Fait à Montreuil, le 11 janvier 2010

 

COMMUNIQUE DE PRESSE

 

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12 janvier 2010 2 12 /01 /janvier /2010 09:53
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29 décembre 2009 2 29 /12 /décembre /2009 12:05

 

 

FEDERATION CGT DE LA SANTE
ET DE L’ACTION SOCIALE

Collectif Médecins UFMICT-CGT

 

Le mépris de Roselyne Bachelot

vis-à-vis des médecins hospitaliers

 

Les problèmes des personnels hospitaliers, des infirmières aux médecins, n’intéresse visiblement pas la Ministre de la Santé. De promesses en mensonges, les rares réunions organisées par son cabinet et ses services se limitent à des «explications de texte » sans aucune possibilité de discussion et encore moins de concertation.

 

Deux exemples sont particulièrement éclairants pour les médecins hospitaliers :

 

♦ La retraite :

Alors que la réforme de l’IRCANTEC, imposée en 2008 contre l’avis majoritaire des partenaires sociaux, nous a été présentée comme sans incidence majeure sur le montant futur des pensions, Madame Bachelot a confirmé, lors d’une récente rencontre avec les intersyndicales de praticiens hospitaliers, qu’il existait un problème ! « Petit problème », en effet, qu’une diminution des retraites sur une carrière complète de près de 30 %, que les administrateurs CGT de l’IRCANTEC avaient vivement dénoncée à l’époque.

 

Alors que le Président de la République nous annonce le « rendez-vous » sur les

retraites pour 2010, nous exigeons de véritables négociations sur cette question qui devra intégrer la problématique de la pénibilité, liée notamment au travail de nuit...

 

♦ Le statut

Comme dans le reste de la Fonction Publique, l’entreprise de démontage des statuts est en cours. Alors que la loi HPST ne prévoyait que quelques ajustements concernant le statut de praticien hospitalier, la Ministre veut profiter de l’occasion pour flexibiliser, introduire des primes à la productivité et diminuer une protection sociale déjà défaillante.

 

Pour la CGT, les médecins salariés sont des cadres comme les autres et le droit du travail doit aussi s’appliquer à l’hôpital !

 

Nous réclamons un vrai statut de médecin salarié qui permette de respecter des horaires de travail décents et d’améliorer les droits en cas de maladie ou d’incapacité de travail.

La CGT est le syndicat de tous les salariés, y compris des médecins. Elle ne laissera pas passer, en 2010, de nouvelles régressions sociales sans réagir.

 

Montreuil, le 24 décembre 2009

 

COMMUNIQUE DE PRESSE

 

 

 

 

 

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28 décembre 2009 1 28 /12 /décembre /2009 11:44

LETTRE OUVERTE A LA MINISTRE DE LA SANTE

 

DE LA FEDERATION CGT SANTE ACTION SOCIALE

 

A

 

Madame R. BACHELOT NARQUIN,

Ministre

MINISTERE DE LA SANTE ET DES

SPORTS

8, avenue de Ségur

75700 PARIS

 

Montreuil, le 23 Décembre 2009

 

 

 

Objet : Demande d’une table ronde sur la situation du service public hospitalier.

 

 

Madame la Ministre,

 

Cette année a été marquée par de profonds bouleversements dans le secteur sanitaire et social. Le cadre budgétaire très contraint entraîne de nombreuses restructurations dans les établissements avec à la clé des fermetures de services et de profonds changements dans l’organisation et les conditions de travail des salarié(e)s de la santé et de l’action sociale dans le secteur public et privé. La suppression de milliers d’emplois hospitaliers est programmée. La loi Hôpital, Patients, Santé et Territoires votée dans l’année fédère les désapprobations.

 

Cette situation a pour conséquences de nombreuses luttes et résistances des salarié(e)s de toutes catégories, des agents des services hospitaliers aux directeurs, y compris les médecins pour faire entendre leurs revendications. Elles traduisent surtout la nécessité pour les professionnels d’être considérés comme des acteurs de terrain indispensables, qui à ce titre, doivent être consultés et associés à toutes les décisions qui les concernent.

