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  • : Le blog de l'Union Syndicale Départementale CGT SANTE et ACTION SOCIALE Publique et Privée du département de la Manche (50)
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9 décembre 2011 5 09 /12 /décembre /2011 09:32

Le 13 Décembre 2011

 

Sous toutes les formes :

 

REFUSONS l’austérité

 

et GAGNONS

 

 

une autre répartition des richesses

 

Il est inacceptable que l’immense majorité des salariés, retraités et privés d’emploi, soient traités aujourd’hui de tricheurs et de voleurs par le gouvernement. Avec le MEDEF, ils sont les seuls responsables de la dette publique, qui n’est pas due à un excès de dépenses mais à un manque de recettes.

C’est à grands coups de cadeaux fiscaux aux plus riches et d’exonérations fiscales et sociales aux plus grandes entreprises que le gouvernement a creusé la dette qu’il compte faire payer aujourd’hui à plus de 80 % par les salariés.

(en milliards d’euros)

HAUT REVENU

SALARIÉ

Réduction des dépenses de Sécurité sociale

 

0,7

Anticipation retraite

 

0,1

Augmentation de 19 à 24 % du prélèvement forfaitaire sur les dividendes et intérêts

0,6

 

Majoration exceptionnelle de l’impôt sur les sociétés (2012 et 2013)

Entreprise

1,1

 

Augmentation des impôts sur le revenu

 

1,7

Baisse des aides sociales

 

0,4

Augmentation TVA de 5,5 à 7 %

 

1,8

Rappel plan août 2011

0,2

3,0

TOTAL

1,9

7,7

 

Les effets de cette politique conduisent à une précarisation des salariés, à la montée du chômage, en particulier chez les jeunes, les femmes et les séniors et à une baisse généralisée du pouvoir d’achat des ménages depuis 2007.

è L’austérité n’est donc pas la solution mais une spirale infernale qui mène à la récession.

 Pour la CGT, l’augmentation des salaires et pensions est une urgence sociale pour sortir de la crise.

 

+ de salaire = + de consommation = + de relance = + d’emplois = + de recettes sociales et fiscales

è Les richesses créées dans le travail doivent revenir aux salariés et c’est possible :

170 milliards de trésorerie des groupes du CAC40 ;

172 milliards d’euros d’exonérations fiscales et sociales et différentes aides aux entreprises en 2010 ;

11,4 milliards d’euros de cadeaux fiscaux aux plus riches depuis 2007 ;

210 milliards d’euros de dividendes versés en 2010 par les entreprises non financières ;

 36 milliards de dividendes en 2009 et 40 milliards en 2010 aux actionnaires du CAC 40.

 

Les milliards d’euros en jeu sont des sommes importantes, mais ils sont l’addition de dizaines, centaines, milliers d’euros sur lesquels nous pouvons intervenir au quotidien dans chaque entreprise sur l’emploi et les salaires.

è Travailler plus pour gagner moins, c’est non !

Le 1er décembre à Toulon, Nicolas Sarkozy semble prendre comme acquis l’acceptation par les salariés des mesures de rigueur imposées puisqu’il leur demande à nouveau des efforts, en indiquant « il vaut mieux travailler plus que de gagner moins ».

L’étape du 13 décembre doit s’inscrire dans un processus de mobilisation alliant le TOUS ENSEMBLE contre l’austérité aux actions à développer dans chaque entreprise contribuant à une autre répartition des richesses.

Le 13 décembre, par des rassemblements et des manifestations les plus unitaires possible, les salariés doivent se faire entendre des décideurs contre l’austérité, pour l’emploi, l’augmentation des salaires,

des services publics et une protection sociale répondant

aux besoins des populations.

 

 

A l’appel de la CGT, FSU et UNSA

 

RASSEMBLEMENT

Mardi 13 décembre

devant la permanence

du Député UMP GOSSELIN

à Saint Lô à 11h30

 

RASSEMBLEMENT

Mardi 13 décembre

devant la Mairie de Cherbourg

à 17h30

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22 novembre 2011 2 22 /11 /novembre /2011 13:14

LES TROIS FRERES

 

 

Alors que le déficit prévisionnel de la Sécurité Sociale a été annoncé cette semaine et qu'une diminution des remboursements est au programme, penchons-nous sur le secteur de la santé et sur ses acteurs.

 

Le Pôle Emploi, fusion de l'ANPE et de l'ASSEDIC sur une idée de Nicolas Sarkozy, compte 50.000 employés. La Sécurité Sociale , comprenant l'Assurance Maladie, l'Assurance Vieillesse et les URSSAF compte 120.000 employés.


Ces deux organismes ont été concernés par une réforme récente concernant les "complémentaires santé". Depuis le 1er janvier 2009, leurs 170.000 employés ont été contraints de résilier leurs contrats avec leurs mutuelles pour adhérer à une "mutuelle employeur obligatoire;".