 

Les populations, les élus restent très mobilisés pour défendre une offre de soins proche, solidaire, de qualité.

 

Différents dossiers sont en cours de discussions injustement appelées «négociations ». Nous constatons l’absence de dialogue entre le ministère et les organisations syndicales représentatives des salariés, avec la volonté de passer en force des mesures qui sont aux antipodes de l’attente des salariés :

 

Concernant la refonte de la catégorie B et l’intégration des formations post-bac de la Fonction Publique Hospitalière dans le cursus universitaire ; les nouvelles grilles proposées ne permettent ni une meilleure reconnaissance des qualifications, ni une augmentation significative des rémunérations. Pour la grande majorité des professionnels de catégorie B, cette réforme ne propose aucune avancée réelle.

Il semble que le seul objectif de ce dossier soit la remise en cause du départ anticipé à la retraité à 55 ans pour les paramédicaux qui opteraient pour la nouvelle grille indiciaire de la catégorie A.

 

Ce chantage est inacceptable, il consiste à refuser de reconnaître la pénibilité et

les contraintes de nos professions. Concernant le reclassement des personnels socio-éducatifs, nous déplorons que cette filière ne fasse l’objet d’aucune discussion et que le ministère s’en remette entièrement à l’arbitrage de la fonction publique territoriale.

 

D’autre part, comme nous l’avons demandé à plusieurs reprises, il est indispensable que soit réouvertes des négociations sur les classifications et grilles de la catégorie C, pour répondre à l’ambition d’une réelle reconnaissance de toutes les classifications et stopper le tassement de l’ensemble des grilles de la fonction publique hospitalière.

 

Par ailleurs, un certain nombre d’agents s’engagent dans des processus de promotions professionnelles dans la formation d’infirmier, contrairement aux règles en vigueur, un certain nombre d’établissements, devant des difficultés budgétaires majeures demandent à ces dits agents salariés de reprendre une activité professionnelle pendant leur période de congés. Cela doit cesser au plus vite pour les mettre dans les meilleures conditions de réussite de leur scolarité.

 

Concernant la discussion sur les évolutions du statut de directeur d’hôpital et des médecins, elle se fait en dépit du bon sens en voulant imposer des textes à ces professionnels sans rechercher leur accord.

 

Il se rajoute à ce désordre, les ordres (infirmier, masseur-kinésithérapeute et pédicure podologue) imposés, tant aux libéraux qu’aux salariés, qui font l’unanimité contre eux.

 

En cette fin d’année, nous sommes donc dans un contexte tendu et la gestion de la pandémie de la grippe H1N1 ne simplifie pas la tâche.

Des dysfonctionnements sont nombreux, les aberrations dans les réquisitions se multiplient jusqu’à la dérive d’exercice illégal demandé aux étudiants infirmiers en leur imposant de pratiquer les vaccinations. Ils sont d’ailleurs en action sur Paris.

 

Malgré les problèmes et le manque de considération, les professionnels continuent à maintenir une prise en charge de qualité auprès de la population avec le souci de garantir l’accessibilité, l’égalité et la qualité des soins.

Beaucoup est demandé aux salarié(e)s dans nos établissements et pourtant peu est fait pour améliorer les conditions d’emploi, de travail et de santé de ceux–ci.

Ils attendent aussi la reconnaissance de leurs compétences et qualifications qui doit se traduire par une réelle augmentation de leurs salaires et de leur pouvoir d’achat.

 

Les personnels, dans cette période, ont besoin d’être soutenus et écoutés pour faire face aux défis qu’ils ont à relever tous les jours pour répondre aux missions qu’ils ont à accomplir. Comme d’ailleurs les représentants syndicaux qui ont àsœur la défense des intérêts des salariés.

 

 

Encore trop souvent, nous constatons le non respect des droits syndicaux quand ce n’est pas des sanctions abusives et des pressions de toutes sortes.