Ceux qui ont des enfants ont également été obligés d'inscrire ces derniers sur le nouveau contrat (sauf exception). C'est une conséquence de la loi Fillon de 2003.

C'est le même organisme qui a remporté les deux marchés : le groupe Malakoff-Médéric
obtenant 170.000 adhérents supplémentaires. Ajoutez à cela les 800.000 salariés CHR (café-hôtellerie-restauration) qui entreront dans le dispositif en janvier 2011.

Cette compagnie d'assurance et de prévoyance Malakoff-Médéric sur le marché français :
n°1 des groupes paritaires de protection sociale,
n°2 de la retraite complémentaire,
n°3 en santé collective (classement Argus de l'Assurance).

 Le groupe est né de la fusion de Malakoff et Médéric le 30 juin 2008, 6 mois avant la mise en place du dispositif "mutuelle obligatoire employeur" pour la Sécurité Sociale et le Pôle Emploi.

Le président de Médéric cède sa place au président de Malakoff : Guillaume Sarkozy.

 

Au Medef de 2000 à 2006, il a aussi été le vice-président de la CNAM de 2004 à 2005. Guillaume Sarkozy est le frère de Nicolas.

 

Intéressons-nous maintenant au troisième larron : François Sarkozy. 


Pédiatre de formation, a abandonné la pratique pour l'industrie pharmaceutique depuis 2001.

Il siège au conseil de surveillance de Bio Alliance Pharma et est devenu le président d'AEC Partners dont une des missions est le conseil aux fonds d'investissement.

François Sarkozy a lancé une chaîne de télévision spécialisée internet financée par le laboratoire Sanofi. Ajoutons ses relations avec le groupe Paris Biotech Santé, l'un des protagonistes de l'affaire de l'Arche de Zoë. il fait partie aujourd'hui des puissants lobbyistes de l'industrie pharmaceutique.

D'ailleurs le grand plan Alzheimer lancé par le gouvernement est un joli cadeau de quelques centaines de millions d'euros, une aubaine pour le secteur dont il défend les intérêts.


A venir, le plan "Dépendance des Seniors" annoncé avant les prochaines élections présidentielles...

Trois frères
       

         => l'un en charge de l'exécutif : le Président,
         => l'autre à la tête d'un des plus gros groupes d'assurance santé,
         => le dernier sert les intérêts des laboratoires pharmaceutiques.


On peut légitimement nourrir des inquiétudes sur l'avenir de notre système de santé.

Les réformes engagées depuis 2004 ne font que confirmer sa détérioration et l'on peut prédire son démantèlement d'ici quelques années. Tout dépendra sans doute de 2012...

Après cela, étonnons-nous de l'acharnement de Nicolas à réformer le financement des retraites (qui va fatalement s'orienter vers un système par capitalisation) et de sa "bienveillance" vis-à-vis de sa ministre Roselyne lorsqu'elle fait prospérer les grands laboratoires pharmaceutiques en leur achetant à-tout-va des millions de vaccins ... inutiles mais financièrement juteux !..

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13 octobre 2011 4 13 /10 /octobre /2011 15:56

LE 20 OCTOBRE 2011, VOTEZ

C.G.T

 

  affiche-3.jpg

 

CAPD N°2 : Cadres de soins, IADES, IBODES, Psychologues  (5 titulaires + 5 suppléants )

 

GIRRES            Chantal         IDE CS                  CHPC

DARAGON         Bernard       Cadre de Santé       CH St Hilaire

DUFOUR            Joël             IDE                       CH l’Estran Pontorson

LEFORESTIER    Antoine       IDE CN                 CHPC

BERGAUD           Anne Marie  IDE                       Hôpital Saint James

MONDIN            Philippe        IBODE                  CH Avranches/Granville

GRANDIN           Elise            IDE                       CH Mémorial Saint Lô

BICHET               Davy            Psychologue           CH l’Estran Pontorson 

LEROSIER           Séverine      IDE CN                 Hôpital Carentan

QUELVENNEC      Françoise     Sage femme Cadre   CHPC

 

CAPD N°4 : Agents chefs, Adjoints des cadres, ( 2 titulaires + 2 suppléants)

 

DESHAYES           Diony           agent Chef               Pontorson

CELLIER              Jacques         agent Chef               Pontorson

RAOUL                Florent          tech sup Hospitalier Hôp Saint James

BROUARD            Martine         agent Chef 2e cat.   Hôp Saint James 

 

CAPD N° 5 : IDE, Kiné, Manip, Laborantines…  (5 titulaires + 5 suppléants )

 

GUILLARD            Serge                IDE CS                CHPC

CABART                Valérie              IDE CN                CHPC

LEGRAND              Martine            IDE CS                CH St Hilaire

MAHAUT               Catherine          prép Pharm.          Hôpital St James

LEFEVRE                Frédéric           IDE                     CH l’Estran Pontorson

GERARD                Véronique          IDE                     Hôpital Mortain

MORVAN               Franck              Manip Radio         CH Avr/Granville

GRIPPON               Christelle          Animatrice           CHPC

DAVID                   Axelle               Ass Sociale           Hôp Saint James

ALBANESE            Aurélie               Ergothérapeute    CHPC

 

 

CAPD N°6 : secrétaires médicales,  Adjoints des cadres, (3 titulaires + 3 suppléants)

 

AVENARD                 Arianne          Sec.  Med. CN         CHPC

LEFER                        Maryvonne     Sec.  Med. CN         CHPC

MONNERVILLE          Valérie           A. C. H. CN            CH Pontorson

FRETIGNY                 Céline             A.C.H.   CN            CH St Hilaire

VIGUIER                     Carole           Sec. Med.               CH Pontorson

REBOURS                    Catherine       Sec.  Med. CE        CH Avr/Granville

 

 

CAPD N°7 : M.O., OPS, OPQ, AES,… (4 titulaires + 4 suppléants)

 

MESNIL                      Rémi              MOP              CHPC

TOLLEMER                  Alain             MOP               CHPC

AUTEUR                      Claudine         MO                EHPAD Agon

NOUGAYREDE             Patrick          OPQ               ST Hilaire

PIBOUIN                     Eric               MO                Hôpital St James

PETITPAS                    Alain              MO                CH Pontorson

LEMONNIER                Didier            OPQ              EHPAD La Haye Pesnel

LEPESQUEUX               Jocelyne         MO                CH Avr/Granville                                                                 

 

 

CAPD N° 8 :  AS, ASH  (6 titulaires + 6 suppléants)

 

JEHENNE                    Nathalie        AS CN       CH St Hilaire

MERLIER                     Dominique      AS CN       CHP C

TOUDIT                       Josiane         AMP          Hôpital Mortain

MAUDUIT                     Joël             AS CS       CH Pontorson

GRIVEAU                       Yannick        AS CE       Avr/Granville

GOURFINK                     Eva              AS            EHPAD Montebourg

OZENNE                         Sophie         AS CN       EHPAD Ducey

THOMAS                         Pascaline      ASH          Hôpital Carentan

DUFOUR                          Lydie           ASH         CH Mémorial St Lô

DEROYAND                     Christine      AS            Saint James

LEBOURGEOIS                Gaëlle           AS CN      EHPAD Agon

MENARD                          Daniel          ASH          CH Coutances

 

CAPD N° 9 :  Administratifs  (3 titulaires + 3 suppléants)

 

GIOT                       Catherine        Adj Adm Principale        CHPC

GUERIN                   Nathalie         Adjoint Administratif     CHPC JEANNE                   Christelle       Adjoint Administratif     EHPAD Agon

BODIN                     Sandrine        Adjoint Adm                   CH Pontorson

BLANDIN                 Nicole            Standardiste Princ          Avr/Granville

NOUGAYREDE          Brigitte          Adj Adm Principale         St Hilaire

  affiche-4-copie-2.jpg

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30 septembre 2011 5 30 /09 /septembre /2011 10:16

11 OCTOBRE 2011

COMMUNIQUE CGT – FSU - SOLIDAIRES

 

            Le gouvernement a annoncé le 24 aout des mesures censées réduire « le déficit de la France ». Les organisations syndicales CGT, FSU, SOLIDAIRES du département de la Manche,  en dénoncent le caractère injuste et inéquitable. La facture est principalement supportée par les salariés et les consommateurs. Le gouvernement ne remet pas en cause les niches fiscales dont on sait qu’elles n’ont aucune efficacité économique et sociale. La contribution des plus hauts revenus reste symbolique et n’est pas de nature à réduire les inégalités.

 

            Pour relancer la croissance, en respectant les impératifs de développement durable, réduire les inégalités et maîtriser les déficits, une politique visant une autre répartition des richesses et favorisant le développement économique et sociale est incontournable.

 

            Cela suppose des réformes structurelles importantes comme une réforme globale de la fiscalité intégrant une plus grande progressivité, une politique industrielle coordonnée au niveau européen des services publics de qualité.

 

            Cela appelle aussi des mesures urgentes :

 

    . abandonner la taxation des complémentaires santé ; supprimer les exonérations et la défiscalisation des heures supplémentaires ; conditionner toute aide publique  à son efficacité sociale et économique, aux politiques sociales dans les entreprises.

 

   . mettre en œuvre la taxe sur les transactions financières.

 

   . faire de l’emploi, en particulier celui des jeunes, une priorité. Stopper les suppressions d’emplois dans la Fonction Publique.