Notre dernière rencontre et échange avec vous date du 2 juin 2009, lors du lancement des négociations sur la refonte des grilles de la Fonction Publique Hospitalière.

 

Nous avons formulé le désir de vous rencontrer à plusieurs reprises, dernièrement lors du Conseil Supérieur de la Fonction Publique Hospitalière du 27 novembre.

 

Nous avons demandé une table ronde avec vous sur les thèmes suivants :

· Dialogue Social, Représentativité et droit syndical.

· Emploi, Qualification et Formation.

· Conditions de travail, Pénibilité et Santé au travail.

 

et sur les dossiers en cours :

· La refonte de la catégorie B et intégration dans le cursus LMD.

· L’application de la loi HPST.

· Les ordres professionnels.

 

Prendre en compte notre demande sera un signe fort de l’intérêt que vous portez aux salarié(e)s, si vous êtes disposée, Madame la Ministre, à permettre ce dialogue social.

Nous vous prions d’agréer, Madame la Ministre, l’expression de notre considération distinguée.

 

 

Nadine PRIGENT

Secrétaire Générale

 

 

 

Copie à Madame Annie PODEUR, Directrice DHOS

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23 novembre 2009 1 23 /11 /novembre /2009 10:51

Syndicat National CGT des Affaires Sanitaires et Sociales

Grippe H1N1 : Missions des DDASS sacrifiées,

agents des DDASS en difficulté et pourtant méprisés !

 

La gestion des centres de vaccination se fait en dépit du bon sens. Pourquoi ? Parce qu’elle désorganise toutes les administrations (Etat, territoriale, hospitalière), ainsi que les professions libérales.

D’un côté, des administrations hospitalières qui usent de leur imagination pour organiser les services, afin de gérer au mieux l'éventualité d'une crise sanitaire générée par la H1N1, en dépit d’un manque chronique de personnel ;

D’un autre, des personnels de l'Etat qui abandonnent leurs missions pour se réunir sans cesse, afin d’essayer de comprendre et synthétiser les directives, tout azimut et toutes contradictoires du ministère ; s’arrachant les cheveux pour improviser des centres de vaccination, sans directives claires, sans coordination, avec ordres et contre-ordres venant du ministère et de la préfecture ;

Des personnels territoriaux ne sont pas en reste, mobilisés par les mairies qui prennent en charge des centres de vaccination, notamment le coût (achat obligatoire de réfrigérateurs pour stocker les vaccins, de serre-files…)

Devant un tel désordre, personne quasiment ne se porte volontaire, aussi bien parmi les personnels administratifs, médicaux, que paramédicaux.

Très peu de médecins et d’infirmières libéraux se sont portés volontaires, ne souhaitant pas perdre des journées de travail (qui ne sont indemnisées qu’à raison de trois consultations par heure), et encore moins abandonner leurs patients.

Quelle est la parade du ministère : la réquisition ! Ce sont donc les agents des DDASS, sous les ordres du préfet, qui procèdent à des « réquisitions », à partir d'une liste, et doivent rappeler chacune des personnes « réquisitionnées » pour s'assurer qu'elles vont bien venir vacciner...

Le cadre d’intervention des fonctionnaires mobilisés est plus que flou en terme de compensation du temps travaillé : rémunération, récupération, les différences d’un département à l’autre sont notables…Des personnels sont parfois requis "en dehors des clous", sans arrêté préfectoral.

Les directeurs disent ici qu'il y aura indemnisation. D'autres disent là que ce sera du temps de travail normal puisque les agents iront dans les centres de vaccination sur leur temps habituel. Exit les heures supplémentaires qui avaient motivé certains des volontaires suite à la circulaire du 22/10/2009.

La situation justifie-t-elle vraiment, ce qui sera, pour des questions d’assurance, assimilé à une réquisition ?… les Plans de Continuité de l’Activité mis en place sous couvert de grippe vont servir à gérer la cacophonie engendrée par la RGPP avec la partition des services, autant qu’ils sont le prélude à une organisation du télétravail au sein de nos services. C’est une nouvelle tentative pour tester notre résistance, pour nous faire travailler plus et bien sûr réaliser des économies sur le dos des fonctionnaires...