 

   . soutenir le pouvoir d’achat notamment des plus bas revenus et rouvrir les négociations salariales dans les entreprises et la Fonction Publique pour réduire les inégalités notamment entre les femmes et les hommes.

 

Après la réussite de la journée d’action du mardi 27 septembre due à la mobilisation des salariés relevant de l’Education Nationale et qui a montré le besoin de changement de politique d’éducation, les organisations syndicales estiment indispensable l’intervention des salariés pour peser sur le gouvernement et le patronat, dans les débats parlementaires en cours et à venir.

 

Les syndicats CGT, FSU, SOLIDAIRES appellent, dans les cadre de la Journée Nationale d’Action intersyndicale, les salariés du privé et du public à se mettre en grève et/ou débrayer le mardi 11 octobre 2011 et à manifester à :

 

CHERBOURG : 10H30 devant la Mairie de Cherbourg

SAINT-LO : 10H30 devant la Mairie de Saint-Lô

SUD MANCHE : à venir

 

Cherbourg, le 29 septembre 2011

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29 septembre 2011 4 29 /09 /septembre /2011 13:39

DROIT AU LOGEMENT POUR TOUS,

L’URGENCE D’UN TOIT !

Communiqué de la Cgt et des fédérations Santé et Action Sociale et Services Publics

Avec la crise, la pauvreté a gagné du terrain nous enseigne l’INSEE dans une étude sur le niveau de vie des français. 8,2 millions de personnes vivent en France sous le seuil de pauvreté calculé pour 2009 à 954euros par mois et la moitié d’entre eux vivent avec moins de 773 euros mensuels.

C’est bien la précarité ou l’absence d’emploi, l’infléchissement des revenus par le travail, la dégradation ou l’absence des politiques publiques qui aggravent la pauvreté, les situations d’exclusion. Le droit au logement, le droit à l’accueil et l’hébergement ne sont pas épargnés.

En pleine période estivale, le gouvernement a décidé d’une réduction de 30% du budget dédiée à l’hébergement d’urgence, et ce en continuant de restreindre l’accès aux logements. Cette réduction jette à la rue des milliers de personnes supplémentaires, dont de nombreuses familles.

Dans le même temps, l’Etat réduit de 10 à 25 % les budgets des Centres d’Hébergement et de Réinsertion Sociale (CHRS). Ce désengagement entraîne la fermeture de CHRS et en prive d’autres des moyens d’accompagner les personnes hébergées vers la réinsertion. Déjà aujourd’hui, près de 700 000 personnes sont sans domicile personnel dont plus de 100 000 personnes à la rue. Aux sans abris de longue date, s’ajoute un nombre croissant de travailleurs pauvres.

L’Etat poursuit ainsi son désengagement des politiques de logement et fait main basse sur le 1% logement. Il privilégie par ailleurs par des mesures fiscales, l’investissement de logements locatifs privés pour la spéculation au lieu d’être le garant du droit au logement pour tous et de répondre à l’urgence sociale.

Il est urgent de se mobiliser face à des baisses de budgets drastiques et aux conséquences bien réelles tant pour les salariés que pour les usagers. C’est le sens de la mobilisation des personnels du Samu Social, du 115 et des travailleurs sociaux dans les CHRS et les collectivités territoriales, depuis des mois. Ils ont cessé le travail et manifesté dans plusieurs villes sur le territoire le 21 juillet puis le 2 août dernier. Une nouvelle journée a été décidée le 3 septembre.

La CGT soutient cette action, ainsi que l’appel cosigné par des organisations syndicales, des associations, et des personnes mal-logées ou sans abris.

La CGT entend prendre toute sa place dans ce combat pour le droit au logement pour tous, facteur d’égalité, de justice. Elle exige de l’Etat une véritable politique publique en la matière, des moyens humains et financiers pour garantir le vivre ensemble.

Elle appelle l’ensemble des forces syndicales et associatives à s’inscrire dans la construction de la mobilisation unitaire interprofessionnelle du 11 octobre 2011.

La CGT exige de l’Etat :

qu’il soit le garant de l’accès et du maintien dans un logement décent pour tous, sans discrimination de nationalité ou de situation sociale,

l’élargissement de la collecte du 1% logement à toutes les entreprises privées non assujetties,

 

la mise en oeuvre du droit inconditionnel de toute personne sans abri, le déblocage de moyens budgétaires suffisants pour atteindre cet objectif, comprenant l’accueil, l’hébergement, si besoin

l’accompagnement (notamment pour l’urgence et les CHRS), en attendant le relogement,

le respect de la loi DALO c’est-à-dire le relogement dans les délais de tous les mal logés et les sans logis reconnus prioritaires,

un moratoire sur les expulsions locatives,

l’ouverture de négociations pour le relogement de toutes les personnes et familles en lutte installées dans différents campements en Ile de France et partout en France.

Montreuil, le 31 août 2011

 

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3 août 2011 3 03 /08 /août /2011 14:00

Les syndicats des services de médecine et santé au travail

CFTC, CFE-CGC, CGT, FO, SNPST, Solidaires

 

Objet : saisine du conseil constitutionnel URGENT

 

- Aux sénateurs du groupe « Communiste républicain et citoyen et des sénateurs du

parti de gauche » et du « Groupe socialiste »

- Aux députés des groupes « Socialiste, radical, citoyen et divers gauche » et « Gauche

démocrate et républicaine »

 

le 20 juillet 2011

 

Mesdames, Messieurs les Parlementaires,

 

La « proposition de loi relative à l’organisation de la médecine du travail » a été adoptée

par le Sénat le 8 juillet, en deuxième lecture et sans modification par rapport au texte de l’Assemblée Nationale. Ce dernier vote est donc considéré comme définitif.

 

Nous avons attiré votre attention sur certaines dispositions, qui vont profondément à l’encontre de la santé des salariés, et vos groupes parlementaires ont voté contre, à juste titre.

 

L’article 1er confie aux présidents des SST, émanation des employeurs, qui génèrent les risques professionnels, la mission de « conseiller les employeurs, les travailleurs et leurs représentants » et d’assurer « la surveillance de l’état de santé des travailleurs en fonction des risques ».

Non seulement ils n’en ont pas la qualification (ces missions sont celles des médecins du travail), mais il y a là un conflit d’intérêt majeur.

 

Les priorités du service sont définies « en fonction des réalités locales », ce qui est une remise en cause de l’égalité des citoyens sur le territoire national. En effet, l’article 1er de la Constitution du 4 octobre 1958 proclame : « La France est une République indivisible… » et son Préambule fait référence à la Déclaration des droits de l’Homme et du Citoyen de 1789, dont l’article 1er est ainsi rédigé : « Les hommes naissent et demeurent libres et égaux en droit ».

 

Se pose également la question de l’inégalité de traitement entre les services interentreprises où les missions sont confiées au service et les services autonomes (d’entreprise) où les missions sont confiées aux médecins du travail… et de la différence de traitement entre les salariés qui seront suivis par des médecins du travail et ceux qui seraient suivis par des médecins généralistes ayant signé un protocole avec le service de santé au travail (suivi médical des salariés du particulier employeur et des mannequins)…

 

L’article 13 subordonne l’équipe pluridisciplinaire au projet de service approuvé par le conseil d’administration, réduisant les professionnels à n’être que de simples exécutants de celui qui génère les risques professionnels. Il heurte frontalement le code de déontologie médicale, qui stipule (art 5) : « Le médecin ne peut aliéner son indépendance sous quelque forme que ce soit ».

 

Comme vous le savez, il reste encore quelques jours avant la promulgation de cette loi.

 

C’est pourquoi nous vous demandons de saisir, de toute urgence et selon les formes appropriées résultant de l’article 61 de la constitution, le Conseil constitutionnel, afin d’obtenir le retrait de ces dispositions, qui menacent la prévention de la santé desvsalariés et l’indépendance médicale.

 

Comptant sur votre diligence, nous vous adressons nos salutations distinguées.

 

Les syndicats des services de médecine et santé au travail,

CFTC contact P.Y Montéléon 06 88 85 28 50

CFE-CGC contact B. Salengro 06 08 60 91 59

CGT contact A. Causse 06 15 09 16 43

FO contact J. Delon 06 75 48 08 50

SNPST contact M. Chevalier 06 82 34 31 86

Solidaires contact E. Beynel 06 82 28 91 81

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17 mai 2011 2 17 /05 /mai /2011 12:12

31 MAI

Journée Nationale d’Action Pour des augmentations de SALAIRES !

 

C’est une exigence légitime dans le secteur Public et Privé, car les salaires vont être gelés dans la plupart des établissements en 2011.

Tous les syndicats de la Fonction Publique appellent à une

journée d’action le 31 mai 2011 pour obtenir des revalorisations salariales.

 

La Fédération CGT Santé et Action Sociale s’inscrit pleinement dans ce mouvement. L’ensemble des salariés du secteur sanitaire, social et médico-social doit se MOBILISER !

 

On nous avait dit :

travaillez plus, vous gagnerez plus !

On travaille toujours plus, dans des conditions de travail de plus en plus dégradées, avec de moins en moins de personnel, et pourtant on gagne de moins en moins.

Le ministre BAROIN vient d’annoncer que 2012 et 2013 seraient encore des années sans augmentation du point d’indice (actuellement 4,6303€) !