Sans s’attarder sur le ridicule de la situation (certains médecins réquisitionnés partis à l’autre bout du monde en vacances, ou l’un d’entre eux décédé), on peut imaginer dans quelles conditions et dans quel stress travaillent les agents des DDASS : attendre toute la journée des directives claires pour faire signer des arrêtés de réquisition prévues dans deux jours, à 7 heures du soir, appeler au téléphone les personnes réquisitionnées, être le défouloir des professionnels médicaux et para-médicaux qui en ont assez de tout ce battage médiatique autour de H1N1, être mobilisés pour faire fonctionner des centres de vaccinations alors que ce sont eux qui sont en contact avec les populations les plus fragiles.

Certes, les vaccins contre la H1N1 étant conditionnés en lot de 10 doses, leur utilisation pouvait peut-être poser un problème de stockage dans les cabinets des généralistes. On peut s’interroger au passage sur les conditionnements imposés par les laboratoires qui ont fabriqué le vaccin (on se demande qui commande : l’Etat ou la finance ?) et le gâchis qui en résulte dont la presse s'est fait l'écho. En effet certaines doses non utilisées se périment et doivent donc être détruites !

Mais sans cette politique de privatisation de la santé et de coupes sombres dans les dépenses publiques, les dispensaires et les centres de santé communaux qui disparaissent peu à peu, pouvaient jouer ce rôle de relais permanent auprès de la population et réaliser la vaccination.

Le scandale est bien là : il s’agit pour le ministère de cacher la misère, le manque croissant de personnel dans les hôpitaux, le numérus clausus imposé pendant des années, qui a engendré une mauvaise couverture médicale, la suppression de centres de santé communaux… Or, une bonne prise en charge médicale de toute la population doit reposer sur des structures et des équipes permanentes, l’accès de tous à des soins permanents et à une médecine de prévention, de proximité et de qualité.

Il n’est pas inutile de citer une étude réalisée par le centre hospitalier américain pour enfants de l’université Johns Hopkins (à paraître dans le Journal of Public Health) qui révèle que sans couverture maladie, un enfant qui tombe gravement malade, a 60 % de risques supplémentaires de mourir par rapport à un enfant assuré.(1)

Il ne faut pas se leurrer, la gestion de la vaccination contre la H1N1 et la mise en place de plans de continuité de l’activité annoncent la destruction des administrations et des services publics, prévus par la RGPP. Il n’existe actuellement que deux priorités : la grippe et les ARS. En effet, pendant que les agents abandonnent leurs tâches pour gérer ces centres de vaccination de fortune, les missions des DDASS sont délaissées, on en oublierait que les Directions Départementales de la Cohésion Sociale se mettent en place et qu’elles seront les parents pauvres de l’administration sanitaire et sociale. En attendant, l’exposition au radon de l’habitat, ce n’est pas urgent, la lutte contre la tuberculose, la coqueluche, ce n’est pas prioritaire. Les problèmes de trésorerie de fin d’année des hôpitaux, ça peut attendre 2010… Après l’épidémie de la grippe, les agents sont supposés rattraper aisément le temps perdu, une pure spéculation lorsque l’on sait que déjà le personnel de contrôle manque. Quel mépris pour ce que représentent des semaines et des mois de travail sur l’élaboration des projets médicaux de territoire, ou bien sur la prévention du saturnisme !

La mise en place des plans de continuité de l’activité, destinés à organiser les services en cas d’épidémie, n’est pas anodine : en hiérarchisant les missions, elle affirme implicitement que les missions dites non urgentes (c’est-à-dire pratiquement tout saut la grippe) relève du superflu. C’est un cadeau fait aux préfigurateurs, pour lesquels il ne reste plus qu’à utiliser le PCA pour supprimer les « doublons »(2). Le rêve !

La technicité des postes des missions sanitaires et sociales est niée, puisqu’en fonction du PCA, les agents sont censés se remplacer au pied levé, ce qui est impossible, même avec des fiches de procédure : la procédure d’hospitalisation d’office n’a rien à voir avec la procédure d’hébergement d’urgence, encore moins avec la procédure d’inscription des professions libérales sur le fichier ADELI.

Voilà comment sont dévalorisées nos missions et comment le travail des agents, leur connaissance du terrain, leur reconnaissance par les partenaires sont sous-estimés pour justifier leur disparition.

Malgré le vote de la loi HPST, vous pouvez compter sur la CGT pour continuer à se battre contre le démantèlement des missions sanitaires et sociales. Nous réaffirmons haut et fort :

- Que la séparation du sanitaire et du social est une erreur fondamentale que nous paierons cher dans les années à venir !

- Que la loi HPST et les ARS vendent aux appétits de groupes financiers notre santé individuelle et collective. L’exemple de la misère sanitaire des Etats-Unis doit nous faire réfléchir !

- Que les DDCS et les DDCSPP seront les parents pauvres des services de l’Etat.

- Que la défense de nos emplois, nos missions sanitaires et sociales, d’un système de santé juste et équitable, de la Sécurité sociale, en un mot le service public, n’est pas un combat ringard.

 

(1) Cette étude s’appuie sur l’examen de 23 millions de données hospitalières dans 37 Etats américains entre 1988 et 2005.

 (2) Dixit Claude Evin, préfigurateur ARS Ile de France, lors de sa visite aux agents de la DASS de Paris le 4 novembre dernier.

La mauvaise organisation de la campagne de vaccination et les surcharges de travail qu'elle impose, met en difficulté nombre d'agents dans les services. Vous n'en êtes pas responsables, ne vous laissez pas faire !

Les réquisitions ne peuvent être menées que par le préfet et selon les formes règlementaires.

N'hésitez pas à appeler le syndicat pour vous faire aider ou demander conseil.





 

 

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2 juillet 2009 4 02 /07 /juillet /2009 11:58

Fonction publique

Un projet de loi lourd de menaces

Plus d’un an après son adoption au Sénat, le projet de loi dit « de mobilité et des parcours professionnels » des agents de la Fonction publique va être examiné par l’Assemblée Nationale, vraisemblablement à partir du 2 juillet.

A l’opposé de ce que son intitulé pourrait laisser croire, ce texte législatif est avant tout porteur de profondes régressions sociales.

En effet, dans ses principales dispositions, on trouve une clause autorisant le licenciement massif de fonctionnaires lors des restructurations administratives, des mesures permettant l’extension du recours aux emplois précaires alors que la Fonction publique compte déjà plus d’un million d’agents non titulaires, la concession du recrutement et de la gestion de tous ces personnels hors statut aux sociétés d’intérim en lieu et place des employeurs publics.

Il s’agit donc d’une attaque frontale et d’envergure contre le statut des fonctionnaires. Or, celui-ci, constitue avant tout une garantie pour l’ensemble des citoyens d’une Fonction publique au service de tous, respectant l’égalité de traitement de chacune et de chacun, avec des agents publics exerçant leurs missions de manière neutre et impartiale en toute circonstance.

Bien entendu, ce projet de loi est en grande cohérence avec la politique mise en œuvre par le Président de la République, le gouvernement et la majorité parlementaire en matière de services publics : loi de démantèlement de l’hôpital public, projet de privatisation de la Poste, suppressions massives d’emplois dans la Fonction publique, proposition de loi parlementaire visant à mettre en extinction le statut dans la Fonction publique territoriale, Régression Générale des Politiques Publiques…..

La CGT estime pour sa part que les réformes à mener dans les services publics et la Fonction publique doivent avoir comme objectif l’intérêt général et le progrès social pour tous. Plus que jamais, elle continue donc de s’opposer à cette politique dévastatrice.