Cette politique de rigueur vis-à-vis des agents de la fonction publique n’a que trop duré. Depuis 2000, les fonctionnaires sont la cible du gouvernement : trop nombreux, trop bien payés, pas assez productifs

C’en est trop.

Aujourd’hui, le salaire de base est périodiquement réajusté afin de correspondre au SMIC. Ce seul mécanisme écrase nos grilles salariales qui ne sont pas revues.

 

Depuis 2000, l’évolution :

_ des prix représente 19,47%,

_ du point d’indice 9,05%.

Résultat : nous avons perdu +10% de pouvoir d’achat.

S’ajoute l’augmentation de la cotisation retraite qui va encore alourdir le chiffre.

La crise, l’état du déficit public, tous les arguments sont bons à leurs yeux pour « congeler » notre revenu.

Il est plus que temps d’exiger notre dû, il est largement légitime.

 

Nous Revendiquons :

Une augmentation de la valeur du point à la hauteur de l’inflation, (déjà 2% pour ce premier trimestre).

Le rattrapage du pouvoir perdu depuis 2000 équivalent à 10%.

La revalorisation des grilles indiciaires.

La reconnaissance de nos qualifications.

Un départ anticipé pour les métiers pénibles.

Des pensions et retraites indexées sur les salaries avec la prise en compte de la péréquation. (Si elle avait été maintenue, elle permettrait aux IDE de bénéficier d’une revalorisation de pension de plus de 100).

 

Devant l’évolution galopante du coût de la vie :

essence, électricité, gaz, denrées, le pouvoir d’achat se réduit comme peau de chagrin.

 

L’urgence : c’est l’augmentation qui passe par la hausse de la valeur du point d’indice.

Ce ne sont pas le taux du GVT (glissement, vieillesse, technicité), ou encore des primes individuelles saupoudrées à quelques agents qui répondent à l’augmentation salariale.

Il est temps d’obtenir notre dû !

D’ailleurs, les 40 grands PDG français se sont partagés 98,3 millions d’euros pour 2010, soit près de 25% de plus qu’en 2009 !!!

Ces seuls chiffres illustrent combien les gains existent, mais sont confisqués au seul profit de quelques privilégiés3.Les fins de mois ne doivent pas être un calvaire, comme c’est le cas de milliers de ménages actifs et retraités, qui sont de plus en plus nombreux à déposer des dossiers de surendettement.

Les personnels ne se laisseront pas berner, une nouvelle fois, par des promesses électorales qui resteront sans suite.

 

L’exigence est urgente

la légitimité forte !!!

 

Pour le secteur privé non lucratif et la CCN 51, la DARES* a évalué la perte de pouvoir d’achat à plus de 21% depuis 11 ans.

Les dernières augmentations salariales ont unilatéralement été déposées par la FEHAP (Syndicat employeurs), après que les organisations syndicales des personnels aient refusé de négocier un taux aussi bas. Pour 2011, la prévision est quasi nulle : la FEHAP propose 0,03%, le ministère préconisant 0,29%.

Pour l’année 2010, l’augmentation salariale a été fixée à 0,5%.

* DARES: Direction de lAnimation de la Recherche, des Etudes et des statistiques.

A la Croix Rouge Française,

l’année 2010 s’est vue ponctuée d’un 0% en termes de politique salariale.

Dans le secteur lucratif, pour la CCU FHP : Depuis trois ans, les négociations sur la politique salariale se concluent à 0% d’augmentation. Le patronat se contente uniquement de remonter les coefficients (actuellement 26 coefficients en dessous du SMIC) par l’intermédiaire de la RAG (revenu annuel garanti), ce qui induit un important écrasement des grilles, ce que dénonce la CGT.

Pour la CCU Synerpa, le constat est le même, les coefficients en-dessous du SMIC sont réévalués en fonction de sa remontée, favorisant l’écrasement des grilles sans aucune volonté pour faire progresser la politique salariale pour l’ensemble des coefficients.

 

Un préavis de GREVE est déposé.

 

 

SIGNEZ

massivement la pétition,

http://site-syndicat.org/petition/index.php?petition=10

nous organiserons ENSEMBLE la riposte à la hauteur de cet enjeu.

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17 mai 2011 2 17 /05 /mai /2011 10:16

31 Mai 2011: COMMUNIQUÉ DE PRESSE INTERSYNDICAL

 

 

Les organisations syndicales (CFDT - CFTC - CGC - CGT - FO - FSU - SOLIDAIRES - UNSA), réunies ce jour, condamnent la politique d’austérité salariale menée par le gouvernement à l’égard des agents publics.

 

Celle-ci aggrave encore un contexte marqué par les suppressions d’emplois et la dégradation des conditions de travail.

 

Elles dénoncent l’absence de véritables négociations salariales qui auraient dû permettre a minima le maintien du pouvoir d’achat des agents publics pour 2011 et 2012.

 

Elles contestent le discours du gouvernement consistant à laisser croire que la Fonction publique connaît de véritables hausses de pouvoir d’achat.

 

Elles rappellent que le contentieux salarial, qui s’accumule depuis presque 10 ans, constitue pour les fonctionnaires une perte de largement plus de 10 % de rémunération. Elles continuent à demander la mise en oeuvre rapide de mesures de rattrapage.

 

Les organisations signataires réaffirment fortement leur attachement au point d’indice, élément central et prioritaire en matière salariale dans la Fonction publique.

 

En effet, seule la progression du point d’indice permet véritablement de compenser l’inflation et d’assurer une réelle augmentation des salaires, pour tous les fonctionnaires et agents contractuels. C’est pourquoi les organisations syndicales exigent une augmentation immédiate et conséquente du point d’indice, suivie de l’ouverture d’une véritable négociation sur :

· Les mesures de rattrapage ;

· Une revalorisation des grilles indiciaires ;

· Une véritable politique salariale dans la Fonction publique.

 

Pour ce faire, elles appellent l’ensemble des agents des trois versants de la Fonction publique à se mobiliser fortement le mardi 31 mai prochain, sous les formes locales ou sectorielles les plus appropriées : rassemblements, manifestations, grèves…

 

Fait à Paris, le 5 mai 2011

 

 

 

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17 mai 2011 2 17 /05 /mai /2011 09:40

 

Salaires :

 

remettons les pendules à l’heure !

 

Mardi 19 avril 2011, le gouvernement décide de reconduire le gel de la valeur du point d’indice dans la fonction publique pour 2012, décision qui va encore accentuer la perte de notre pouvoir d’achat régulier depuis 1983.

ð       Depuis le 1er janvier 2000 les prix ont augmentés de 21,78 %

ð       Depuis le 1er janvier 2000 le point d’indice a augmenté de 9,05%

Pour exemple un agent adjoint administratif catégorie C, a l’indice 355, perd 172€ par mois a cause de ce "décalage".

A cette perte de pouvoir d’achat ajoutons l’augmentation progressive de nos cotisations retraite de 7,85% à 10,55% d’ici 2020…

Par contre la rémunération des élus en France est un sujet tabou. Des indemnités confortables qui ne tiennent pas compte de tous les petits à côté que leur autorise leur fonction. Sur ce point, il existe bien élite et petit personnel.

Quelques exemples édifiants :

Président de la république Française
Indemnité mensuelle (brut) : 19.331 €

+ Dépenses annuelles de l'Elysée : budget de 90 millions € pour 963 salariés

(Donc le salaire moyen d’un salarié de l’Elysée est de 7 788€ mensuel)

+ 6,9 millions € de primes discrétionnaires à ses collaborateurs.

Avantages : Voitures de fonction et chauffeurs.

Logement de fonction au palais de l'Elysée.

Transports aériens assurés par 2 airbus A 319 CJ, 2 Falcon 900, 4 Falcon 50

Résidences secondaires (Marigny, Rambouillet, Souzy-la-Briche, fort de Brégançon…).

Cuisine gastronomique avec son chef, Bernard Vaussion.

 

Ce que gagne un membre du conseil constitutionnel
13 223 € bruts par mois
Pour mémoire, les anciens présidents de la République sont membres de droit et à vie du Conseil Constitutionnel – (Article 56 de la Constitution) ... ce qui améliore l’ordinaire !

 

Ce que gagne un député : 13230€ (+8949€ pour payer un collaborateur)

+ Cumul possible avec un mandat local (+9730€ max)
Indemnité mensuelle (brut) : 6.952,91 €

Indemnité représentative de frais de mandat : 6.278 € brut par mois

Crédit affecté à la rémunération de collaborateurs: 8.949 € par mois

Avantages : carte nominative qui permet l'accès gratuit à l'ensemble du réseau SNCF en 1ère classe.

Taxis gratuits à Paris ; Prêts immobiliers avantageux.

En cas de cumul avec un mandat local (maire, président de conseil général...), l'indemnité est écrêtée à 2722 € par mois pour 2009 (Maximum : 9 730 €)

 

Ce que gagne un sénateur : 13576€ (+8949€ pour payer un collaborateur)

Indemnité mensuelle (brut) : 6.952,91 €

Indemnité représentative de frais de mandat : 6.624,86 € brut par mois

Crédit affecté à la rémunération de collaborateurs: 8.949 € par mois

Avantages : carte nominative qui permet l'accès gratuit à l'ensemble du réseau SNCF. en 1ère classe ;

Taxis gratuits à Paris ; Prêt immobilier avantageux.

 

Ce que gagne un ministre : 13905, 82 €
Avantages : accès gratuit à l'ensemble du réseau SNCF en 1ère classe.