Elle demande aux députés de ne pas adopter ce projet de loi régressif, dont elle réclame le retrait, et soutient, avec toutes ses organisations, les luttes unitaires pour une Fonction publique toujours mieux au service de tous.



Montreuil, le 29
juin 2009

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15 juin 2009 1 15 /06 /juin /2009 13:54

Loi Bachelot :

Malgré le passage en force au Sénat,

le débat n'est pas clos


Visiblement l'échéance électorale des européennes et la perspective d'un remaniement
  ministériel ont constitué la motivation essentielle de la procédure d'urgence pour la loi  «Hôpital, Patients, Santé, Territoires ». Cette procédure a abouti à une précipitation pour  la discussion des amendements, afin d’obtenir un vote dans la nuit du vendredi 5 juin.

La commission mixte paritaire, constituée de 7 sénateurs et 7 députés, doit se réunir dans  les jours à venir. Quel en sera le résultat? L'option d'un retour au texte initial semble être  la solution la plus probable. Où est la démocratie ?

Le mouvement de protestation contre cette loi n'a, pourtant, jamais été aussi large,  puisque un certain nombre de soutiens initiaux sont devenus critiques. La politique du  passage en force et le refus de tout débat démocratique deviennent de plus en plus  inacceptables.

En tout état de cause, il paraît difficile d'appliquer une loi alors que la majorité de ceux qui  devront la mettre en oeuvre ont annoncé clairement qu'ils refuseront de le faire.

Au-delà de la loi Bachelot, les déclarations de Nicolas Sarkozy, au congrès de la Mutualité  début juin, sont éclairantes :

« Les ressources de la solidarité nationale ne sont pas  infinies. La croissance de notre économie, même quand nous serons sortis de la crise, ne  permettra sans doute pas aux régimes de protection sociale de base de couvrir  l'intégralité des nouveaux besoins ».

Les conséquences d'une telle évolution sont  particulièrement inquiétantes, pour les patients, dont le reste à charge augmentera  inéluctablement. L’ensemble des citoyens sera concerné.

Tout cela se passe dans un contexte où le plus grand plan social actuel de la France  concerne les hôpitaux, avec la programmation de la diminution de près de 20 000 emplois,  c'est-à-dire 20 usines Continental ! Comment l'accepter dans la conjoncture sociale  actuelle, et face aux difficultés rencontrées par les personnels hospitaliers pour assurer le  fonctionnement quotidien dans les établissements ?

La période de l'été risque d'être très difficile dans les hôpitaux avec de multiples  fermetures de lits. Le projet de loi de financement de la sécurité sociale, proposé à la  rentrée, ne sera vraisemblablement pas à la hauteur des besoins. La Fédération CGT de la  Santé et de l'Action Sociale mettra toutes ses forces pour continuer et amplifier les  actions dans les semaines et les mois à venir, pour la défense du service public hospitalier  dans le cadre d'un système de sécurité sociale solidaire disposant des ressources  nécessaires à la hauteur des besoins de la population.

La mobilisation reste à l'ordre du jour, sous des formes variées. De nombreuses luttes sont  menées dans les établissements, et la journée d'action du 13 juin verra des  rassemblements spécifiques du secteur de la santé et de l'action sociale. Les  revendications sont nombreuses sur les conditions de travail, la reconnaissance, les  qualifications, les salaires... Une pétition nationale pour la défense de l'hôpital public est  également lancée à l'initiative d'organisations diverses avec l'objectif d'obtenir  rapidement plus d'un million de signatures. La CGT s’inscrit  totalement dans cette  démarche.

Montreuil, le 8 juin 2009

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15 juin 2009 1 15 /06 /juin /2009 13:42

INFORMATIONS TIREES DU PRE-PROJET MINISTERIEL

SUR LA FUTURE LMD

 

 

 

PROGRAMME DE 1992

PROGRAMME DE 2009

DUREE TOTALE

37,5 mois

4760 heures

6 semestres universitaires de 20 semaines (soit 34 mois)

4200 h auxquelles s’ajoutent 900 h de travail personnel non accompagné.