Voiture de fonction et chauffeur.

Logement de fonction ou prise en charge par l'Etat d'un logement d'une superficie maximale de 80 m² plus 20 m² par enfant à charge.


Au total nos élus nationaux nous coûtent (hors avantages en nature et cumul des mandats):

 

Les députés : 22 179 € X 577 députés =  12 797 283 € par mois….

Les sénateurs : 22 525 € X 348 sénateurs =  7 838 700 € par mois…

Les ministres : 13 905 € X  30 ministres et secrétaires d’état = 417 150 € par mois

A titre anecdotique dans la catégorie des salaires des hauts fonctionnaires :

ð       Trésorier-payeur général (recette générale des finances de Paris) 200 000€ annuel soit un salaire mensuel de...16 666€ !

ð       Vice-président de conseil d’état : 142 175 € annuel soit 11 847 € mensuel

ð       Premier président de la cour des comptes : 134 000 € annuel soit  11 166 € mensuel

ð       Préfet de Paris et de la région Ile de France : 99 000 € annuel soit 8 250 € mensuel

Dans l’hypothèse ou nos élus nationaux (ministres, députés et sénateurs) renonceraient seulement à 10 % de leurs salaires et indemnités (comme l’ont fait les parlementaires Espagnol en mai 2010) l’état (donc le contribuable) économiserait 25 263 759 € par an, ce qui paierait le recrutement de 1148 emplois d’agents de catégorie C !

La CGT revendique :

 

ð      Le remplacement de tous les départs en retraite,

ð      La titularisation de tous les précaires,

ð      Un Salaire minimum à 1600 €,

ð      Un treizième mois,

ð      Une évolution de carrière linéaire pour tous.

 

 

Une journée nationale unitaire a été actée

le 31 mai

ENSEMBLE, exigeons l’ouverture de négociations sur nos salaires

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13 mai 2011 5 13 /05 /mai /2011 09:47

 

FEDERATION CGT DE LA SANTE

ET DE L’ACTION SOCIALE

 

LES PSYCHOLOGUES

UNE NOUVELLE FOIS DANS LA RUE LE 18 MAI

 

Pourquoi les psychologues seront à nouveau dans la rue, devant l’Assemblée Nationale à Paris et en province devant les ARS le 18 mai ?

 

Pour que les « usagers » sachent à nouveau le sort qui est réservé à leur profession !

 

Le 28 janvier, cette profession était dans la rue pour dénoncer :

- les réponses face à un mal être psychologique de la population qui s’accroît, (plan cancer, souffrance au travail, mal être social de plus en plus présent, etc… )

- leurs conditions d’exercice qui sont de plus en plus mises à mal,

 -          la précarisation, les salaires non revalorisés, le statut laminé par des circulaires et autres décrets !

 

Les psychologues seront dans la rue le 18 mai, parce qu’ils veulent que la population  sache que leurs compétences à exercer les psychothérapies ont été remises en question, par un décret publié le 20 mai 2010, alors qu’ils sont maîtres d’œuvres de ce type de prise en charge de manière majoritaire.

 

Depuis un an, un recours en Conseil d’Etat, des rencontres avec les députés et sénateurs, des concertations ministérielles n’ont abouti qu’à :

- un regret des députés que la loi, qu’ils ont votée, puisse être lu dans le sens d’une

disqualification

- la tenue de commissions dans les Agences Régionales de Santé (ARS), censées valider les demandes de reconnaissances du titre de psychothérapeute pour des personnes exerçant ces prises en charge auprès de la population avec pour seule exigence 400 heures de formation et au mieux 5 mois de stage, alors que les psychologues font cinq ans d’études avec une sélection drastique au niveau master créant une sixième année !

Lors d’une réunion, les représentants du ministère ont continué de prétendre qu’il ne faut pas confondre reconnaissance du titre de psychothérapeute et exercice des psychothérapies.

 

De qui se moque-t-on ?

 

Ne nous leurrons pas : aucun engagement écrit du ministère n’est intervenu depuis un an !

 

Face à l’attentisme du ministère, seule une nouvelle mobilisation forte des professionnels et des universitaires démontrera, non seulement l’absurdité de ce décret, mais aussi notre volonté de défendre notre métier.

 

Pour faire reconnaître la formation et l’exercice des psychologues dans tous les secteurs, nous serons le 18 mai 2011, rassemblés devant l’Assemblée Nationale et devant les ARS dans les régions.

 

Montreuil, le 11 mai 2011

COMMUNIQUE DE PRESSE

Tél : 01 48 18 20 98

Fax : 01 48 57 56 22

E-Mail : com@sante.cgt.fr

Case 538

263, rue de Paris

93515 Montreuil Cedex

 

 

 

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