DUREE DES CONGES

27 semaines (5 l’été et 2 à Noël et de printemps) réparties en 3,5 années d’études

28 semaines (8 semaines l’été, 2 à Noël et aux vacances de printemps) réparties en 3 années d’études

FORMATION THEORIQUE

2240 heures : 64 semaines, organisées en Soins Infirmiers+ Modules transversaux

2100 h : 60 semaines, organisées en 6 Unités d’enseignement (UE) centrées sur 10 compétences :

UE 1 : sciences humaines sociales et droit

UE 2 : sciences biologiques et médicales

UE 3 : sciences et techniques infirmière (fondements et méthodes)

UE 4 : sciences et techniques infirmières (interventions)

UE 5 : intégration des savoirs et posture professionnelle infirmière

UE 6 : méthodes de travail

 

 

METHODES PEDAGOGIQUES : REPARTITION CM/ TD/ TP

 

 

 

 

En fonction du projet pédagogique

 

Prescription pour l’ensemble des UE.

Cours Magistraux 18%

Travaux Dirigés 25%

Travail Personnel accompagné 7%

 

FORMATION CLINIQUE/ STAGES

2380h : 68 semaines obligatoires en fonctions des disciplines :

-         2 stages en médecines

-         2 stages en chirurgie

-         2 stages en santé mental ou psychiatrie

-         1 stage en pédiatrie ou pédopsychiatrie

-         2 stages en Santé publique

-         2 stages en gériatrie ou gérontopsychiatrie

-         1 stage en réanimation, ou urgences, ou soins intensif, ou bloc opératoire

-         3 stages choisis par l’étudiant : 5 semaines de stages optionnel, 8 semaines de stages pré-pro et 5 semaines de stage de DE

2100h : 60 semaines obligatoires dans 4 types de stages :

-         1 stage en médecine, ou chirurgie, ou obstétrique

-         1 stage en psychiatrie ou en santé mentale

-         1 stage en soins de longue durée, ou soins de suite, ou de réadaptation

-         1 stage en soins à domicile, ou lieux de vie, ou lieux de travail

-         2 stages aux choix de l’étudiant

ORGANISATION ET VALIDATION DE LA FORMATION

En année avec conditions de passage d’année + épreuves du DE, TFE et MSP

En semestres

Validations de 30 ECTS / semestre (European Credits Tansfert System) 

Pas d’épreuve finale : 180 ECTS pour obtenir le DE

Pas de MSP

 

  Concrètement :

 

-          Nous perdons 2 mois de stages. Mais surtout  la diversité « des savoirs faire et des savoirs être » nés de ces différents lieux de stage.

-          Cette diminution va à l’encontre du sens de l’Histoire. Pour tenir compte de l’évolution des compétences, le temps de formation à toujours augmenté : 22 mois en 1961, 22 mois en 1972, 33 mois en 1979, 39 mois en 1992, 34 mois en 2009. On perd 5 mois d’études.

-          Une licence professionnelle ou un grade licence ne permet pas la poursuite automatique vers les masters, puisque l’entrée se fait sur la base d’une sélection sur dossier.

-          Avec des stages de 8 semaines en moyenne, peut-on penser qu’un stage aussi long reste apprenant ? Le risque c’est que les dernières semaines l’étudiant pourrait devenir juste une force de travail supplémentaire, ce qui n’est pas le but d’une formation…

-          Uniquement les diplômés de 2012 serons reconnus catégorie A (aménagée au niveau de la grille salariale).Pour les autres, les diplômés entre 1995 et 2011  une passerelle sera éventuellement  prévue pour le passage en cat A, et pour les diplômés  d’avant 1995, pas de passerelle en réflexion à ce jour.

-           L’étudiant aura pour tous ces stages  « un Carnet de suivi » dans lequel tout son parcours sera noté (appréciation, compétence, comportement…).Avec obligation de l’amener à chaque stage.

 

Nous espérons que ces informations vous permettrons de mieux appréhender cette question là.

 

Le 03 juin 2009

 

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